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… vu par Arlette

Higgins Clark Mary ♦ A la vie, à la mort

Septième tome de la série Suspicion

Nous sommes au milieu de l’été. La célèbre productrice de l’émission Suspicion consacrée à la résolution de cold case, Laurie Moran, et son fiancé Alex Buckley, récemment nommé juge fédéral, sont à quelques jours de leur mariage.

Elle est toute à la joie de se rendre dans les Hamptons en famille pour fêter l’anniversaire de son fiancé Alex, puis leur mariage. Ils sont dans un hôtel de rêve, comme il se doit et tout s’annonce pour le mieux…. Mais les préparatifs tournent au cauchemar lorsque le neveu d’Alex, Johnny, 7 ans, disparaît sur la plage alors que les adultes faisaient du golf et avaient confié les petits à une baby-sitter. Des témoins racontent avoir vu le garçon de sept ans jouant dans l’eau et ramassant des coquillages derrière une cabane. Puis plus rien…

Laurie pense tout de suite que le ravisseur a confondu Johnny avec son fils Timmy, à qui il ressemble beaucoup et que l’enlèvement est en lien avec son activité de journaliste. Son père est un haut gradé de la police new yorkaise et un criminel l’accuse d’avoir fabriqué ses aveux dans le meurtre d’un patron de bar dix-huit ans plus tôt. La technologie de l’ADN a progressé durant ce laps de temps et il pense pouvoir se faire innocenter par ce biais. Ou, si Johnny est vraiment visé et non son cousin, il pourrait s’agir d’un secret de famille.

La police fait ce qu’elle peut, mais ce sont surtout Laurie et son père qui mèneront l’enquête pour retrouver le petit garçon. Il y a quelques fausses pistes pour alimenter le suspense et beaucoup de bons sentiments.

Après avoir envisagé plusieurs pistes, la persévérance, la clairvoyance, l’obstination et les recherches de cette fameuse équipe et son entourage vont permettre de localiser le ravisseur et de tenter de le neutraliser pour sauver l’enfant kidnappé. Y parviendront-ils ? La police aura-t-elle le temps d’intervenir ?

Tandis qu’une course contre la montre s’engage, de lourds secrets de famille remontent à la surface. Pour la première fois, Laurie, qui a consacré sa carrière à résoudre des affaires classées, doit affronter son propre drame…

L’auteur :

Mary Higgins plus connue sous le nom de Mary Higgins Clark est née aux États-Unis le 24 décembre 1929 à New York, dans une famille d’immigrants irlandais. Elle est décédée le 31 janvier 2020 à Naples en Floride.

Elle est la seconde des trois enfants de Luke Joseph Higgins, propriétaire d’un restaurant, et de Nora C. Durkin Higgins, un couple d’immigrants irlandais de milieu modeste. Elle revendique l’influence de ses origines sur son écriture de cet héritage culturel : « Les Irlandais sont des conteurs-nés » rappelle-t-elle souvent.

Et pourtant, rien ne prédestinait Mary Higgins Clark à devenir écrivain.

Elle a dix ans quand son père meurt d’une attaque, en plein sommeil, laissant sa femme très démunie pour élever la petite Mary et ses deux fils dont l’un meurt des suites d’une méningite quelques années après.

Mary commence à écrire des poèmes dès l’âge de six ans. Elle fait de brillantes études secondaires à la Villa Maria Academy du Bronx. A la sortie du lycée, elle s’inscrit à un cours de secrétariat pour trouver du travail le plus rapidement possible, afin d’aider sa famille, en alternance à la Wood Secretarial School de New York.

Pendant trois ans, elle travaille dans une agence de publicité comme hôtesse d’accueil, puis de 1946 à 1948  comme assistante dans le département publicité de la Remington-Rand. Une envie de voyages la pousse à s’engager comme hôtesse de l’air à la Pan Am. De 1949 à 1950, elle a voyagé à travers l’Europe, l’Afrique et l’Asie. L’un de ses vols est devenu le dernier vol autorisé en Tchécoslovaquie jusqu’à la chute du rideau de fer. Sur un autre de ses vols, Mary a escorté un enfant orphelin de quatre ans, le tenant dans ses bras, sur les marches de l’avion, en attendant la venue de sa mère adoptive, une scène qui a été télévisée. Elle y restera un an avant d’épouser, à l’âge de 20 ans, Warren Clark, qu’elle connaît depuis l’âge de seize ans.

Le 26 décembre 1949, elle épouse Warren F. Clark, un directeur de la ligne aérienne Capitol Air). De leur union naîtra cinq enfants : Marilyn, Warren, David, Carol et Patricia.

Peu après son mariage, elle commence à écrire des nouvelles qu’elle envoie aux journaux. Les refus sont nombreux mais Mary s’obstine et, en 1956,  » Extension Magazine  » publie enfin une de ses nouvelles.

Warren Clark meurt d’une crise cardiaque en 1964, la laissant seule avec cinq enfants dont une fille, Carol, elle-même écrivain sous le nom de Carol Higgins Clark, tandis que sa belle-fille Mary Jane Clark est elle aussi auteur de romans policiers et de comédies romantiques.

Le 8 août 1978, elle se remarie avec Raymond Charles Ploetz, avocat ; le mariage est rapidement annulé.

Mary retrouve du travail. Elle écrit alors des scripts pour la radio et son premier livre, une biographie de George Washington, qui n’a aucun succès. Elle met alors en gage sa bague de mariage pour obtenir un prêt de 5000$ et co-fonde « Aerial Communications » et en devient vice-présidente pendant dix ans. En 1980, elle préside sa propre société, la D.J. Clark Entreprises.

Dès 1969, elle fait paraître son premier livre, Le Roman de George et Martha (Aspire to the Heavens), une biographie romancée de George Washington destinée à la jeunesse, qui n’a aucun succès ; elle en publiera une version « révisitée » en 2000 sous le titre Mount Vernon Love Story, enrichissant la description des relations entre le célèbre homme politique et son épouse.

Après ses premiers succès, Mary Higgins Clark qui s’était beaucoup consacrée à l’éducation de ses enfants, décide de rattraper le temps perdu. En 1971, elle entre à l’Université de Fordham au Lincoln Center dont elle ressort cinq ans plus tard avec un diplôme de philosophie : un Bachelor of Arts (licence) option philosophie.

En 1975, elle décide alors d’essayer un autre genre, le suspense. Son premier roman « La maison du guet » devient tout de suite un best-seller. Le succès accompagnera tous ses livres par la suite.

En 1977, elle se fait découvrir en France avec La Nuit du renard auquel est décerné le Grand prix de littérature policière. Les éditions Albin Michel inaugure avec ce roman, la collection Spécial Suspense qui compte à ce jour 22 des 26 livres écrits par Mary Higgins Clark. Le succès accompagne tous ses titres, même si avec Un cri dans la nuit (A Cry in the Night), Higgins Clark ne fait que « calquer son intrigue sur celle de l’excellent Rebecca de Daphné du Maurier ».

À partir de son cinquième roman, Le Démon du passé (Stillwatch), elle a recours à « de nombreux ingrédients » destinés à faire palpiter les âmes sensibles : coups de téléphone mystérieux, maison en flammes, tueurs sadiques et fou mystique en liberté, tendre romance entre l’héroïne et son sauveur, et bien sûr une bonne dose de mystère. Pourtant la mayonnaise a un peu de mal à prendre, comme si les ficelles du métier ne pouvaient que gâcher la sincérité du récit. En fait, l’atmosphère d’angoisse qu’elle excelle à créer devient sa marque de fabrique. Mais peu à peu un côté artificiel, sentimental et mondain tend fâcheusement à se développer dans son œuvre.

La résilience des femmes face aux épreuves, est un thème traversant ses oeuvres, résilience dont elle a fait preuve dans sa vie, notamment quand elle s’est trouvée veuve avec la charge de cinq enfants après le décès de son époux en 1964.

En 1986, elle préside l’International Crime Congress, à New York, et en 1987, le Mystery Writers of America

Elle a par ailleurs présidé en 1988 l’International Crime Congress, à New York. En 1987, elle était présidente du Mystery Writers of America dont elle a été un membre actif pendant de nombreuses années.

Le 30 novembre 1996, elle s’est remariée avec John J. Conheeney, un ancien président-directeur général de chez Merrill-Lynch, à l’église Saint Gabriel de Saddle River dans le New Jersey. Ils habitent à Saddle River dans le New Jersey, possèdent un appartement à New York dans Manhattan et des maisons de campagne à Spring Lake (New Jersey) et Dennis (Massachusetts). John J. Conheeney décèdera en octobre 2018.

La reine du suspense est l’auteur féminin du genre qui vend le plus de livres aux Etats-Unis : plus de 50 millions en hard cover.

Ses romans sont des best-sellers dans le monde entier, en France notamment avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus dans l’édition d’origine. Mary Higgins Clark a reçu en 1980 le Grand Prix de Littérature policière pour La Nuit du renard et en 1998 le Prix du Festival du film de Deauville. En 1999, un sondage paru dans le monde la donnait en seconde position des auteurs les plus lus par les jeunes de 18 ans.

En 1998, elle reçoit le prix du Festival du cinéma américain de Deauville. En France, elle a vendu plus de 20 millions d’exemplaires en édition d’origine. En 1999, un sondage paru dans Le Monde la donnait en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans.

En 1999, un sondage paru dans Le Monde la place en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans.

Mary Higgins Clark apparaît brièvement dans les téléfilms Un jour de chance de Penelope Buitenhuis, où elle joue le rôle de la grand-mère d’une amie de Nora qu’elle rencontre dans la rue (aux environs de la 35ème minute), et de Souviens-toi de Michael Switzer (en), se présentant en caméo lors d’une garden party comme Mary Clark écrivain, ces téléfilms sont tous les deux des adaptations de ses romans du même nom.

Mary Higgins Clark est une fervente catholique, elle a été nommée membre de l’ordre de Saint Grégoire le Grand par le pape, elle est également membre de l’ordre de Malte et de l’ordre du Saint Sépulcre de Jérusalem.

La maison d’édition Simon & Schuster annonce sa mort à l’âge de 92 ans le 31 janvier 2020 à Naples en Floride qui sera confirmée par sa fille Carol Higgins Clark.

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