« Vers le soleil », c’est l’histoire d’une famille en apparence ordinaire, mais en réalité très particulière, qui part en vacances en Toscane, et dont les mensonges et secrets volent en éclats lorsque la mère est portée disparue dans l’effondrement du Pont de Gênes, en août 2018.
Avec cette intrigue résolument prenante, Julien Sandrel signe un roman lumineux sur la paternité et les liens profonds qui peuvent unir un parent et un enfant.
Le titre du roman vient d’un proverbe maori que j’ai cité en exergue et qui résume bien l’esprit de cette histoire : « Tourne–toi vers le soleil, et l’ombre sera derrière toi »… Parfois, au cœur d’une épreuve, il suffit de changer de perspective, de se tourner vers la lumière, pour apercevoir une issue.
14 août 2018, le pont traversant Gênes s’effondre. Terrible réalité. L’auteur prend pour décor cet événement pour raconter une histoire de famille. Atypique. Basée sur un mensonge. La famille, c’est celle que l’on choisit. On ne naît pas père, on le devient, peu importe les liens du sang.
Sienna n’a jamais connu son père. Sa mère Tess décide d’engager un comédien pour jouer ce rôle. Elle a vu un reportage sur des comédiens au Japon pour clients privés, qui selon la demande joue le rôle d’un proche imaginé. Tout ce qu’elle veut c’est une figure masculine pour Sienna. Sacha doit prétendre être un ami du père de sa fille. Un travail incongru que Sacha finit par accepter.
Après 3 ans de cette « comédie », la petite famille décide en août 2018 de partir en Italie pour les vacances. Sacha et Sienna partent avant Tess qui doit terminer deux commandes à son magasin de fleurs. Elle les rejoindra le 14 après avoir fait une étape chez sa meilleure amie à Gênes. Mais un effroyable grondement ébranle la maison, et tout s’écroule au-dessus d’elle. Une longue portion du pont de Gênes vient de s’effondrer, enfouissant toute la zone et la maison construite sous le pont. Tess est portée disparue.
Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c’est tout leur univers commun qui vole en éclats. Tous leurs mensonges aussi.
Alors que de dangereux secrets refont surface, Sacha sait qu’il n’a que quelques heures pour décider ce qu’il veut faire si Tess ne sort pas vivante des décombres : perdre pour toujours cette enfant de 9 ans dont il n’est pas l’oncle et avec laquelle il n’a aucun lien légal… ou écouter son cœur et s’enfuir avec elle pour de bon?
En attendant, il décide de cacher la vérité à la petite fille, et de la protéger coûte que coûte.
L’auteur :
Julien Sandrel est un auteur français, né en 1980 à Hyères dans le sud de la France.
Son premier roman, « La Chambre des merveilles », est devenu un phénomène mondial : vendu dans plus de 25 pays, a connu un succès phénoménal en librairie, et obtenu plusieurs prix littéraires, dont le prix Méditerranée des lycéens 2019. Il est en cours d’adaptation au cinéma par la réalisatrice Lisa Azuelos et l’actrice Alexandra Lamy.
Pendant 15 ans, il a travaillé en entreprise, il a écrit des histoires pour des marques françaises. Il se consacre maintenant entièrement à l’écriture.
En 2019, il publie « La vie qui m’attendait ».
En 2020, il publie « Les étincelles » juste avant le début de la pandémie du coronavirus.
Il vit à Paris avec sa femme Mathilde et ses deux enfants Alessandro (12 ans) et Éléonore (8 ans).
Œuvre
- La Chambre des merveilles, Calmann-Lévy, 2018
- La vie qui m’attendait, Calmann-Lévy, 2019
- Les étincelles, Calmann-Lévy, 2020
- Vers le soleil, Calmann-Lévy, 2021
Prix et récompenses
- Prix Méditerranée des lycéens 2019
- Prix des lecteurs U 2019