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… vu par Arlette

Delcroix Angelina ♦ Ne la réveillez pas

Un jeu macabre, des pratiques utilisées par des nazis… Une histoire stupéfiante.

L’auteure nous plonge dans l’horreur la plus absolue d’autant plus qu’elle reprend ici les expériences médicales des médecins nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

Elles sont réalisées ici par un véritable psychopathe qui fait entrer toute la petite équipe de policiers dans un jeu macabre notamment l’adjudante Joy Morel particulièrement visé sans que l’on sache pourquoi.

Il prend plaisir à faire souffrir ses victimes, à leur torturer la mémoire pour les pousser à agir sous son contrôle et à accomplir des choses abominables.

18 mars 2016, l’adjudante de gendarmerie Joy Morel s’apprête à partir en vacances quand elle est appelée sur une scène de crime. Un étudiant Mathieu Danieau, est retrouvé mort dans la forêt des Vallières en Seine et Marne. Gravé sur sa cheville, un code : 02F01.

Flic extraordinaire, elle a parfois du mal à l’admettre, ayant été réduite à douter d’elle sans cesse par l’un de ses ex qui l’a réduite à une moins que rien, l’humiliant sans cesse. Pourtant, elle a surmonté tout cela. Mais arrivera-t-elle à surmonter ses pires craintes, celles qu’elle a étudiées durant de long mois pour écrire sa thèse sur la perversion nazie et les horreurs que ces bouchers de l’Histoire, qui se faisaient appeler médecin, ont fait subir à leurs victimes ?

Le même jour, à mille kilomètres de là, Maxime, jeune étudiant de 25 ans, se rend sur la tombe de sa mère. C’est lui qui, il y a un an, l’a retrouvée, égorgée. Un meurtre horrible, resté irrésolu, dont il ne réussit pas à se remettre. Cauchemars et flash-backs le hantent quotidiennement. Christelle, une amie venue le soutenir, remarque sur le côté de la plaque commémorative une étrange inscription : 00F14 – DEBUT DU JEU.

Sur le moment elle ne lui dit rien et décide de revenir avec le lieutenant Donelli de la brigade de recherche de Nice pour lui montrer et avoir son avis. Trouver les mots « début du jeu » sur la tombe d’une femme assassinée est déroutant et laisse penser que le tueur peut recommencer.

Sans le savoir encore, ces deux personnages sont loin d’imaginer que le cauchemar ne fait que commencer ou … recommencer.

Christelle est inquiète car elle n’a plus de nouvelles de Max depuis quelque temps. Elle finit par recevoir un sms de lui ce qui pourrait la rassurer mais son contenu est étrange : « Bienvenue dans le jeu. Règle °1 : ceux qui entrent dans la partie ne peuvent pas la quitter avant la fin ».

Puis, c’est Joy Morel, l’une des policières de la brigade des Meaux, chargées de l’enquête, qui reçoit glissé dans son courrier ce message : « 02F01 : Le deux cherche les uns à travers l’origine. Affaibli. Disparu. Mort ? Le jeu a commencé, que le meilleur gagne, Joy ! » Cette enquête la met sur les nerfs car elle est personnellement nommée et ce codage lui rappel un mémoire sur lequel elle a travaillé.

Puis le lieutenant Donelli reçoit un colis chez lui contenant un crâne. Le code « 01F02 » est gravé sur l’os temporal.

Une autre victime est retrouvée dans un dortoir d’un ancien orphelinat. Un morceau de tissu où était inscrit à la peinture fraiche : « 07H03 »

Les victimes vont continuer à se multiplier avec un code et un mode opératoire bien particulier. La personne se cachant derrière tout ça joue vraiment avec eux et met leurs nerfs à rude épreuve.

Qui se cache derrière ce jeu ? Quelles en sont les règles ? Et surtout, qui en réchappera ?

Commence alors une course contre la montre pour stopper l’hémorragie de cadavres.

La particularité du tueur : s’insinuer dans l’esprit de ses adversaires au point de réveiller en eux une confusion psychique frôlant dangereusement la folie.  Intelligence sadique, modes opératoires troublants et variés : la lucidité des enquêteurs va être sérieusement entravée.

Et si leur pire ennemi n’était pas le tueur…

 

L’auteur :

Angélina Delcroix, née en 1978 à Luchon (France), est une écrivaine, auteure de roman policier.

Elle envisage de faire l’École de Gendarmerie pour travailler dans la police scientifique, mais après une Licence de Génétique et des études en Psychothérapie, elle exerce comme psycho-praticienne aux Magnils Reigniers, en Vendée et consacre son temps libre à sa passion, l’écriture. Forte de ses diplômes, elle choisit le genre thriller psychologique, gardant toujours à l’idée la préparation d’un diplôme en Criminologie.

Après avoir exercé plusieurs années en cabinet de psychothérapie, elle a préféré se reconvertir et s’orienter vers une aide plus concrète. En 2016, elle s’installe en toute indépendance comme aide à domicile agréée et accompagne les personnes en souffrance psychologique.

Elle est une femme plutôt solitaire, curieuse, créative et passionnée. Elle aime l’écriture, la lecture, la photographie et la création. Ce qui la caractérise peut-être le plus, c’est son besoin quasi vital de nature et de calme pour se ressourcer, et sa difficulté à exister en groupe.

Le genre qui la fait vibrer reste le thriller. Elle se laisse énormément porter par les livres de Franck Thilliez, de Maxime Chattam, et plus récemment ceux de Jacques Saussey, Claire Favan et Olivier Norek

Elle a toujours écrit, dans un premier temps pour ses proches, que ce soit pour faire parler ses émotions ou réveiller celles des autres. Elle a commencé à écrire des romans il y a 10 ans, et pour la première fois, elle ose présenter un manuscrit car elle a décidé que celui-ci ne resterait pas dans le fond de mes tiroirs.

Deux romans qui rencontrent le succès : « Ne la réveillez pas » qui paraît en 2017 aux Éditions Nouvelles Plumes, dans lequel l’auteure crée le personnage de Joy Morel, adjudante, suivi par « Si je serai grande » en 2018.

Il y a beaucoup d’elle en Joy. Elle dit que : « ce qui est assez magique, c’est que j’ai créé Joy et c’est maintenant elle qui me fait cheminer psychologiquement au fil de mes écrits. »

Angelina Delcroix se consacre désormais entièrement à l’écriture puisqu’en 2019, sort son 3ème roman, « Un peu, beaucoup…jusqu’à la mort ». Elle commence à écrire à 9 heures et ferme l’ordinateur à 16 heures. Ce qui lui permet de profiter pleinement de ses enfants toute la soirée. Ce temps avec eux est indispensable à son équilibre.

Mariée, elle est mère de deux enfants.

 

Œuvre :

Série Joy Morel, adjudante de gendarmerie et son équipe

  1. Ne la réveillez pas (T-1) – (Éd. Nouvelles Plumes – 2017)
  2. Si je serais grande (T-2) – (Éd. Nouvelles Plumes – 2018)
  3. Un peu, beaucoup…jusqu’à la mort (T-3) – (Éd. Nouvelles Plumes – 2019)

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