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… vu par Arlette

Delcroix Angelina ♦ Si je serais grande

Angelina Delcroix aborde dans ce roman un sujet délicat. Il est question des horreurs qui sont commises sur des enfants, que ce soit de la maltraitance physique, psychologique, et même sévices corporels et sexuels, et les conséquences qui en résultent quand ils y survivent : le traumatisme psychologique, la destruction de l’identité même de l’enfant…

2006 : Charlie Meyer et Manon Delage, âgées de 6 ans, disparaissent le même jour, laissant deux familles détruites.. Elles sont voisines, mais n’étaient pas ensemble au moment de l’enlèvement.

Ailleurs, Eléonore, une petite fille de 6 ans, grandit dans une famille déconcertante. Elle a l’imagination débordante, et vit dans la peur de déplaire à ses parents. Si son père lui paraît aimant, sa mère se montre souvent dure et intransigeante. La tête pleine d’images et de souvenirs, est-elle la menteuse que décrit sa mère ?

En 2016, dix ans plus tard, un charnier est découvert en pleine forêt de Compiègne : des corps d’enfants, et au milieu des cadavres, une survivante.

Pour l’adjudante Joy Morel, enceinte de quatre mois et toujours profondément marquée par sa précédente enquête, c’est le début d’une enquête éprouvante aux frontières de l’inimaginable. Ce qu’elle ne sait pas, c’est dans quoi elle va mettre les pieds. À trop vouloir chercher à connaitre la vérité elle va mettre des vies en danger.

Eleanor a 15 ans quand elle découvre des informations troublantes sur son passé. Depuis toujours, cette jeune fille ne comprend pas son existence, se noie dans des émotions interdites, et s’évade loin de ses sensations par peur de déplaire à ses parents. Elle ne veut qu’une chose, connaître sa véritable identité. Mais quel sera le prix à payer pour déterrer les secrets ?

Joy, quant à elle, tente de se reconstruire. Les cauchemars la hantent et les questions affluent sans trouver de réponses. Quand elle est appelée, avec son équipe, sur la découverte d’un charnier en plein cœur de la forêt, elle n’hésite pas. Il y a pourtant des endroits où il ne faudrait jamais mettre les pieds …

 

Le roman d’Angelina Delcroix s’inspire d’un fait divers qui a fait l’objet d’un reportage intitulé Viols d’enfants : la fin du silence, diffusé en l’an 2000 sur France 3.

Dans les années 90, un frère et une sœur affirment avoir été victimes de viol, et accusent leur père et plusieurs adultes. Ils décrivent de manière étonnamment précise des cérémonies à caractère sectaire, impliquant des meurtres rituels et des viols pédophiles, et plusieurs indices mettent les enquêteurs sur la piste d’un réseau organisé bénéficiant de protections parmi les plus hautes instances administratives.

L’histoire a fait l’objet d’un non-lieu, malgré des déclarations d’une substitut du procureur de Bobigny affirmant qu’on avait découvert des charniers d’enfants en Seine-et-Marne, déclarations démenties par la suite par la ministre de la justice.

 

L’auteur :

Angélina Delcroix, née en 1978 à Luchon (France), est une écrivaine, auteure de roman policier.

Elle envisage de faire l’École de Gendarmerie pour travailler dans la police scientifique, mais après une Licence de Génétique et des études en Psychothérapie, elle exerce comme psycho-praticienne aux Magnils Reigniers, en Vendée et consacre son temps libre à sa passion, l’écriture. Forte de ses diplômes, elle choisit le genre thriller psychologique, gardant toujours à l’idée la préparation d’un diplôme en Criminologie.

Après avoir exercé plusieurs années en cabinet de psychothérapie, elle a préféré se reconvertir et s’orienter vers une aide plus concrète. En 2016, elle s’installe en toute indépendance comme aide à domicile agréée et accompagne les personnes en souffrance psychologique.

Elle est une femme plutôt solitaire, curieuse, créative et passionnée. Elle aime l’écriture, la lecture, la photographie et la création. Ce qui la caractérise peut-être le plus, c’est son besoin quasi vital de nature et de calme pour se ressourcer, et sa difficulté à exister en groupe.

Le genre qui la fait vibrer reste le thriller. Elle se laisse énormément porter par les livres de Franck Thilliez, de Maxime Chattam, et plus récemment ceux de Jacques Saussey, Claire Favan et Olivier Norek

Elle a toujours écrit, dans un premier temps pour ses proches, que ce soit pour faire parler ses émotions ou réveiller celles des autres. Elle a commencé à écrire des romans il y a 10 ans, et pour la première fois, elle ose présenter un manuscrit car elle a décidé que celui-ci ne resterait pas dans le fond de mes tiroirs.

Deux romans qui rencontrent le succès : « Ne la réveillez pas » qui paraît en 2017 aux Éditions Nouvelles Plumes, dans lequel l’auteure crée le personnage de Joy Morel, adjudante, suivi par « Si je serai grande » en 2018.

Il y a beaucoup d’elle en Joy. Elle dit que : « ce qui est assez magique, c’est que j’ai créé Joy et c’est maintenant elle qui me fait cheminer psychologiquement au fil de mes écrits. »

Angelina Delcroix se consacre désormais entièrement à l’écriture puisqu’en 2019, sort son 3ème roman, « Un peu, beaucoup…jusqu’à la mort ». Elle commence à écrire à 9 heures et ferme l’ordinateur à 16 heures. Ce qui lui permet de profiter pleinement de ses enfants toute la soirée. Ce temps avec eux est indispensable à son équilibre.

Mariée, elle est mère de deux enfants.

 

Œuvre :

Série Joy Morel, adjudante de gendarmerie et son équipe

  1. Ne la réveillez pas (T-1) – (Éd. Nouvelles Plumes – 2017)
  2. Si je serais grande (T-2) – (Éd. Nouvelles Plumes – 2018)
  3. Un peu, beaucoup…jusqu’à la mort (T-3) – (Éd. Nouvelles Plumes – 2019)

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