Rencontre de deux êtres cabossés, au parcours incertain, douloureux, hasardeux :
D’abord : Lex, hanté par un passé douloureux, journaliste citadin, venu s’isoler dans un petit village isolé, Wallaces Point, sur une partie sauvage de la côte australienne battue par les vents et lieu de passage des baleines en migration. Il a quitté Sydney car il est traumatisé et meurtri par la perte de son bébé Isabel et la séparation avec Jilly, son épouse. Très vite, il tombe sous le charme de cet endroit sauvage, où les journées sont rythmées par le sac et le ressac de l’océan. Au loin, il aperçoit parfois des baleines. Majestueuses, elles le fascinent.
Et Callista, une jolie artiste peintre passionnée, habitée et blessée par la vie, qui s’ennuie fort dans cette vie solitaire, vivant en marge du village.
Là, personne ne le connaît, personne ne connaît son passé, mais, comme dans tous les petits villages loin de tout, chacun s’intéresse à sa manière à l’étranger. On s’intéresse d’autant plus à lui qu’il a acheté la maison d’une famille respectée et appréciée, une maison qu’un inconnu n’aurait pas dû s’offrir.
L’intégration de Lex est compliquée par l’histoire de la maison et de ses anciens occupants : les Wallace. Le grand-père, chasseur de baleines, a épousé Beryl après son veuvage et celle-ci a vendu la maison à sa mort. Jimmy, son fils, propose des ballades pour observer les baleines aux touristes, comme une forme de résilience face aux massacres perpétrés par ses ancêtres.
Il va devoir faire face aux habitants du village le plus proche et lier connaissance avec ses voisines, Mrs Brocklehurst et Sally, la maman de Sash et Evan, qui lui rappellent douloureusement son passé. Et de Jordi, pompiste, marginal qui ne s’est jamais remis du suicide de sa compagne. Il n’a jamais compris son geste. Il est un soutien sans faille pour sa sœur, Callista.
Le sauvetage périlleux d’une baleine échouée sur la plage réunit tout le village avec une solidarité remarquable.
Peu de temps après son arrivée, sa route croise celle de Callista.
Attirés l’un par l’autre, ils ont pourtant du mal à se comprendre et à laisser libre cours à leurs sentiments. Parviendront-ils à oublier leurs passés respectifs pour guérir et faire de nouveau confiance en la vie ? Pour l’un, le décès prématuré d’un tout jeune bébé et pour l’autre une fausse couche aux conséquences dévastatrices.
Ils tenteront de se reconstruire, une résilience dans laquelle la beauté des lieux, l’environnement majestueux, prendront » Valeur » de vertu thérapeutique …..
Dans la lignée de La Mémoire des embruns, ce roman tout en finesse est une véritable ode à la nature et à son admirable pouvoir de guérison. C’est une histoire émouvante et inoubliable de cœurs brisés allant à la découverte d’eux-mêmes, faisant face à leurs démons et à un avenir incertain. »
L’auteur :
Karen Viggers est née à Melbourne, en Australie.
Après des études à Melbourne et à Canberra, elle obtient son diplôme de vétérinaire puis son doctorat en étude de la faune sauvage. Elle exerce dans divers milieux naturels, y compris l’Antarctique.
Elle écrit entre son activité en cabinet et l’étude des animaux australiens. Après La Mémoire des embruns qui a connu un grand succès, La Maison des hautes falaises est le deuxième roman de Karen Viggers publié aux Escales.
Mariée et mère de deux enfants, elle vit aujourd’hui à Canberra, ou elle partage son temps entre son cabinet et l’écriture.
« La mémoire des embruns » (The Lightkeeper’s Wife, 2011) est son second roman.
« La Maison des hautes falaises » est paru en mars 2016 aux éditions Les escales.