Espérer, rire, faiblir, essayer encore… les extraordinaires, c’est le goût de la vie et la force des rêves.
Avec Les Extraordinaires, Julien Sandrel signe un nouveau roman qui fait la part belle à la force des rêves et au goût de la vie.
Qu’avez-vous fait de vos rêves d’enfant ? Cette question est le fil rouge de ce roman lumineux de Julien Sandrel. Un roman plein d’espoir, qui montre qu’il n’est jamais trop tard pour faire du reste de sa vie la plus belle partie de son existence.
Dans l’entourage d’Anna, tout le monde le sait : à 6 ans, quand à la kermesse de l’école, l’instituteur avait demandé à Anna sur l’estrade du spectacle de fin d’année qu’elle était son rêve, elle a clamé qu’elle voulait être astronaute. Un rêve jugé irréaliste par ce dernier, à fortiori pour une fille. Quarante ans plus tard cependant, Anna est bien loin des étoiles : elle a embrassé une carrière brillante de médecin généraliste, a rencontré l’amour et eu de beaux enfants, sous le vernis des apparences, son cœur saigne et sa vie est trop sage, arrêtée net par un très grand chagrin.
Mais ce soir, pour son anniversaire, ses enfants et amis lui ont réservé une surprise : ils l’ont inscrite en grand secret au concours de l’Agence spatiale européenne, qui recrute ses futurs astronautes.
Bien sûr, Anna leur dit qu’ils sont fous, remercie, refuse… mais le piège affectueux est bien tendu : un jour, Anna a promis à son plus jeune fils, Michael, qui se battait contre une maladie grave, de tout faire pour réaliser ce rêve de partir dans l’espace. Anna ne peut renier son serment, et se lance à corps perdu dans l’aventure. Lors de la première sélection, elle rencontre un petit groupe de candidats qui a décidé de s’entraider.
Ils se sont baptisés « les Extraordinaires ». Anna sait bien que ses chances sont minces, mais épaulée par ces amoureux de l’espace aussi attachants que courageux et drôles, elle n’y peut rien : elle se met à croire à l’impossible…
A travers son roman, Julien Sandrel nous montre que le plus important n’est pas forcément de réaliser ses rêves mais surtout de tout faire pour y arriver. Le chemin que nous entreprenons pour y arriver compte tout autant que le but ultime, si ce n’est plus. Il nous explique que saisir la main tendue n’est pas une faiblesse au contraire, que cela donne de la force. L’auteur nous invite à nous arc-bouter à nos rêves, à sortir de notre zone de confort, à repousser nos limites, à ne jamais renoncer à ce qui est essentiel pour notre équilibre. Y compris si les obstacles sont nombreux sur le chemin.
Un roman qui est aussi un bel hommage aux femmes, qui à la Nasa comme dans de nombreux domaines, sont écartées des postes clés.
L’auteur :
Julien Sandrel dont le nom de famille est un pseudonyme afin de protéger l’anonymat de ses enfants, est un auteur français, né en 1980 à Hyères dans le sud de la France. Il est d’origine italienne – son grand-père était originaire de Naples. Toute son enfance, son adolescence et à l’âge adulte – en fait jusqu’à son décès il y a trois ans –, son grand-père lui a raconté sa vie et la vie de ses arrière-grands-parents.
Il a toujours voulu être écrivain, ou metteur en scène, depuis son plus jeune âge. Cependant, il se dirige d’abord vers des études scientifiques et obtient un diplôme d’ingénieur et un autre de gestion.
De formation scientifique, après quinze ans en entreprise où il a écrit des histoires pour des marques françaises, il décide de changer de carrière et de se consacrer à l’écriture.
En 2007, il est allé à New York pour visiter en tant que touriste. Il est allé visiter Ellis Island en tant que descendant d’Italiens ayant immigré aux États-Unis. Ses arrière-grands-parents sont arrivés en 1912 à Ellis Island. Il est allé au Musée de l’immigration sur Ellis Island pour essayer de retrouver leurs noms dans les registres. Et il les a retrouvés, avec le nom du bateau, avec leur adresse à Brooklyn. Cependant, ses arrière-grands-parents ont fait partie de cette vague d’immigrants qui ne se sont pas du tout adaptés. « Ils sont restés un an, ensuite ils sont revenus en Europe et se sont installés en France. »
Son premier roman, « La Chambre des merveilles », est devenu un phénomène mondial : vendu dans plus de 25 pays, a connu un succès phénoménal en librairie, et obtenu plusieurs prix littéraires, dont le prix Méditerranée des lycéens 2019. Il est a été adapté au cinéma par la réalisatrice Lisa Azuelos et l’actrice Alexandra Lamy et sorti le 15 mars 2023.
En 2019, il publie « La vie qui m’attendait ».
En 2020, il publie « Les étincelles » juste avant le début de la pandémie du coronavirus.
Parallèlement à son activité de romancier, Julien Sandrel travaille également en tant que scénariste, aussi bien sur des adaptations de ses romans que sur des projets originaux.
Enfant, Julien Sandrel adorait Roald Dahl, la série des Six Compagnons ou les BD d’Astérix… Ses parents sont des lecteurs occasionnels de romans, ses frères aussi. En revanche il y avait toujours beaucoup de journaux et revues, de toutes sortes. Puis il a découvert Agatha Christie (qu’il aime toujours beaucoup), et via l’école un certain nombre d’ouvrages dits de référence… parmi lesquels il a particulièrement accroché à Camus et Maupassant. Mais il n’a pas d’auteur culte à proprement parler. Aujourd’hui, il lit essentiellement de la fiction contemporaine.
Il vit à Paris avec sa femme Mathilde et ses deux enfants Alessandro (12 ans) et Éléonore (8 ans).
Œuvre
- La Chambre des merveilles, Calmann-Lévy, 2018
- La vie qui m’attendait, Calmann-Lévy, 2019
- Les étincelles, Calmann-Lévy, 2020
- Vers le soleil, Calmann-Lévy, 2021
- Merci, Gracie, Thank you, Calmann-Lévy, 2022
- Les extraordinaires, Calmann-Lévy, 2023
Prix et récompenses
- Prix Méditerranée des lycéens 2019
- Prix des lecteurs U 2019