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… vu par Arlette

Valognes Aurélie ♦ Né sous une bonne étoile

Roman qui peut se lire comme un hommage au monde enseignant. Roman sur les enfants en difficultés scolaires, ceux qu’on dévalorise, qu’on laisse sur le bas-côté, ceux qui ne font pas la fierté des parents.

Derrière la honte, se cache une terrible souffrance pour ces enfants différents : celle de ne pas y arriver et de se conformer aux attentes.

Elle profite de son intrigue pour raconter de façon subtile les difficultés du quotidien dans les cités de banlieue, de la violence sociale, du harcèlement subi notamment par les jeunes filles…

A l’école, il y a les bons élèves … et il y a Gustave. C’est un enfant doué pour rêver, mais peu doué pour l’école. Déjà dans le ventre de sa mère, on disait de lui qu’il avait les yeux collés au ciel. C’est le plus jeune de sa famille qui compte quatre personnes. Le père, pas mauvais bougre, manuel, travailleur – la mère, Noémie, aide-soignante, voulant faire plaisir à tout le monde, avec un sens du devoir très prononcé et la grande soeur Joséphine, pimbêche et première de classe, qui a une haute opinion d’elle-même. Elle veut absolument sortir de sa condition sociale, travaille très bien à l’école.

Arrive le jour où Gustave rentre au CP et les premiers contacts annoncent une catastrophe, un décrochage. Grâce à l’aide de sa mère, il passe tant bien que mal d’année en année.  Sa soeur, au lieu de l’écraser, l’encourage.
Peine perdue, Gustave est dans la lune, le formatage que l’école lui propose ne lui convient pas.

Depuis son radiateur au fond de la salle, cet éternel rêveur scrute les oiseaux dans la cour ou les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. Il aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, mais ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne qu’il collectionne pendant les cours. Pourtant, Gustave travaille avec acharnement durant tous les soirs. II passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades. Mais contrairement à Joséphine sa grande-sœur, cela ne rentre pas. Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant.

Gustave se sent un poids pour sa mère quand même jusqu’au jour où il rencontre une prof de français Céline Bergamote qui va lui montrer par des faits concrets le chemin de sa personnalité réelle. Elle est la seule à croire en lui et à pouvoir lui redonner confiance. Elle est celle qui ouvre le cahier des rêves.

Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…

Un roman universel, vibrant d’humour et d’émotion.

L’auteur :

Aurélie Valognes, née en 1983 à Chatenay-Malabry dans le département des hauts de Seine est une auteure française de littérature contemporaine. Elle a grandi en région parisienne à Massy avant de faire ses études supérieures à Reims. Elle est issue d’une famille modeste : son père est peintre automobile et sa mère Atsem en maternelle. Elle passe sa jeunesse à Massy, commune voisine dans le département de l’Essonne. Attirée dès l’enfance par le métier d’écrivain, elle va cependant s’orienter vers une école de commerce.

A l’issue de ses études secondaires, elle intègre l’École Supérieure de Commerce NEOMA Business School (ESC Reims) dont elle sort diplômée en 2007.

Aurélie Valognes est spécialisée en communication et en marketing, et a exercé au sein de diverses entreprises (Mars, Procter & Gamble) et pays (Italie, Suisse, France, Belgique, Pays-Bas).

En 2013, la mutation de son mari, cadre chez L’Oréal, à Milan lui fournit cette opportunité. Aurélie décide d’abandonner son travail (cadre marketing dans une multinationale) à Paris et de réaliser son rêve : écrire un livre. Mère de deux petits garçons, elle commence alors ses recherches d’intrigues et de personnages.

La jeune expatriée décide de prendre des cours d’italien et s’inscrit à la bibliothèque de l’Institut de France. Elle se lance ensuite un défi et s’attèle à l’écriture de son premier roman. Sur internet, elle recherche des conseils pratiques et visionne des tutos d’écriture sur Youtube. Après 4 mois d’un travail intense, elle publie son premier roman, Mémé dans les orties, en juillet 2014 en autoédition sur Kindle Direct Publishing, puis chez Michel Lafon, qui se vend à plus de 300 000 exemplaires et fut traduit dans plusieurs pays (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Corée, Chine, Slovénie…). Cheminement original et réussi pour un premier roman : celui de l’autoédition. La version éditée au Livre de poche sera un des best-sellers de l’année 2016.

Parallèlement, elle retrouve un poste de cadre marketing dans un groupe agroalimentaire. Chez un fabricant de chocolat. Mais leur métier, à elle et à son mari, tous deux cadres supérieurs, ne leur laisse que très peu de temps de liberté. Tous les deux avaient envie d’avoir du temps, de profiter de leurs deux petits garçons… Ils habitaient Milan et adoraient l’Italie, mais lorsque la question d’une mutation en Chine ou au Japon s’est posée, ils ont dit stop.

Lorsqu’il leur a fallu choisir un point de chute, il leur était hors de question de revenir à Paris ni même à Massy, ville de l’Essonne où Aurélie Valognes a passé son enfance. La Bretagne s’est imposée. « Son mari est né à Rennes, ses frères sont à Saint-Malo, ses parents ont une maison à Fréhel. »

En 2016 sort son second roman, Nos adorables belles-filles, aux éditions Michel Lafon. Ce roman est renommé En voiture, Simone lors de sa parution au Livre de Poche en 2017.

Son troisième roman « Minute, Papillon ! » est publié en Avril 2017 par les éditions Fayard Mazarine.

Elle publie ensuite un roman chaque année de 2016 à 2020, chacun de ses romans se classant dans les meilleures ventes de l’année de parution. Au petit bonheur la chance fit partie des « Livres de l’Année 2018 » selon le magazine littéraire Lire. Véritables phénomènes populaires, ils ont conquis le cœur de millions de lecteurs et lectrices à travers le monde : des best-sellers qui se partagent de génération en génération.

Son quatrième roman « Au petit bonheur la chance », est paru en 2018 aux éditions Mazarine et le succès ne se dément pas. En 2018, elle est selon le classement GFK-Le Figaro, quatrième écrivain français en nombre de livres vendus, juste devant Marc Levy et première femme de ce classement.

Son dernier et sixième roman « Né sous une bonne étoile » bénéficie d’un tirage de 120.000 exemplaires. Il peut se lire comme un hommage au monde enseignant. Elle profite aussi de son intrigue pour raconter de façon subtile les difficultés du quotidien dans les cités de banlieue, de la violence sociale, du harcèlement subi notamment par les jeunes filles… Son précédent best-seller, « La cerise sur le gâteau », publié l’année précédente, sort simultanément en Livre de Poche.

Elle est mariée (avec le frère du mari de Sophie Tal Men) et mère de deux petits garçons : Jules, 8 ans et Gaspard, 4 ans. Elle a vécu à Milan en Italie jusqu’en 2018, mais vit maintenant à Dinard, station balnéaire d’Ille-et-Vilaine en Bretagne, dans une maison 1900 avec un joli jardin plein de roses et une vue sur la mer turquoise.

Œuvres

  • Mémé dans les orties, 2014.
  • Nos adorables belles-filles, 2016, renommé En voiture, Simone en 2017
  • Minute, Papillon !, 2017
  • Au petit bonheur la chance, 2018
  • La cerise sur le gâteau, 2019
  • Né sous une bonne étoile, 2020

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