Parti à l’affût des dernières panthères des neiges sur les hauts plateaux du Tibet avec le photographe animalier Vincent Munier, l’auteur relate dans son récit de voyage l’approche et les rares apparitions de l’animal en y mêlant ses réflexions sur l’état du monde et son expérience intime de la perte de deux personnes proches que la panthère lui évoque.
Ce livre, publié le 10 octobre 2019 aux éditions Gallimard et ayant reçu le prix Renaudot la même année, globalement bien accueilli par la critique littéraire, constitue le grand succès de librairie de la rentrée littéraire 2019.
Sylvain Tesson accompagne Vincent Munier le plus grand photographe animalier de son temps, Marie Amiguet la compagne de ce dernier et Léo-Pol Jacquot, leur assistant — et ancien étudiant en philosophie — sur le haut plateau du Changtang au Tibet à la recherche de la mystérieuse et menacée panthère des neiges, saâ en tibétain, dont il n’existe plus que quelques milliers d’individus.
S’ils veulent avoir une chance de l’apercevoir, il faut la chercher en plein hiver à cinq mille mètres d’altitude. Il reste 5000 panthères dans le monde. Statistiquement on compte plus d’êtres humains vêtus de manteaux faits avec leur fourrure.
C’est donc le récit de cette aventure que nous compte Sylvain Tesson. Il nous fait partager le quotidien du chasseur d’images, l’attente, savoir disparaître, se tenir aux aguets, mépriser la douleur, ignorer le temps et la fatigue, ne jamais douter. Il nous dresse le portrait d’un homme qui se confond avec la nature. Mais surtout, l’auteur met en avant cette qualité rare : la patience.
Dans l’avant-propos, il présente le célèbre photographe international, Vincent Munier qui lui a proposé de partir avec lui sur les traces, non pas du yéti, mais de la panthère des neiges. Cette passion de « voir des bêtes » est née dès son enfance vosgienne. Son père lui a inculqué le goût de l’observation, lui a appris l’affût, et combien l’apparition représente la plus belle des récompenses. Giono l’a nourri plus que l’école qu’il quitta à dix-sept ans.
A son tour, il initie Sylvain Tesson afin qu’il teste sa capacité à se taire, à rester immobile, à différer le moment de « griller un havane au bord de la Moselle », en observant des blaireaux.
Tous deux habitent le monde en poésie. Tous deux ne sont pas des prédateurs, des tueurs, « des nettoyeurs », mais des contemplateurs. Ils préfèrent observer et célébrer la beauté de la nature, des paysages traversés et de la faune, et ils font le nostalgique constat que « l’homme n’est pas un conservateur ».
Ce voyage est, comme pour ses précédents livres Dans les forêts de Sibérie ou Sur les chemins noirs, l’occasion pour Sylvain Tesson de décrire son environnement, géographique et humain, de formuler de nouveaux aphorismes et de faire part de ses réflexions sur le monde actuel, sur sa dégradation et sa technologisation qui heurtent son éthique et son esthétique personnelles. Mais plus encore, la quête de cet animal menacé et souverain, évoque profondément en lui la disparition de sa mère Marie-Claude Tesson — médecin et fondatrice du Quotidien du médecin — et la perte d’une femme dont il était amoureux. C’est à ces femmes aimées qu’il offre les apparitions de la panthère des neiges.
Et cette dernière lui révèle indirectement la philosophie de l’affût et de l’immobilité, lui l’homme en perpétuelle action et mouvement.
L’auteur :
Sylvain Tesson est un écrivain et voyageur français né le 26 avril 1972 à Paris.
Il est le fils de Marie-Claude Tesson-Millet (1942-2014), docteur en médecine, spécialisée en rhumatologie et en médecine tropicale, et du journaliste Philippe Tesson. Il est le frère de la comédienne Stéphanie Tesson, née en 1969 et de la journaliste d’art Daphné Tesson, née en 1978.
Il a étudié au lycée Passy-Buzenval puis effectué une hypokhâgne et une khâgne. Géographe de formation, il est titulaire d’un DEA de géopolitique.
Sylvain Tesson est aussi membre du conseil d’administration du fabricant de montres russes Raketa et président de la « Guilde européenne du Raid », une ONG reconnue d’utilité publique.
Il effectue en 1991 sa première expédition en Islande, suivie en 1993 d’un tour du monde à vélo avec Alexandre Poussin. C’est là le début de sa vie d’aventurier. Il traverse également les steppes d’Asie centrale à cheval avec l’exploratrice Priscilla Telmon, dont il fut le compagnon pendant de nombreuses années, sur plus de 3000 km du Kazakhstan à l’Ouzbékistan.
En 2003-2004, il reprend l’itinéraire des évadés du goulag en suivant le récit de Slavomir Rawicz : « The Long Walk » (1955). Ce périple l’emmène de la Sibérie jusqu’en Inde à pied.
En 2010, il réalise un projet souvent évoqué auparavant, en allant vivre six mois (de février à juillet) en ermite dans une cabane au sud de la Sibérie, sur les bords du lac Baïkal. Il relate cette expérience solitaire dans son journal publié l’année suivante sous la forme d’un essai autobiographique intitulé : « Dans les forêts de Sibérie », qui est adapté au cinéma par Safy Nebbou en 2016.
Qu’il soit seul ou accompagné, il voyage la plupart du temps par ses propres moyens, en totale autonomie. Ses expéditions sont financées par la réalisation de documentaires, par des cycles de conférences données dans le monde entier et par la vente de ses récits, qui connaissent un certain succès par la qualité de son écriture et l’authenticité de leur auteur.
Il écrit également des nouvelles, dans un registre poétique où souvent l’absurde des situations humaines est montré avec humour.
Passionné d’escalade, il chute accidentellement d’une maison à Chamonix en août 2014, juste après avoir transmis à son éditeur le manuscrit de « Bérézina » et est placé en coma artificiel. Il a depuis retrouvé la santé.
« Bérézina », qui sort en janvier 2015 (Prix des Hussards), conte le récit de son voyage en side-car sur les traces de la Grande Armée lors de la retraite de Russie.
En 2016, il publie un récit autobiographique, « Sur les chemins noirs ».
Contestataire dans l’âme, Sylvain Tesson porte un regard assez critique sur la société dans ses œuvres. Il est membre d’honneur de l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (INREES) et président de La Guilde, une organisation non gouvernementale reconnue d’utilité publique, de 2007 à 2018.
Sylvain Tesson a remporté plusieurs prix littéraires.
Déjà récompensé en début de carrière par le prix spécial jeunes de l’IGN pour « On a roulé sur la Terre », son livre
Petit traité sur l’immensité du monde gagne en 2006, le Prix des cinq continents Tourcom, et en 2009 avec Une vie à coucher dehors, il remporte les prestigieux Prix Goncourt de la Nouvelle et Prix de la Nouvelle de l’Académie Française.
En 2011, c’est son essai « Dans les forêts de Sibérie » qui est récompensé du prix Médicis essai. En 2015, il reçoit enfin le prix de la Page 112 et le prix des Hussards pour « Berezina ». Il obtient le prix Renaudot pour son roman « La panthère des neiges » en 2019.
Il collabore aussi comme journaliste
à des revues et magazines. Un temps, co-présentateur de l’émission Montagnes sur France 3, il signe plusieurs documentaires pour la chaîne France 5.
Sylvain Tesson est en autre, membre d’honneur de l’INREES (Institut de Recherche sur les expériences Extraordinaires).
Le voyageur :
Géographe de formation, il effectue en 1991 sa première expédition en Islande.
Il découvre l’aventure lors d’une traversée à vélo du désert central d’Islande, puis d’une expédition spéléologique à Bornéo.
Puis, en 1993-1994, il fait le tour du monde à bicyclette avec Alexandre Poussin, qu’il connaît depuis la classe de seconde au lycée Passy-Buzenval à côté de Paris. Les deux compères, qui terminaient alors leurs études de géographie, tirent de leur voyage, en 1996, le livre « On a roulé sur la terre », qui leur vaut le prix jeune de l’IGN.
Toujours avec Alexandre Poussin, en 1997, il traverse l’Himalaya à pied, 5 000 km en cinq mois du Bhoutan au Tadjikistan, en passant clandestinement par le Tibet. Cette traversée donne lieu à la publication, en 1998, de « La Marche dans le ciel : 5 000 km à pied à travers l’Himalaya ».
En 1999-2000, il traverse également les steppes d’Asie centrale à cheval avec la photographe Priscilla Telmon, sur plus de 3 000 km depuis Alma Ata au Kazakhstan jusqu’à la mer d’Aral en Ouzbékistan). Ce périple débouche sur la collaboration à deux ouvrages, « La Chevauchée des steppes » en 2001 et « Carnets de Steppes : à cheval à travers l’Asie centrale » en 2002.
En 2001 et 2002, il participe à des expéditions archéologiques au Pakistan et en Afghanistan.
De mai 2003 à janvier 2004, il reprend l’itinéraire des évadés du goulag en suivant le récit, à la véracité contestée, de Sławomir Rawicz : « The Long Walk » (1955). Il relate ce périple, qui l’emmène de Iakoutsk en Sibérie, puis en Chine où il rejoint le Tibet à vélo, jusqu’à Calcutta en Inde à pied, dans son livre « L’Axe du loup ». Pour lui, l’aventure est plausible dans son ensemble mais comporte des anomalies absolues, comme « dix jours sans boire dans le Gobi ». Ce voyage est l’objet d’un album photographique publié en 2005, « Sous l’étoile de la liberté. Six mille kilomètres à travers l’Eurasie sauvage ». Les textes sont de Sylvain Tesson, et les photographies sont réalisées par Thomas Goisque, qui « est venu [le] rejoindre pendant sa traversée à quatre reprises : en Sibérie, en Mongolie, à Lhassa et à Darjeeling. »
En 2007, le documentaire « Irkoutsk-Pékin, la route des steppes », qu’il réalise avec Nicolas Millet, relate son expédition d’Irkoutsk à Pékin en empruntant la route du Trans mongol.
En 2010, il réalise un projet souvent évoqué auparavant, en allant vivre six mois (de février à juillet) en ermite dans une cabane au sud de la Sibérie, sur les bords du lac Baïkal, à environ 500 km au nord-est d’Irkoutsk. Selon ses propres dires : « Recette du bonheur : une fenêtre sur le Baïkal, une table devant la fenêtre ». Il relate cette expérience solitaire dans son journal publié l’année suivante sous la forme d’un essai autobiographique intitulé : « Dans les forêts de Sibérie ».
Il voyage la plupart du temps par ses propres moyens, c’est-à-dire sans le soutien de la technique moderne, en totale autonomie. Ses expéditions sont financées par la réalisation de documentaires, par des cycles de conférences et par la vente de ses récits d’expédition.
L’écrivain :
Sylvain Tesson écrit également des nouvelles. Il signe de nombreuses préfaces et des commentaires de films. Il collabore à diverses revues. On peut retrouver ses blocs-notes mensuels dans le magazine Grands reportages.
Depuis 2004, il multiplie les reportages pour Le Figaro Magazine avec le photographe Thomas Goisque et le peintre Bertrand de Miollis. Il signe plusieurs documentaires pour la chaîne France 5.
À la fin des années 1990, il anime sur Radio Courtoisie, en collaboration avec Alexandre Poussin, une émission consacrée à l’aventure.
Il obtient le prix Goncourt de la nouvelle en 2009, pour Une vie à coucher dehors et le prix Médicis essai en 2011 pour Dans les forêts de Sibérie.
En 2010, il est président du jury du Livre pour la Toison d’or du livre d’aventure, attribué cette année-là à Élodie Bernard pour Le vol du paon mène à Lhassa, Tesson parlant du livre comme d’une « fenêtre ouverte sur le monde ».
En juin 2012, il est reçu parmi les écrivains de marine, assimilé au grade de capitaine de frégate et peut embarquer sur des bâtiments de la Marine nationale.
Il est brièvement chroniqueur littéraire dans l’émission Le Grand 8 fin 2012, sur la chaîne D8.
Fin 2012, il entreprend un voyage de Moscou à l’hôtel des Invalides à Paris afin de refaire à moto et side-car Oural le trajet de la retraite de Russie menée par Napoléon Ier deux siècles plus tôt.
À l’été 2017, France Inter lui propose de concevoir une série de huit émissions d’une heure chacune, intitulée « Un été avec Homère », lors desquelles il propose sa lecture et son analyse d’Iliade et d’Odyssée. Ces émissions donneront lieu l’année suivante à la parution d’un livre homonyme (Un été avec Homère) qui sera l’essai le plus vendu en 2018 — et le sixième livre toutes catégories confondues le plus vendu cette année-là —, selon le palmarès annuel L’Express-RTL-Tite Live (classant les ouvrages francophones parus dans l’année en grand format).
Le « stégophile » :
Sylvain Tesson est « stégophile » depuis son adolescence. Il a lui-même conçu ce néologisme synonyme du plus courant « toiturophile » pour nommer l’activité consistant à monter sur les toitures, dans son cas essentiellement celles des cathédrales.
Surnommé « le prince des chats » au sein d’un cercle d’acrobates, il passait des nuits entières sur des clochers et des flèches : à Notre-Dame de Paris, au Mont-Saint-Michel, à la basilique Sainte-Clotilde à Paris, et sur d’autres monuments (principalement des églises) à Orléans, Argentan, Reims, Amiens ou encore Anvers.
Pendant plusieurs années, le 10 mars, date anniversaire du soulèvement tibétain de 1959, il pavoisait d’un drapeau tibétain un lieu symbolique de Paris. En 2008, il aide Robert Ménard à escalader la façade sud de Notre-Dame pour que celui-ci puisse se cacher sous la toiture en attendant le passage de la flamme olympique. « C’était une manière d’exprimer ma compassion pour la souffrance du peuple tibétain », dira-t-il. Avec d’autres grimpeurs, il participe au déploiement de deux banderoles de Reporters sans frontières sur Notre-Dame puis depuis le premier étage de la tour Eiffel.
Le 20 août 2014, il chute de près de 10 mètres en escaladant la façade d’une maison à Chamonix, alors qu’il séjournait chez son ami Jean-Christophe Rufin avec qui il pratique l’alpinisme. Victime d’un sévère traumatisme crânien et de multiples fractures, il est hospitalisé à Annecy et placé en coma artificiel. Réveillé huit jours plus tard, il n’a aucune séquelle neurologique. Trois mois après cet accident voilà comment il décrit cette épreuve : « Ces trois mois de repos, de sobriété, de silence, d’examen de moi-même ont été bénéfiques. Ma vie était un carnaval endiablé et légèrement suicidaire, il était bon de ralentir un peu les chaudières intérieures, de descendre du train. Je conserve une paralysie de la face qui me donne un air de lieutenant prussien de 1870. J’ai aussi perdu l’ouïe à l’oreille droite mais, étant partisan du silence, que René Char appelait “l’étui de la vérité”, je ne m’en plains pas. Notre société est devenue hystérique et bruyante ».
Il revient alors aussi sur ce que la stégophilie était pour lui : « L’alpinisme permet d’accroître l’intensité de l’existence. Ce qui se passe en termes de sensations, le temps d’une ascension, peut être équivalent à dix années de vie. Pour moi, les façades des immeubles étaient des parois, les rues des vallées, les toitures des plateaux et les aiguilles des églises. Je finissais par voir les villes comme un massif. Il y avait une distorsion du regard. Ça fait une bonne vingtaine d’années que j’aurais dû m’écraser. Il y a une espèce de démon qui s’est épanoui en moi. C’est une escalade totalement adolescente, peu recommandable, plus proche de la roulette russe que de l’alpinisme. Ça me plaisait beaucoup de vivre tout le temps sur ce fil. Jusqu’au jour où ça s’est mal terminé ».
Le Wanderer :
Ce mot allemand, au sens propre « voyageur », « touriste », « excursionniste », aujourd’hui plus particulièrement « randonneur », est un surnom qui fut en son temps attribué à Goethe. Sylvain Tesson dans son Petit traité sur l’immensité du monde reprend ce terme de nombreuses fois. Il évoque le voyageur sans attache, qui n’attend rien du monde, mais se contente de le parcourir, de faire la route, solitaire, soumis aux besoins de son corps et sans « rien attendre du chemin qu’il emprunte ».
Selon Sylvain Tesson : « Seuls peuvent vivre comme le vrai Wanderer ceux que nul lien n’attache, capables de répondre à l’appel du dehors sans accorder un regard à ce qu’ils abandonnent ». Plus généralement, la notion de Wanderung est un thème bien connu dans la poésie romantique allemande.
Œuvre :
Récits de voyage :
- 1996: On a roulé sur la terre, avec Alexandre Poussin, Laffont
- 1998: Himalaya : visions de marcheurs des cimes, Transboréal
- 1998: La Marche dans le ciel : 5 000 km à pied à travers l’Himalaya, avec Alexandre Poussin,
- 2001: La Chevauchée des steppes : 3 000 km à cheval à travers l’Asie centrale, en collaboration avec Priscilla Telmon
- 2004: L’Axe du loup : de la Sibérie à L’Inde, sur les pas des évadés du Goulag
- 2006: Éloge de l’énergie vagabonde
- 2015: Berezina, Guérin
- 2016: Sur les chemins noirs, Gallimard
- 2017 : Une très légère oscillation, Éditions des Équateurs
- 2017 : En avant, calme et fou, avec Thomas Goisque, Albin Michel
- 2018: Un été avec Homère
- 2019: Notre-Dame de Paris – Ô reine de douleur
- 2019: La Panthère des neiges
Albums photographiques :
- 2002: Carnets de steppes : à cheval à travers l’Asie centrale, en collaboration avec Priscilla Telmon
- 2005: Sous l’étoile de la liberté. Six mille kilomètres à travers l’Eurasie sauvage (photographies de Thomas Goisque)
- 2007: L’Or noir des steppes : voyage aux sources de l’énergie, en collaboration avec Thomas Goisque (photographies)
- 2008: Lac Baïkal : visions de coureurs de taïga, en collaboration avec Thomas Goisque (photographies)
- 2009: Haute Tension : des chasseurs alpins en Afghanistan – photographies de Thomas Goisque et illustrations de Bertrand de Miollis
- 2012: Sibérie ma chérie – photographies de Thomas Goisque et illustrations de Bertrand de Miollis
- 2017: En avant, calme et fou, en collaboration avec Thomas Goisque (photographies)
- 2018: Tibet, Minéral animal, en collaboration avec Vincent Munier (photographies)
Dessins humoristiques :
- 2004: Les pendus
Essais :
- 2000: Les Métiers de l’aventure et du risque
- 2004: Katastrôf !, Bréviaire de survie français-russe
- 2004: Les Pendus
- 2005: Petit traité sur l’immensité du monde
- 2011: Dans les forêts de Sibérie – Prix Médicis essai 2011
- 2012: Géographie de l’instant – Nouvelles
- 2000: La Seconde Côte d’Adam
- 2002: Nouvelles de l’Est
- 2004: Chroniques des bords du Rhin
- 2004: Les Jardins d’Allah
- 2008: Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages
- 2009: Une vie à coucher dehors – Prix Goncourt de la nouvelle 2009
- 2010: Vérification de la porte opposée
- 2011: Ciel mon moujik ! Manuel de survie franco-russe
- 2011: Aphorismes dans les herbes et autres propos de la nuit – Dessins humoristiques
- 2012 : Géographie de l’instant
- 2014: S’abandonner à vivre – Aphorismes et lexiques
- 2017: Une très légère oscillation
- 2018: Un été avec Homère
Nouvelles :
- 2000 : La Seconde Côte d’Adam, dans Histoires de montagnes, collectif, Sortilèges
- 2002 : Nouvelles de l’Est
- 2004 : Chroniques des bords du Rhin
- 2004 : Les Jardins d’Allah
- 2009 : Une vie à coucher dehors – Prix Goncourt de la nouvelle et Prix de la nouvelle de l’Académie Française en 2009
- 2010 : Vérification de la porte opposée
- 2014 : S’abandonner à vivre – janvier 2014
Filmographie :
- Les Chemins de la liberté – 2004, 54 min, coréalisé avec Nicolas Millet et distingué par les Écrans de l’aventure (prix du jeune réalisateur 2004)
- 6 mois de cabane au Baïkal – 2011, 51 min, coréalisé avec Florence Tran
- Silex and the City – 2014, Sylvain Tesson apparaît dans le rôle d’un lémurien dans l’épisode « Abilix le Gaulois ».
- 2013: Sylvain Tesson, une liberté vertigineuse…, 52 min, réalisé par Bernard Laine, Montagne TV.
- 2017: Octobre blanc, Sylvain Tesson sur les sommets de la révolution, 52min, réalisé par Christophe Raylat, Nomade production
- 2018: Les îles éparses avec Sylvain Tesson, 52 min, réalisé par Christophe Raylat, Nomade productions
Adaptation cinématographique :
- Dans les forêts de Sibérie (film) (2016), de Safy Nebbou
Distinctions :
- 2009 : Prix Goncourt de la nouvelle pour Une vie à coucher dehors
- 2011 : Prix Médicis essai pour Dans les forêts de Sibérie
- 2015 : Prix de la page 112 pour Berezina
Prix des Hussards pour Berezina