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… vu par Arlette

Valognes Aurélie ♦ La ritournelle

Dans certaines familles, les repas de fêtes se suivent et se ressemblent : mêmes plats, mêmes convives, mêmes discussions. Sauf cette année. Dans ce roman, c’est une soirée de noël qui ne se passe pas comme prévue.

Et si les repas de famille étaient enfin l’occasion de se dire les choses ?

Il suffit d’un rien pour que les bonnes manières volent en éclat. Entre galères de préparation du repas, non-dits, vieilles rancunes et mauvaise foi, le repas sera l’occasion de régler ses comptes en bonne et due forme!

Dans la famille d’Anne, maman de deux jeunes enfants qui met beaucoup d’énergie à se plier en deux pour satisfaire tout le monde, il y a de nombreuses personnalités toutes singulières.

On y trouve Antoine, le mari, pas fan des tâches ménagères, un peu maladroit, mais aimant.

Mémé est la grand-mère d’Anne, femme âgée, un peu sourde qui assiste aux débats familiaux en ayant toujours l’œil sur ce qu’il en ressort de positif.

Caroline, tata cartouche, c’est la tante d’Anne. Décalée et détachée du regard des autres, elle est l’alliée de sa nièce.

Nadine, c’est la mère d’Anne. Egoïste, exigeante, jamais satisfaite et accrochée aux apparences, elle sait parfaitement faire ressentir son perpétuel mécontentement à sa fille.

Patrick est le père d’Antoine. Il a cette ancienne vision du monde où les femmes s’occupent du ménage et les hommes profitent…

Lucie, la sœur d’Anne et préférée de Nadine, est une femme instable. Elle avance ses idées et convictions avec fougue mais agit souvent à l’inverse.

Finalement, dans cette famille tourbillonnante, il y a Tanguy, le frère d’Anne. Très discret, il est aussi une proie facile pour Nadine qui a toujours des critiques à formuler.

Réunissez toutes ces personnalités un soir de réveillon de Noël et vous obtiendrez un cocktail détonnant, surprenant et plein de rebondissements!

Des dialogues enlevés, des personnages hauts en couleur, Un roman drôle et jouissif ! Avec son talent unique pour saisir le vrai dans les relations familiales, Aurélie Valognes nous plonge dans une famille joyeusement dysfonctionnelle, qui ressemble étonnamment à la nôtre.

 

L’auteur :

Aurélie Valognes, née en 1983 à Chatenay-Malabry dans le département des hauts de Seine est une auteure française de littérature contemporaine. Elle a grandi en région parisienne à Massy avant de faire ses études supérieures à Reims. Elle est issue d’une famille modeste : son père est peintre automobile et sa mère Atsem en maternelle. Elle passe sa jeunesse à Massy, commune voisine dans le département de l’Essonne. Attirée dès l’enfance par le métier d’écrivain, elle va cependant s’orienter vers une école de commerce.

A l’issue de ses études secondaires, elle intègre l’École Supérieure de Commerce NEOMA Business School (ESC Reims) dont elle sort diplômée en 2007.

Aurélie Valognes est spécialisée en communication et en marketing, et a exercé au sein de diverses entreprises (Mars, Procter & Gamble) et pays (Italie, Suisse, France, Belgique, Pays-Bas).

En 2013, la mutation de son mari, cadre chez L’Oréal, à Milan lui fournit cette opportunité. Aurélie décide d’abandonner son travail (cadre marketing dans une multinationale) à Paris et de réaliser son rêve : écrire un livre. Mère de deux petits garçons, elle commence alors ses recherches d’intrigues et de personnages.

La jeune expatriée décide de prendre des cours d’italien et s’inscrit à la bibliothèque de l’Institut de France. Elle se lance ensuite un défi et s’attèle à l’écriture de son premier roman. Sur internet, elle recherche des conseils pratiques et visionne des tutos d’écriture sur Youtube.

Après 4 mois d’un travail intense, elle publie son premier roman, Mémé dans les orties, en juillet 2014 en autoédition sur Kindle Direct Publishing, puis chez Michel Lafon, qui se vend à plus de 300 000 exemplaires et fut traduit dans plusieurs pays (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Corée, Chine, Slovénie…). Cheminement original et réussi pour un premier roman : celui de l’autoédition. La version éditée au Livre de poche sera un des best-sellers de l’année 2016.

Parallèlement, elle retrouve un poste de cadre marketing dans un groupe agroalimentaire. Chez un fabricant de chocolat. Mais leur métier, à elle et à son mari, tous deux cadres supérieurs, ne leur laisse que très peu de temps de liberté. Tous les deux avaient envie d’avoir du temps, de profiter de leurs deux petits garçons… Ils habitaient Milan et adoraient l’Italie, mais lorsque la question d’une mutation en Chine ou au Japon s’est posée, ils ont dit stop.

Lorsqu’il leur a fallu choisir un point de chute, il leur était hors de question de revenir à Paris ni même à Massy, ville de l’Essonne où Aurélie Valognes a passé son enfance. La Bretagne s’est imposée. « Son mari est né à Rennes, ses frères sont à Saint-Malo, ses parents ont une maison à Fréhel. »

Elle publie ensuite un roman chaque année de 2016 à 2020, chacun de ses romans se classant dans les meilleures ventes de l’année de parution.

En 2016 sort son second roman, Nos adorables belles-filles, aux éditions Michel Lafon. Ce roman est renommé En voiture, Simone lors de sa parution au Livre de Poche en 2017.

Son troisième roman « Minute, Papillon ! » est publié en Avril 2017 par les éditions Fayard Mazarine.

Son quatrième roman « Au petit bonheur la chance », est paru en 2018 aux éditions Mazarine et le succès ne se dément pas. En 2018, elle est selon le classement GFK-Le Figaro, quatrième écrivain français en nombre de livres vendus, juste devant Marc Levy et première femme de ce classement.

Son dernier et sixième roman « Né sous une bonne étoile » bénéficie d’un tirage de 120.000 exemplaires. Il peut se lire comme un hommage au monde enseignant. Elle profite aussi de son intrigue pour raconter de façon subtile les difficultés du quotidien dans les cités de banlieue, de la violence sociale, du harcèlement subi notamment par les jeunes filles… Son précédent best-seller, « La cerise sur le gâteau », publié l’année précédente, sort simultanément en Livre de Poche.

Elle est mariée (avec le frère du mari de Sophie Tal Men) et mère de deux petits garçons : Jules, 8 ans et Gaspard, 4 ans.

Elle a vécu à Milan en Italie jusqu’en 2018, mais vit maintenant à Dinard, station balnéaire d’Ille-et-Vilaine en Bretagne, dans une maison 1900 avec un joli jardin plein de roses et une vue sur la mer turquoise.

Elle est engagée pour la démocratisation de la lecture, particulièrement auprès des plus jeunes. Elle est marraine de l’association « Silence on lit ! » et se rend dans les écoles et les collèges pour promouvoir le plaisir de la lecture.

Elle soutient l’action de l’Unicef France pour l’éducation des enfants en participant notamment à plusieurs recueils de nouvelles dont les bénéfices sont reversés à l’UNICEF (« Exils » en 2019 et « Graines de héros » en 2020).

Dans ses romans, elle aborde également la question du féminisme : le droit à l’avortement dans « Au petit bonheur la chance » et la charge mentale dans « En voiture, Simone ». Elle signe également en février 2020 une tribune pour dénoncer les violences sexuelles et les comportements sexistes dans le milieu de l’édition.

Œuvre :

  • Mémé dans les orties, 2014
  • Nos adorables belles-filles, 2016, renommé En voiture, Simone en 2017
  • Minute, Papillon !, 2017
  • Au petit bonheur la chance, 2018
  • La cerise sur le gâteau, 2019
  • Né sous une bonne étoile, 2020
  • Le tourbillon de la vie, 2021
  • La ritournelle, 2022

 

Littérature Jeunesse :

  • Le loup qui préférait les carottes, 2020

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