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Simonson Helen ♦ La dernière conquête du Major Pettigrew

la dernière conquête du major PettigrewÀ Edgecombe St. Mary, en plein cœur de la campagne anglaise, à des kilomètres d’une Londres chatoyante, bruyante, moderne et un brin vulgaire, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l’heure dite, le major Ernest Pettigrew, retraité du régiment du Royal Sussex ne saurait déroger, pas plus qu’à son sens du devoir et à son extrême courtoisie, aussi désuète que touchante, qui font de lui l’archétype même du gentleman anglais : raffiné, sarcastique et irréprochable.

Seule la boutique de Mme Ali, d’origine pakistanaise, rompt la monotonie traditionnelle de ce petit village pittoresque où les cottages le disputent aux clématites. Mais le major a depuis trop longtemps délaissé son jardin. Désormais veuf depuis plusieurs années, il a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf fuyant leurs dames patronnesses. Ce n’est guère son fils, Roger, un jeune londonien ambitieux, qui pourrait le combler de tendresse. Il constate que les chers liens de l’existence se rompent les uns après les autres. Mais, le jour où le major apprend le décès de son frère Bertie, la présence douce et gracieuse de Mme Ali, va réveiller son cœur engourdi. Veuve depuis peu, Mme Ali a recueilli un grand neveu, Abdul Wahid, et essaie de lui faire oublier ses idées trop religieuses. Indépendante et radieuse, cette femme touche le cœur engourdi du major. Dernière toquade ou véritable amour ? Tout devrait les séparer, elle, la petite commerçante d’origine pakistanaise, et lui, le major anglais élevé dans le plus pur esprit britannique. Pourtant leur passion pour la littérature et la douleur partagée du deuil sauront les réunir. Ils vont, dès lors, être confrontés aux préjugés mesquins des villageois, où le racisme ordinaire sévit tout autant dans les soirées privées, sur le parcours de golf, à la chasse, sur les bancs de messe que dans les douillets intérieurs. Et les obstacles seront pour eux d’autant plus nombreux que leurs familles s’en mêlent : Roger s’installe dans un cottage voisin avec Sandy, sa petite amie américaine, et le neveu de Mme Ali, musulman très strict rentré du Pakistan, se découvre un enfant caché…

Lentement, le major se libère de certaines craintes et ose alors revendiquer le doux sentiment qu’il porte à Mme Ali. C’est une fameuse paire de fusils « Churchill » qui représente tout ce dont le major aura à se libérer pour être enfin prêt à aimer une dernière fois.

Ils vont, dès lors, être confrontés aux préjugés mesquins des villageois, ou le racisme ordinaire sévit tout autant dans les soirées privées, sur le parcours de golf, à la chasse, sur les bancs de messe que dans les douillets intérieurs. Et les obstacles seront pour eux d’autant plus nombreux que leurs familles s’en mêlent : Roger s’installe dans un cottage voisin avec Sandy, sa petite amie américaine, et le neveu de Mme Ali, musulman très strict rentré du Pakistan, se découvre un enfant caché…

 

L’auteur :      

 Helen Simonson est née en Angleterre mais a vécu en Amérique, à Brooklyn, New York, mais aussi dans la région de Washington DC, pendant plus de vingt ans. Cependant, sa famille avait un rêve : Avoir une maison en Angleterre. Sa vision à elle était une maison dans l’East Sussex, avec ses villages pittoresques et ses villes médiévales.

Elle vit donc actuellement dans un petit village abandonné, dans un paysage sinistre, sur une colline pavée près de Rye, un port du 14ème siècle où la contrebande était reine. Tout près, se trouvent les villes balnéaires de Hastings et Eastbourne et à l’ouest, les Downs, une chaîne de collines herbeuses surmontée par le sentier « hundred mile » connu sous le nom « South Downs de la Voie ». Plusieurs écrivains ont vécu dans cette région : Kipling, James, V Woolf, écrivains qui l’ont inspirée.

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