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… vu par Arlette

Norebäck Elisabeth ♦ Rien qu’à moi

« Deux mères éperdues : Stella et Kerstin, les deux génitrices qui prétendent qu’Isabelle/Alice est leur fille. Une fille disparue. Qui est vraiment sa mère ? ».

Stella Widstrand est une femme comblée. Elle a un mari et un fils, Henrik et Milo 13 ans, qu’elle aime plus que tout au monde, Et elle est enfin apaisée. Vingt ans plus tôt, sa fille Alice a disparu sur une plage, lors de vacances en famille à la mer, dans des circonstances jamais élucidées. Tout laissait à penser qu’Alice s’était noyée, mais son corps n’a jamais été retrouvé. En vain, Stellea a remué ciel et terre pour la retrouver. Puis elle a choisi d’avancer.

Mais la petite vie tranquille de cette psychothérapeute vole en éclats le jour où elle reçoit une jeune patiente, nommée Isabelle. Elle est convaincue qu’Isabelle n’est autre que sa fille, Alice car elle ressemble en effet de façon troublante à sa fille et Stella a toujours été convaincue au fond d’elle, qu’Alice était vivante. Mais ne prend-elle pas ses désirs pour des réalités ?

Commence alors une pente douce vers la folie ! Car Isabelle a quelque petits soucis ! Rien de grave et de très original pour une jeune adulte, quittant une mère étouffante et faisant le deuil de son père.

Voyant sa fille changer et avoir des réactions inhabituelles, Kerstin, mère surprotectrice, voire envahissante, va tout faire pour que cette dernière arrête la thérapie ou lui faire réaliser que les questions qu’on lui pose sont bien trop personnelles et intrusives !… D’autant plus que la psychologue va jusqu’à prendre Isabelle/Alice en filature durant son temps libre et qu’elle a une plainte pour harcèlement déposée par l’une de ses patientes ! Kerstin ne voit donc pas du bon oeil cette mystérieuse Stella. Celle-ci va effectivement devenir de plus en plus paranoïaque, anxieuse, à vif et déterminée à retrouver sa fille quoi qu’il lui en coûte… Elle n’hésitera donc pas à mentir à son mari, à douter de son entourage ou de tout plaquer pour mener l’enquête ! On assiste à sa démence progressive et de plus en plus importante, si bien que l’on se demande si son intuition première est vraie ou si c’est la folie qui la déboussole totalement !

Elle a une haine profonde en elle et se force à vivre chaque moment social, chaque échange… Mais Isabelle, c’est une jeune femme qui veut bien faire, qui découvre ce qu’est la vie étudiante et indépendante ! Et elle rencontre sa colocataire et nouvelle meilleure amie ainsi que son petit ami !

Quand elle se retrouve face à Stella, elle parle de haine, de colère envers une personne de sexe féminin mais de qui parle-t-elle ? De Stella ? De sa mère ? Et qui est réellement sa mère ?

L’auteur :

Elisabeth Norebäck vit à Stockholm avec son mari et ses trois enfants.

Diplômée d’une maîtrise en sciences du génie du KTH Royal Institute of Technology, en sciences de l’ingénieur, elle a commencé à écrire lors de son congé maternité avant de se consacrer à plein-temps à l’écriture.

Elisabeth Norebäck lit beaucoup de romans à suspense et aime regarder des séries télévisées policières et policières.

« Rien qu’à moi » est son premier roman.

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