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… vu par Arlette

Bondoux Anne-Laure ♦ L’aube sera grandiose

Les révélations d’une mère à sa fille, le temps d’une nuit, dans une cabane au bord d’un lac. On y parle d’amour filial et maternel, de musique, de sport (vélo et natation), de handicap, de solitude, d’héritage, de secrets.

Un récit plein de poésie et d’humanité.

Quand Nine apprend que ce soir, elle n’ira pas à la fête du lycée, LA soirée de l’année, elle est en colère et elle en veut terriblement à sa mère Titania qui en a décidé autrement. Cette dernière, une mère un peu fantasque, qui se contente de si peu et célèbre auteure de polar, embarque sa fille vers une destination inconnue, une cabane isolée, au bord d’un lac. Il est temps pour elle de lui révéler l’existence d’un passé soigneusement caché.

Elle n’imagine pas encore que la nuit va être longue et blanche, une nuit entière de révélations…. Quand elle va écouter l’histoire que sa mère peut enfin lui raconter, Nine ne sera plus tout à fait la même qu’à leur arrivée…

Qui sont Octo, Orion et Rose-Aimée ? A qui appartient cette mystérieuse cabane ? Et ce vélo rouge, posé sous l’escalier ?

Au fil d’un récit souvent drôle, parfois tragique et bouleversant, Nine découvre un étonnant roman familial. Quand l’aube se lèvera sur le lac, plus rien ne sera comme avant.

Une épopée familiale haletante et jubilatoire, par l’auteur des « Larmes de l’assassin » et de « Tant que nous sommes vivants ». Une belle histoire addictive qui raconte la vie d’une jeune femme un peu paumée vivant dans un squat avec ses trois enfants. Une pauvreté et une errance, certes, mais avec un amour tellement grandiose comme cette aube promise.

  • PRIX VENDREDI 2017 (premier prix national de littérature ado).
  • GRAND PRIX DES LECTEURS DE LA PEEP 2018
  • PRIX VIVEMENT VENDREDI 2018 (prix du Club Ado de la librairie Vivement Dimanche, à Lyon)
  • PRIX DES LECTEURS DU VAR 2018 (catégorie roman jeunesse)
  • PRIX RTS LITTERATURE ADOS 2019
  • PRIX CHRONOS 2019

L’auteur :

Anne-Laure Bondoux, née le 23 avril 1971 à Bois-Colombes, est une écrivaine française, notamment de livres pour la jeunesse.

 Elle a exprimé son désir de devenir écrivain dès l’adolescence. C’était pour elle une activité qu’elle prenait très au sérieux puisqu’il lui arrivait d’écrire des nouvelles, des pièces de théâtre pendant les cours… Ça primait sur le reste et c’était une idée audacieuse car elle voulait en faire son métier, non une activité annexe. Ses parents ne l’ont pas découragée. Ils ont accompagné positivement cette déclaration. Son père, issu d’une famille nombreuse, a dû gagner sa vie très tôt car son propre père était décédé. Il avait écrit un roman qu’il avait envoyé aux éditions Gallimard. Jean Paulhan lui avait répondu. Dans cette lettre manuscrite, il lui donnait des conseils et lui annonçait que, s’il ne publiait pas ce premier roman, il pourrait publier le deuxième. Son père a sans doute été très vexé qu’on ne reconnaisse pas, tout de suite, son talent et il lui a été difficile de poursuivre dans un environnement peu porteur. Il était dessinateur industriel et sa mère était vendeuse aux Galeries Lafayette. En 1968, ils avaient économisé pour prendre une année sabbatique et aller vivre à Aix-en-Provence pour réaliser leurs projets. Sa mère a effectivement obtenu sa capacité en droit, mais Son père a renoncé à écrire et ils ont fait deux enfants ! Elle a été très marquée par ce renoncement et elle a eu l’idée de reprendre le flambeau.

Après un bac littéraire, elle a obtenu une licence en Lettres Modernes à Paris X, Nanterre. Elle s’intéresse particulièrement à l’écriture chez les enfants en difficulté, avec qui elle a monté des ateliers d’écriture qui ont reçu le prix Fondation de France.

Mais elle était très frustrée durant ses études à la fac car elle ne trouvait rien concernant l’écriture créative. Elle voulait écrire pour adultes.

A 18 ans, elle a envoyé son premier roman à 18 éditeurs dont les plus prestigieux : Gallimard, Grasset… Ils ont tous refusé. À 21 ans, son deuxième roman a été refusé et, à 24 ans, après deux ans de travail, son troisième roman l’a été également.

Après avoir écrit un peu de théâtre et quelques chansons, elle devient rédactrice chez Bayard Presse en 1996. Son compagnon, compositeur, travaillait pour Bayard et c’est grâce à lui qu’elle a découvert J’aime Lire et que le déclic s’est produit. Elle a alors écrit trois histoires qu’elle a transmises, avec son CV, à la rédactrice en chef qui les a refusées. En revanche, son CV l’a intéressée et elle a été embauchée pour travailler sur la conception d’un nouveau magazine intitulé Maximum« , devenu DLire, aujourd’hui J’aime Lire Max, dont elle a écrit les premiers numéros. Cela a duré 3 ans et demi.

Ses premiers textes paraîtront dans les revues pour enfants, « Astrapi », « J’aime lire », « Les Belles Histoires »…. C’était une période très exaltante. Elle était payée pour écrire des prototypes d’histoires pour le journal. Par ailleurs, elle continuait à écrire. Ses textes étaient toujours refusés, mais elle recevait des réponses qui lui permettaient de comprendre ce qui n’allait pas. En travaillant pour cette revue, elle a compris le concept de « ligne éditoriale » car elle a dû elle-même lire des manuscrits. Au début, elle mettait un point d’honneur à répondre à chaque auteur en justifiant mon refus. Elle y passait un temps fou et elle a arrêté. Mais cet exercice a été très formateur. À l’automne 2008, elle a envoyé dans cinq maisons d’édition, un nouveau roman pour adultes, refusé lui aussi. Elle a été découragée car elle en ignore les raisons. Elle a appris à travailler son écriture, la capacité à aller jusqu’au bout. Ses cours de littérature l’ont servie.

En 1999, son premier roman, « Noémie superstar », est publié aux Éditions Syros.

Elle a cessé ses activités de journaliste en 2000 pour se consacrer exclusivement à l’écriture.

Ses romans sont traduits dans une vingtaine de langues et ont obtenu de très nombreux prix en France et à l’étranger, notamment le prix Sorcières et le prix France Télévisions en 2004 pour « Les larmes de l’assassin », le Mildred L. Batchelder Honor Book et le ALA Best Books For Young Adults (États-Unis) en 2007, le prix Andersen (Italie) en 2009, le Prix Tam-Tam Je Bouquine 2010 pour « Le Temps des miracles », le Grand prix SGDL (Société des Gens De Lettres) 2015 du roman jeunesse pour « Tant que nous sommes vivants ».

Elle est lauréate en 2017 de la première édition du Prix Vendredi, qui récompense un ouvrage jeunesse pour public adolescent, pour son ouvrage « L’aube sera grandiose », roman jeunesse sur la transmission.

Elle aime rencontrer et échanger avec ses jeunes lecteurs, sur les salons ou dans leurs classes. Des traductions de certains de ses livres existent en chinois, portugais, néerlandais, anglais, slovène, espagnol, roumain, italien, coréen, japonais, slovaque, allemand, turc et catalan.

Ses romans ont obtenu de très nombreux prix en France et à l’étranger, notamment le prix Sorcières et le prix France Télévisions en 2004, le Mildred L. Batchelder Honor Book et le ALA Best Books For Young Adults (États-Unis) en 2007 et 2012 et le prix Andersen (it) (Italie) en 2009.

Anne-Laure Bondoux vit aujourd’hui en région parisienne avec ses deux enfants, une fille et un garçon.

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