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Cheng François ♦ La joie

La joieUne méditation sur la joie.

 » Le temps de Noël approche, les croyants célébreront la Sainte Naissance. Une fête qu’accompagne son cortège de cadeaux, de festins et de réjouissances. Nous aimerions, pour notre part, donner de la joie une définition plus radicale elle surgit dans ces moments privilégiés où nous avons la nette sensation de renaître à la vie, ou d’accéder à un nouvel état de vie, soudain délivré des anciennes chaînes. Cela suppose que nous soyons auparavant passés par l’épreuve, la privation, la dépossession, par une sorte de mourir à soi.  » [François Cheng]

En quelques pages, François CHENG capte l’essentiel d’une joie profonde et légère à la fois, jaillissant dans un élan vibrant et créateur. C’est une joie qui met en mouvement, qui anime et ressource. C’est un chant, une danse, un sourire de l’être.

L’auteur :

François ChengFrançois Cheng, (nom originel chinois : Cheng Chi-Hsien – 程纪贤 – « « Qui embrasse l’Unité », Chéng Bàoyī en transcription phonétique pinyin), né le 30 août 1929 en Chine, à Nanchang, dans la province de Shandong, non loin du yang Tsé et des brumes du Mont Lu, est un écrivain, poète et calligraphe chinois naturalisé français en 1971.

Issu d’une famille de lettrés et d’universitaires – ses parents comptaient parmi les premiers étudiants boursiers envoyés aux États-Unis après des études à l’Université de Nankin, François Cheng arrive à Paris avec ses parents en 1948 lorsque son père obtient un poste à l’Unesco.

L’année suivante en 1949, alors que sa famille émigre aux États-Unis en raison de la guerre civile chinoise, il décide de s’installer définitivement en France, motivé par sa passion pour la culture française. Il se consacre à l’étude de la langue et de la littérature françaises en vivant dans le dénuement et la solitude avant de faire, dans les années 1960, des études universitaires, en préparant un diplôme de l’École pratique des hautes études (EPHE). Il se lance aussi dans des traductions en chinois de poèmes français (Baudelaire, Rimbaud, René Char, des surréalistes…), puis celles de poèmes chinois en français.

Tout d’abord, il publie de la poésie en chinois à Taïwan et à Hong Kong.

Ce n’est que tardivement (en 1977) qu’il écrit en français, sur la pensée, la peinture et l’esthétique chinoises et aussi des ouvrages poétiques. Jugeant avoir acquis assez d’expérience, il peut ensuite se lancer dans l’écriture de romans. Il publie également un album de ses propres calligraphies.

Il a reçu en 1998 le prix Fémina pour son premier roman Le dit de Tianyi publié par Albin Michel et le prix André Malraux du livre d’art pour Shitao : la saveur du monde (Phébus).

Depuis 2008, il est membre du comité d’honneur de la Fondation Chirac, créée pour agir en faveur de la paix dans le monde. Il est également membre d’honneur de l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), une association multiconfessionnelle qui œuvre à la préservation et au rayonnement du patrimoine cultuel français.

En 2000, il reçoit le prix Roger Caillois pour ses essais et son recueil de poèmes Double Chant. En 2001, François Cheng reçoit le Grand Prix de la francophonie de l’Académie française. Le 13 juin 2002, il devient membre de l’Académie française; premier Asiatique élu, il est le vingtième récipiendaire du fauteuil 34. Il est membre du Haut Conseil de la Francophonie.

Il a été promu Officier de la Légion d’honneur le 1er janvier 2009.

Il est le père de la sinologue Anne Cheng.

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