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… vu par Arlette

Frances Michelle ♦ La remplaçante

Un congé de maternité à hauts risques. Une remplaçante parfaite. Trop ?

Ce livre met l’accent sur la force, parfois destructrice, que les non-dits peuvent avoir sur nos vies. Ce n’est pas seulement les mensonges ou les secrets. Mais simplement ces choses qu’on évite ou qu’on ne pense pas forcément à dire et qui pourtant, même des mois voire des années plus tard, peuvent encore engendrer des dégâts irréparables.

Carrie et Adrian sont mariés depuis une quinzaine d’années et très heureux. Il est un scénariste à succès et elle sa productrice. Ils ont rencontré une réussite immense avec la série Génération rebelle qui a lancé Adrian sur une trajectoire brillante et travaillent sur une nouvelle série.

Productrice à succès, Carrie a un job on ne peut plus stressant. Et les responsabilités qui vont avec. Alors que le couple scénariste/productrice avait décidé de se consacrer exclusivement à leurs carrières, à leur couple, à leur duo professionnel, Carrie tombe enceinte à 42 ans par accident mais, pressée par son horloge biologique, elle refuse d’avorter et très vite décide de garder le bébé comme le lui demande son mari. Elle est aux anges, mais cela semble contrarier Adrian, accaparé par l’écriture d’une nouvelle série. Et, dans cet univers hautement compétitif qu’est la télévision, Carrie regarde avec inquiétude son congé maternité approcher.

Très vite, il faut prévoir quelqu’un pour remplacer Carrie pendant son congé maternité. Liz leur patronne impose que Carrie soit remplacée pour son congé maternité, ce qui la contrarie fortement. Lors de l’entretien d’embauche d’Emma Fox Michelle Frances travaille depuis quinze ans dans le développement de fictions télévisées. Productrice et scénariste, elle est l’auteure de La Petite Amie (L’Archipel, 2018), premier suspense vendu à plus de 250 000 exemplaires en Grande-Bretagne., Carrie sent tout de suite une profonde aversion pour elle, mais elle doit la former. Vive, talentueuse et… ambitieuse, Emma se montre obséquieuse avec ses patronnes, mais surtout intrigue pour se rapprocher d’Adrian et se rendre indispensable. Elle fait l’unanimité et Carrie va mal le vivre, d’autant qu’Adrian n’est pas insensible aux multiples qualités de la jeune Emma… Leur complicité, les aptitudes d’Emma à bien s’entendre et se rendre indispensable à toute l’équipe, très vite, dérangent Carrie, qui voit ainsi la jeune femme profiter de tout le travail qu’elle a accompli.

Carrie commence alors à douter.

Après la naissance du bébé, Emma et Adrian se rapprochent encore plus, il est un père indifférent qui ne s’attache pas du tout à ce bébé qu’il ne désirait pas. Il s’éloigne de plus en plus et qui reste insensible aux charmes du bébé, et qui jamais n’aide la jeune maman fatiguée. Carrie comprend vite que sa place en tant qu’épouse et productrice est menacée tant Emma sait se rendre indispensable à son mari. Elle est bien décidée à sauver son couple et son job.

Mais comment concilier vie professionnelle et vie de couple avec ses responsabilités de mère, surtout dans ce milieu égocentrique et hyper concurrentiel qu’est la télévision ?

Pourquoi son mari passe-t-il de plus en plus de temps avec elle dans leur maison de campagne ? Emma a-t-elle une idée derrière la tête ? Veut-elle prendre la place de Carrie ? Ou plus encore ? Carrie est-elle paranoïaque ou a-t-elle raison de pressentir qu’Emma cherche quelque chose, et que ce quelque chose pourrait bien faire le malheur de Carrie ?

 

L’auteur :

Michelle Frances, de nationalité anglaise, est diplômée de la Bournemouth Film School en Angleterre en 1996 et de l’American Film Institute à Los Angeles en 1998.

Après son retour à Londres, elle a été productrice et scénariste pour des séries télévisés pendant quinze ans. Elle a été productrice associée de la série « Shameless ».

Michelle Frances s’occupe à présent des adaptations littéraires pour la BBC et vit dans le petit comté de l’East Sussex.

Productrice et scénariste, elle est l’auteure de La Petite Amie (L’Archipel, 2018), premier suspense vendu à plus de 250 000 exemplaires en Grande-Bretagne.

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