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… vu par Arlette

Paje Antoine ♦ Et il me parla de cerisiers, de poussières et d’une montagne…

Et il me parla de cerisiersOn peut passer toute sa vie dans la peur. Souvent inconsciente certes, mais nous avons tous peur. Peur de tout, mais surtout et avant tout peur de nous.

Peur de ce que nous pourrions trouver si nous laissions tomber ces barrières que nous nous imposons. Nous construisons des murs autour de nous, posons chaque brique patiemment : elles sont la barrière qui nous empêche de nous réaliser, la barrière qui nous empêche de dire « je t’aime », la barrière qui nous empêche d’être ce que nous sommes véritablement au fond de nous, celui que nous n’osons pas montrer, par peur encore une fois. Peur d’être abandonné, peur de ne pas être aimé, peur d’être jugé, peur de tomber…

 Nos peurs sont multiples, et omniprésentes, nous empêchant de réaliser ce que pourrait être notre vie si nous lâchions enfin prise. Mais si nous parvenons à en prendre conscience, nous trouverons alors en nous la force de faire tomber ces barrières, d’abattre ces murs qui nous enferment dans une solitude et un « non-bonheur » que nous cherchons pourtant à fuir à tout prix.

    Paul Lamarche raconte son histoire : Comment il a réussi à se tenir debout et non plus à ramper. Bref, pour se mettre à vivre.

Le héros de ce roman écrit à la première personne. Paul est un homme soumis à ses peurs « intérieures », sans même en avoir conscience, qui se serait mis en colère si on lui avait étalé sous le nez l’ampleur de la trouille qui le menait. Lui, peur ? Certainement pas. Il fallait donc qu’il en prenne conscience tout seul.

C’est un jeune homme qui a les dents longues, qui aime avant tout l’argent et se faire de l’argent facilement quitte à écraser les autres. Il trouve donc une idée qui va se révéler des plus brillantes : le tourisme médical. Il pensait avoir pris la bonne route, vivre comme il l’entendait jusqu’à ce qu’il soit mis en garde à vue pour un incident assez étonnant lors d’une virée festive aux Etats-Unis. Il va faire en prison une rencontre qui va changer le cours de sa vie. Revenu en France, il va changer son mode de vie, réussir professionnellement jusqu’à ce qu’il rencontre deux autres personnes qui vont finir par opérer un changement total en lui et le libérer pour de bon de toutes ces peurs qui lui entravaient l’existence. Paul admettra enfin que les peurs ont mené sa vie jusque-là.   On ne peut marcher que lorsqu’on dépasse les craintes qui nous entravent tous et nous empoisonnent. La vie est au bout du chemin.

 

Un roman sur la description des mécanismes qui font que nos propres peurs intérieures sont les moteurs de nos propres malheurs. Roman tour à tour parabole moderne de la découverte de soi, récit d’une amitié profonde et histoire d’amour incandescente.

L’auteur :

Antoine Paje est né en septembre 1971 à Paris.

Diplômé de l’ENSIA, devenue Agro-Paris-Tech, il a été gérant de société et a travaillé plusieurs années avec l’étranger. Peu à peu, il prit conscience qu’il passait à côté d’une chose fondamentale, une chose que des rencontres avaient tenté de lui faire sentir, semant des graviers qu’il persistait à ne pas voir. Antoine n’était pas heureux. Pourtant, il n’était pas non plus malheureux. Un jour, il comprit qu’il n’habitait pas en lui-même. Il comprit qu’il ne faisait qu’effleurer la surface des êtres, dont lui. Antoine prit enfin le chemin tracé par les graviers et sut qu’il avait toujours eu peur, sans même s’en douter.

Et il me parla de cerisiers, de poussières et d’une montagne est son premier roman

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