L’histoire se passe sur un petit paquebot. Le Commodore Randolph Weed a acheté un navire, le Royal Mermaid, qu’il a fait retaper pour une petite fortune, et ce, dans le but de réaliser son rêve : devenir capitaine d’un bateau de croisière.
Afin de se faire connaître, son directeur de croisière, Dudley Loomis, organise un voyage de trois jours, départ de Miami jusqu’aux Caraïbes. Un séjour qu’il offre généreusement à des donateurs. Quoi de mieux pour remercier un groupe choisi de personnalités qui, chacune à leur façon ont su améliorer le sort d’autrui dans le monde qu’une petite croisière gratuite de quatre jours durant les fêtes de fin d’année ?
C’est ce que le commodore Randolph Weed et son chargé de relations publiques, proposent. Ils organiseront cette « Croisière de Noël » à bord du Royal Mermaid, pour son inauguration. Ils espèrent ainsi se faire une bonne publicité et vendre rapidement les places pour les voyages suivants.
Seulement, entre les ratés administratifs, les soucis de personnel, des vols et autres… on se doute que la traversée sera inoubliable pour ses passagers, mais certainement pas de la façon dont ils l’avaient imaginé. Et le Commodore est loin d’imaginer que son neveu Eric cache deux malfaiteurs qui comptent bien échapper aux autorités. Le climat n’est pas plus doux et la coisière prend vite une sombre tournure lorsqu’un des voyageurs disparaît en pleine mer…
On découvre au fil des pages les passagers : la romancière un peu détective Alvirah Meehan accompagnée de son mari et de quatre amis, le vieux Crater qui cache bien son jeu, la charmante Ivy, les insupportables Fredericka et Gwendolyn qui essaient de se rendre utile, dans leur cas jamais le proverbe l’enfer est pavé de bonnes intentions n’a aussi bien correspondu.
L’auteur :
Mary Higgins plus connue sous le nom de Mary Higgins Clark est née aux États-Unis le 24 décembre 1929 à New York, dans une famille d’immigrants irlandais. Elle revendique l’influence de ses origines sur son écriture de cet héritage culturel : « Les Irlandais sont des conteurs-nés » rappelle-t-elle souvent.
Et pourtant, rien ne prédestinait Mary Higgins Clark à devenir écrivain.
Elle a dix ans quand son père meurt d’une attaque, laissant sa femme très démunie pour élever la petite Mary et ses deux fils.
Malgré de brillantes études, Mary, à la sortie du lycée, s’inscrit dans un cours de secrétariat pour trouver du travail le plus rapidement possible, afin d’aider sa famille.
Pendant trois ans, elle travaille dans une agence de publicité comme hôtesse d’accueil.. Une envie de voyages la pousse à s’engager comme hôtesse de l’air à la Pan Am.
Elle y restera un an avant d’épouser, à l’âge de 20 ans, Warren Clark, qu’elle connaît depuis l’âge de seize ans. Peu après son mariage, elle commence à écrire des nouvelles qu’elle envoie aux journaux. Les refus sont nombreux mais Mary s’obstine et, en 1956, » Extension Magazine » publie enfin une de ses nouvelles.
Warren Clark meurt d’une crise cardiaque en 1964, la laissant seule avec cinq enfants dont une fille, Carol, elle-même écrivain sous le nom de Carol Higgins Clark, tandis que sa belle-fille Mary Jane Clark est elle aussi auteur de romans policiers et de comédies romantiques.
Mary retrouve du travail. Elle écrit alors des scripts pour la radio et son premier livre, une biographie de George Washington, qui n’a aucun succès. Elle décide alors d’essayer un autre genre, le suspense. Son premier roman « La maison du guet » devient tout de suite un best-seller. Le succès accompagnera tous ses livres par la suite.
En France, les éditions Albin Michel publient en 1979 « La Nuit du Renard » qui obtient le Grand prix de littérature policière, donnant par la même occasion le coup d’envoi à la collection Spécial Suspense qui compte à ce jour 22 des 26 livres écrits par Mary Higgins Clark.
Après ses premiers succès, Mary Higgins Clark qui s’était beaucoup consacrée à l’éducation de ses enfants, décide de rattraper le temps perdu : elle entre à l’Université de Fordham au Lincoln Center dont elle ressort cinq ans plus tard avec un diplôme de philosophie.
En 1986, elle préside l’International Crime Congress, à New York, et en 1987, le Mystery Writers of America
Elle a par ailleurs présidé en 1988 l’International Crime Congress, à New York.
En 1987, elle était présidente du Mystery Writers of America dont elle a été un membre actif pendant de nombreuses années.
En 1996, elle s’est remariée avec John J. Conheeney, un ancien directeur de chez Merrill-Lynch. Ils habitent à Saddle River dans le New Jersey, possèdent un appartement à New York dans Manhattan et des maisons de campagne à Spring Lake (New Jersey) et Dennis (Massachusetts).
La reine du suspense est l’auteur féminin du genre qui vend le plus de livres aux Etats-Unis : plus de 50 millions en hard cover.
Ses romans sont des best-sellers dans le monde entier, en France notamment avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus dans l’édition d’origine. Mary Higgins Clark a reçu en 1980 le Grand Prix de Littérature policière pour La Nuit du renard et en 1998 le Prix du Festival du film de Deauville. En 1999, un sondage paru dans le monde la donnait en seconde position des auteurs les plus lus par les jeunes de 18 ans.
En 1998, elle reçoit le prix du Festival du cinéma américain de Deauville. En France, elle a vendu plus de 20 millions d’exemplaires en édition d’origine. En 1999, un sondage paru dans Le Monde la donnait en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans.
En 1999, un sondage paru dans Le Monde la place en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans.
Mary Higgins Clark apparaît brièvement dans les téléfilms Un jour de chance de Penelope Buitenhuis, où elle joue le rôle de la grand-mère d’une amie de Nora qu’elle rencontre dans la rue (aux environs de la 35ème minute), et de Souviens-toi de Michael Switzer (en), se présentant en caméo lors d’une garden party comme Mary Clark écrivain, ces téléfilms sont tous les deux des adaptations de ses romans du même nom.