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… vu par Arlette

Blaedel Sara ♦ Les filles oubliées

Des femmes violées, certaines tuées après l’acte ou avant. Parmi ces victimes, certaines étaient portées disparues, d’autres non.

Soit les proches n’avaient pas eu le temps de constater leur absence, soit elles étaient censées être mortes et enterrées depuis belle lurette…

Le corps d’une femme est découvert dans une forêt isolée du Danemark. Une cicatrice sur le visage aurait dû rendre son identification facile, mais personne n’a signalé sa disparition

Lorsque Louise Rick, enquêtrice au Département des Personnes Disparues et qui vit au Danemark, se voit chargée de l’enquête, elle lance un appel à témoins et trouve des résonances avec son propre passé puisque les crimes ont eu lieu à proximité de la maison de son enfance. Elle vit avec son fils adoptif, Jonas, adolescent et apprécie l’amitié avec un vieux voisin qui les chouchoute, Melvin. A quarante ans, sa vie sentimentale est dans un creux, alors que sa meilleure amie, Camilla file le parfait amour avec un riche héritier qu’elle va épouser.

Sans qu’on lui demande, on lui a affublé un coéquipier Eik qui a première vue ressemble plus à ne éponge imbibée d’alcool qu’à un bon flic. Mais son professionnalisme est peut-être plus important que quelques verres en trop.

Une femme âgée reconnaît alors la victime qu’elle a connue enfant. Il s’agit d’une certaine Lisemette, qui fut internée autrefois dans un institut spécialisé pour les personnes que l’on disait déficientes mentales. Comme les autres enfants de cette lugubre institution, Lisemette était une « fille oubliée », abandonnée par sa famille. L’enquêtrice fait alors une autre découverte troublante : la victime avait une sœur jumelle. Et toutes les deux sont censées être mortes depuis une trentaine d’années…

 

Implacable, angoissant, paranoïaque : un grand roman de la reine danoise du thriller. 

Polar danois et sylvestre qui reprend des sujets rebattus en littérature policière (violeur/tueur en série, disparitions de jeunes femmes…) mais néanmoins original grâce à l’une des thématiques abordées : la façon dont étaient considérés et traités les handicapés mentaux dans certaines institutions, il y a une trentaine d’années, et peut-être actuellement encore, ailleurs ou dans certains esprits.

Ce roman s’inscrit dans une série qui compte déjà neuf tomes dans son pays. Celui-ci est le septième (il n’est pas rare que les éditeurs étrangers achètent le best-seller) des enquêtes de Louise Rick.

 

L’auteur :

Sara Blaedel est née à Copenhague le 6 août 1964, et a grandi à Hvalsø au Danemark. Elle est la fille du journaliste Leif Blædel et de l’actrice Annegrethe Nissen dont la carrière comprend des rôles dans le théâtre, la radio, la télévision et le cinéma.

Elle a vécu toute son enfance en écoutant sa mère lire à haute voix, les romans d’Agatha Christie. Elle était entourée d’un flot constant d’écrivains professionnels et d’artistes venant à la maison Blædel. Malgré une lutte contre la dyslexie, les livres donnaient à Sara un monde où s’échapper, quand sa nature introvertie exigeait une sortie de l’agitation de la vie.

Sara a essayé un certain nombre de carrières, d’un apprentissage de restaurant à la conception graphique, avant de fonder, en 1993, une maison d’édition appelée « Sara B », où elle a publié des traductions danoises de fiction policière américaine. Elle a aussi travaillé pour la télévision avant de devenir auteur.

A partir de 1995, elle se lança dans le journalisme et y travaille durant 9 ans.

Mais la publication a finalement mené Sara au journalisme en 1995, et elle a couvert un large éventail d’histoires, des procès criminels à la première de Star Wars : Episode I. C’est pendant ce temps – et en skiant en Norvège – que Sara a commencé à préparer les idées pour son premier roman.

La recherche joue également un rôle important dans le processus d’écriture de Sara. Elle croit que l’imagination a ses meilleures chances de prospérer dans le cadre de la réalité. Ainsi, la plupart des emplacements géographiques qui constituent l’univers de Louise Rick sont importés du monde réel. Son appartement est l’ancien appartement de Sara à Copenhague, et elle fréquente les mêmes cafés que Sara.

Un outil essentiel que Sara utilise pour ses recherches et sa préparation est un grand tableau blanc qu’elle a appelé son «mur meurtrier». Le mur d’abattage abrite des croquis du développement de l’histoire, donnant à Sara la stimulation visuelle qui stimule sa créativité. Sara s’appuie également sur une foule d’experts qui offrent des commentaires et des commentaires sur ses romans.

En 2004, elle publie son premier roman « Grønt Støv » (Green Dust) qui remporta la prix « Danish Crime Academy » du premier roman. Elle vit à Copenhague et a été élue meilleure romancière du Danemark quatre fois de suite.

Green Snow est son premier roman policier, le début d’une série avec la commissaire Louise Rick et la journaliste Camilla Lind comme une équipe d’enquêteurs.

Aujourd’hui, Sara vit au nord de Copenhague avec sa famille. Elle a toujours aimé les animaux. Elle aime toujours l’équitation et partage sa maison avec son chat et son Golden Retriever. Quand elle n’est pas occupée à commettre des meurtres brutaux sur la page, elle est ambassadrice de Save the Children et fait partie du jury d’un concours de films documentaires.

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