Club lecture…

… vu par Arlette

Leon Donna ♦ Le meilleur de nos fils

le meilleur de nos filsLe Commissaire Guido Brunetti dont nous suivons ici la 12ème affaire publiée en 2003, se trouve confronté à la mort d’un jeune adolescent retrouvé pendu dans une Académie militaire de Venise.

Le jeune cadet Ernesto Moro est retrouvé pendu, au petit matin, dans les douches de la très sélecte Académie militaire de Venise. Officiellement, Il s’est donné la mort par pendaison dans la salle des douches en dessous d’un lavabo et les instances supérieures veulent classer l’affaire. Mais le commissaire Guido Brunetti a du mal à y croire : le jeune aristocrate était en bonne santé, aimait la vie et ne présentait aucun signe dépressif. Autant de bonnes raisons pour que notre policier remette en doute ce qui, de plus en plus, passe pour la thèse d’un suicide.

Il ne tarde pas à s’apercevoir que cette école est en fait réservée aux enfants de la grande bourgeoisie et de l’aristocratie du pays. D’ailleurs, la victime était le fils du célèbre Dottor Fernando Moro, un éminent oncologue qui s’était fait élire parlementaire et qui avait marqué son passage dans la vie politique italienne par ses enquêtes sur les financements des hôpitaux publics italiens et le système d’approvisionnement de l’armée… et surtout par une grande probité, ce qui est plutôt rare dans ce domaine. Il avait ensuite démissionné de son poste de député d’une manière un peu brutale et inattendue pour reprendre une clientèle privée.

Il ne faut pas longtemps au commissaire pour convaincre le vice-questeur Patta, son supérieur hiérarchique, de creuser un peu son idée sur le suicide douteux d’Ernesto Moro. En effet, conclure un peu vite son enquête sur cette cause officielle de décès risquerait d’amener l’ex-député à attaquer le possible classement sans suite de cette affaire, ce qui, aux yeux de Patta, toujours aussi timoré, serait inadmissible puisque cela ternirait l’image de la police vénitienne qu’il dirige. Pourtant, il n’est pas non plus question de trop chercher les causes de ce suicide puisque cela va immanquablement amener la police à enquêter sur la vie privée du Dottor Moro qui est aussi un notable dont Patta souhaite la protection. Telle est donc l’enjeu de ce récit.

Les investigations de Brunetti révèlent que les époux Moro vivent séparément depuis de nombreuses années et qu’il y a des périodes inexpliquées dans la vie de la mère qui d’ailleurs reste introuvable. Ils ne sont pas officiellement divorcés. Ni l’un ni l’autre ne paraît avoir de liaison, mais ils ne communiquent entre eux que par avocats interposés. Leur séparation est intervenue bizarrement à la suite d’un accident de chasse dont a été victime la mère, Frederica, à Sienne, deux ans plus tôt. On lui a tiré dessus mais la chose est pratiquement passée inaperçue à l’époque.

Brunetti rencontre l’un et l’autre, séparément bien sûr. Avec Madame, le commissaire veut revenir sur son accident qui effectivement pose encore des interrogations restées sans suite pour la victime. En ce qui concerne le suicide de son fils, elle est formelle, cela ne peut être vrai.

Avec l’aide de Paola son épouse qui connaît bien des potins de Venise, qui lui révèle que l’école de San Martino n’a rien de militaire, mais est au contraire un repère de jeunes snobs de la bonne société qu’on entretient dans la certitude de leur supériorité, et de la précieuse signorina Elettra, secrétaire de son état, experte en informatique, qui est une mine de renseignements obtenus d’ailleurs un peu trop facilement, Brunetti va être confronté aux relents militaro fascistes d’une caste qui se croit encore au-dessus de la loi. A cela s’ajoute les inévitables pots de vins et corruption qui entourent la société italienne.

Les investigations de Brunetti le conduisent à mettre en évidence pas mal de zones d’ombre dans ce dossier, aussi bien des informations contradictoires sur les faits qui se sont déroulés dans l’école avant le suicide, la rétention d’informations de la part des cadres, la menace sur les cadets, le viol d’une jeune fille dans l’enceinte de l’académie militaire quelques temps auparavant mais dont l’information a très tôt été supprimée des journaux, la vie pas si séparée que cela des Moro, la certitude que l’accident de chasse dont avait été victime Frederica Moro n’était pas un accident et que sa vie était peut-être encore menacée, qu’ils avaient une fille, Valentina, bizarrement absente, que la mère du Dottor a été victime d’un accident de la circulation. Il parvient à expliquer que, durant ses fonctions de parlementaire, Fernando Moro s’était notamment intéressé d’un peu trop près aux contrats d’approvisionnement de l’armée, mettant en évidence prévarications et favoritisme, le tout aux dépends du Trésor Public, c’est à dire du contribuable.

L’affaire classée évolue vers la mise en cause de plusieurs cadets et à cette occasion des noms de famille de notables pourraient être révélés et peut-être salis.

Cette affaire, faite de menaces, de couardise, de renoncements, d’erreurs, de faux-témoignages, de mensonges, de révélations embarrassantes, de mises en cause, de mises en scène se termine.

Cette enquête, si elle n’est pas la plus aboutie de Donna LEON est peut-être la plus touchante car elle met en valeur les liens familiaux de tous les personnages : Le commissaire tout d’abord, qui a un fils du même âge que le garçon retrouvé mort, les liens complexes qui unissent les membres de la famille du jeune mort et surtout la vulnérabilité de ces jeunes gens face d’une part à la structure rigoriste d’une telle école, à la morgue de leurs professeurs et à l’obéissance dont ils font preuve devant la volonté de leurs pères de les voir intégrer une telle école.

  Donna LÉON en profite une fois encore pour fustiger le pouvoir politique en place qui laisse Venise se déliter (elle y vit depuis plus de vingt ans) et qui n’hésite pas quand un homme s’oppose à ce pouvoir et fait preuve d’intégrité à le toucher dans ce qu’il a de plus cher, sa famille.

 Il s’agit plus d’un roman sur l’adolescence et particulièrement sur les liens père-fils : Le désir de ne pas décevoir, d’être à la hauteur des espérances paternelles, d’obéir quel que soit la demande. Ce n’est pas tant l’enquête qui est importante dans ce roman mais plutôt la tendresse, l’amour jusqu’au boutiste qui peut lier un enfant à sa famille et par là même le danger qui risquera de transformer un adolescent, un homme en devenir en un politicien corrompu à l’image du père.

Traduit de l’anglais par William Olivier Desmond.

Commissaire Guido Brunetti :

Commissaire à la questure de Venise, il est sous les ordres du vice-questeur sicilien Patta, homme incompétent, suffisant, opportuniste et plus concerné par sa prestance et ses réseaux que par les enquêtes de ses subordonnés. Aidé de l’inspecteur Vianello, débonnaire et à l’humour très second degré, et de la secrétaire Elettra Zorzi (qui apparaît dans Un Vénitien anonyme), pirate informatique efficiente mais également charmante, le commissaire Brunetti résout des affaires de crime liées, entre autres, aux hautes sphères de la société vénitienne, à la pollution, à la prostitution masculine, à la présence de bases américaines en Italie ou à la corruption ambiante.

Marié à Paola Falier, descendante d’une des familles les plus influentes de Venise, ils ont deux enfants, Raffi et Chiara, encore lycéens au début de la série. Paola est professeur de lettres anglaises à l’université. Guido est un épicurien, amateur de grappa et des plats de sa femme. Il lit volontiers les écrits des grands historiens de la Rome antique ou, à l’occasion, des auteurs français comme le marquis de Custine (dans « Le Cantique des innocents »). De plus il n’hésite pas à utiliser le dialecte vénitien pour parvenir à résoudre ses enquêtes.

Au fil de ses enquêtes, Brunetti nous fait découvrir l’aristocratie vénitienne, le milieu de l’art ou celui de la musique. Rien ne nous est épargné, ni les problèmes de pollution, ni la corruption. Connaissant bien Venise pour y être né et y avoir vécu presque toute sa vie, le commissaire Brunetti sera notre guide pour cette visite de Venise, lui qui arpente sans arrêt les six quartiers (sestieri) de la ville. Il y a peu de violence dans les polars de Donna Léon. Les crimes sur lesquels enquête Brunetti ont habituellement lieu en coulisses. Ils laissent toute la place à la beauté de Venise, comme on ne l’a pas souvent vue.

Les voyageurs qui arrivent par voie terrestre de l’aéroport ou de Mestre débarquent sur la Piazzale Roma, terminus du trafic motorisé. C’est là que des voitures de police attendront Brunetti, qui n’a pas de voiture, s’il doit se déplacer hors de la ville dans le cadre d’une enquête. La gare Santa Lucia est située tout à côté. Notre commissaire y prend également le train à l’occasion pour traquer l’assassin.

Le quartier général de Brunetti se trouve à la questure, située dans le quartier Castello, en face de l’église San Lorenzo dont il peut admirer la façade de briques de la fenêtre de son bureau. Dès qu’un meurtre est découvert sur le territoire de la Sérénissime, Brunetti quitte illico ou la questure, ou son appartement avec vue situé dans le quartier San Polo. Il prend alors la vedette de la police, le vaporetto ou un traghetto pour gagner rapidement le lieu du crime. Autrement, il adore marcher dans Venise.

En cours de route, il achète Il Gazettino, le quotidien qu’il aime bien détester. Au comptoir d’un bar, il prend un café coretto ou une ombra, ce petit verre de vin gardé au frais, à l’ombre, d’où son nom.

S’il a tout son temps ou s’il a besoin de calme pour réfléchir à une enquête, Brunetti choisira son itinéraire de façon à ce qu’il le mène vers ses campi préférés. À Venise, seule la noble place Saint-Marc mérite le nom de piazza. Toute autre place est baptisée campo, ou campiello si elle est très petite. Les campi ont quelque chose de villageois. C’était autrefois des champs et un ou deux arbres, peut-être témoins de cette époque, ombragent maintenant des terrasses de cafés. Les campi ouvrent la porte sur une autre Venise, une Venise où le bruit des pas remplace la musique du clapotis de l’eau.

Depuis son enfance, Brunetti aime le campo San Paolo, qui lui plaît notamment parce qu’il n’est pas encombré de commerces. Le campo SS Giovani e Paolo est trop petit à son goût et il trouve la statue de Colleoni encombrante. Le campo San Bartolomeo, avec la statue souriante de Goldoni, lui apparaît parfois surréaliste. Le campo Manin, où son épouse Paola lance une pierre dans la vitrine d’une agence de voyages pour protester contre le tourisme sexuel dans L’Affaire Paola, lui rappelle de vilains souvenirs… Selon lui, le campo Santa Margherita, drôlement dessiné, est trop bruyant, surtout depuis qu’il est devenu à la mode, ce qui ne l’empêche pas de s’attabler à la gelateria, située en face de la pharmacie, pour y cueillir les aveux d’une meurtrière dans La femme au masque de chair.

Les campi sont la plupart du temps dominés par une église. Même s’il n’est pas pratiquant, le commissaire s’arrête volontiers dans une des quelques 100 églises de la ville pour admirer une œuvre d’art, notamment celle de San Paolo avec ses quelques œuvres du Tintoret et son chemin de croix de Tiepolo, ou l’église dei Miracoli, considérée comme une des plus belles de Venise.

Brunetti connaît les nombreuses ramifications des ruelles de Venise, dont certaines sont si étroites qu’on a peine à y déployer un parapluie au-dessus de sa tête, et d’autres n’affichent même pas leur nom, comme la calle dello Squero Vecchio où le conduit une enquête.

Le carnet d’adresses gourmandes de Brunetti est bien garni. Il prouve qu’on peut bien manger à Venise, plus connue pour sa gastronomie traditionnelle que pour la qualité de ses restaurants, dont peu jouissent d’une clientèle fidèle. Antico Panificio, sur le campiello del sole, dans le quartier San Polo, en fait partie, mais peut-être pas pour longtemps puisqu’il est mentionné par le Routard! Parmi les restaurants qu’il fréquente, Al Covo (Castello) et Do Forni (San Marco) sont des établissements où les habitués se mêlent aux touristes.

En été, Brunetti s’arrête à l’occasion à la gelateria Nico, près de l’église des Gesuati, sur le quai du même nom, dans le Dorsoduro. Il apprécie la terrasse d’un bar voisin, Il Cucciolo, mais déplore la grossièreté de ses serveurs… Pour du café et des gâteaux, il aime Ballarin (Dorsoduro et Castello) et Rosa Salva, notamment sur le campo SS Giovanni e Paolo, dont il vante les petits gâteaux à la ricotta.

Souvent, en rentrant chez lui pour le lunch, il traverse le marché du Rialto et achète des fruits et légumes de saison qui lui font envie, ou des gourmandises pour ses enfants, comme les « fave », de petits gâteaux ronds aux amandes qu’on ne trouve qu’à la Toussaint.

Au fil des pages, nous devenons familiers avec son fleuriste préféré, Biancat, des boutiques où les Brunetti se fournissent en fromage (Casa del Parmigiano) et en fruits et légumes (Da Giorgio), près du pont du Rialto, dans San Paolo.

L’auteur :

Donna LeonDonna Léon, née le 28 septembre 1942 dans le New Jersey, est une écrivaine américaine. Elle a exercé plusieurs métiers comme guide de voyage à Rome, rédactrice publicitaire à Londres et enseignante de littérature, notamment en Suisse, en Iran, en Arabie saoudite et, de 1981 à 1999, dans une base de l’armée américaine située près de la Cité des Doges. C’est là qu’elle a commencé à écrire des romans policiers.

Son premier roman, Mort à la Fenice, a été couronné par le prestigieux prix japonais Suntory, qui récompense les meilleurs suspenses.

Alors que ses romans sont traduits dans une vingtaine de langues, elle refuse, selon un article reproduit sur le site géré par son éditeur français, qu’ils soient traduits en italien par souci de protection de son anonymat à Venise où elle vit toujours, plus de trente ans après son installation en 1981.

Lors de son premier voyage en 1965, Donna Léon eut le coup de foudre pour l’Italie. Pendant les dix années suivantes, cette native du New Jersey passionnée d’opéras résida tour à tour en Suisse, en Arabie Saoudite, en Grande-Bretagne, en Iran et en Chine, où elle enseigna la littérature. Au début des années 1980, elle décida de se fixer définitivement à Venise.

Sa vocation d’écrivain jaillit d’une conversation entre amis pendant une soirée à l’Opéra de Venise au cours de laquelle quelqu’un suggéra, sur le ton de la plaisanterie, d’éliminer un chef d’orchestre que leur petit groupe de mélomanes détestait cordialement. L’idée d’une intrigue fit alors son chemin dans l’esprit de Donna Léon. Publié en 1992, Mort à La Fenice mettait en scène le commissaire Guido Brunetti, policier vénitien mélancolique qui devint le héros de romans intelligents, bien construits et salués par les critiques du monde entier.

Une plume élégante, des portraits habilement brossés, un décor incomparable, tels sont les ingrédients du succès de celle qu’on surnomme le Simenon de Venise, qui croît de livre en livre. À travers les yeux de son commissaire, elle éclaire les paradoxes de La Sérénissime : la beauté et le raffinement forment la coquille d’un fruit gâté par une insidieuse corruption…

Si elle triomphe dans de nombreux pays (elle est traduite dans 20 langues), Donna Léon refuse que ses livres paraissent en Italie : « Je ne prends aucun plaisir à être une personne célèbre, a-t-elle déclaré sur une chaîne de radio américaine. La teneur de ma vie changerait du tout au tout si mes romans étaient traduits en italien, car je suis complètement anonyme ici ! » Anonyme à Venise, peut-être. Ailleurs, Donna Léon est une star.

Donna Léon ne supporte pas le tourisme de masse et vit pourtant depuis plus de 25 ans à Venise, une ville de 60 000 habitants envahie par des millions de touristes chaque année. «Quand je suis venue ici la première fois, à la fin des années 1960, Venise n’était qu’une petite ville provinciale qui avait la particularité d’être bâtie sur l’eau», rappelle-t-elle. Née dans le New Jersey, Donna Leon a quitté les États-Unis il y a quelques dizaines d’années, d’abord pour enseigner l’anglais au Moyen-Orient, avant d’être professeure près de Venise. Elle parle l’italien et comprend le vénitien. Elle vit à l’italienne et prend tous les jours le café avec Roberta, l’amie rencontrée à son premier séjour à Venise, dont la famille est devenue la sienne et à qui elle doit en partie son extraordinaire connaissance de la ville.

Il fallait s’y attendre, Donna Leon partage les idées de Brunetti sur la dégradation de la vie des Vénitiens. «Les commerces alimentaires ferment et nous obligent à aller sans cesse plus loin acheter notre lait. Ils sont remplacés par des boutiques de souvenirs», déplore-t-elle.

Seulement 20 % des maisons de Venise sont habitées par des Vénitiens. «Le problème ne tient pas nécessairement au fait que beaucoup d’étrangers y vivent, mais comme ils n’y vivent pas toute l’année et n’y font pas réparer leurs chaussures, n’achètent jamais de boutons et ne vont pas chercher leur pain tous les jours, les commerces de proximité cèdent lentement mais sûrement la place aux boutiques de souvenirs.» Pour éviter les hordes de touristes, elle a choisi d’habiter un quartier où ils s’aventurent rarement et elle fait ses courses tôt le matin. Pendant le carnaval, elle fuit à l’étranger. Malgré cela, elle ne vivrait pas ailleurs qu’à Venise, ne serait-ce que pour l’absence de voitures….

Elle aime
Les traits d’esprit
La générosité
Jane Austen
Les cantates de Bach
Quiconque m’apporte un café au lit
Les chiens
Les feux d’artifices
Les blaireaux
Les promenades en montagne
Les tâches automatiques, répétitives telles que tondre sa pelouse
Lire au lit
Les opéras et oratorios de Haendel
La crème glacée – après tout, je suis américaine
Les mezzo-sopranos et les contre-ténors
Les tapis Kachkaïs
La céramique d’Iznik
Ruth Rendell
New York
Le lilas
Elle n’aime pas
Les questions rhétoriques
Le rose
La ferveur religieuse
La psychanalyse
Les livres de développement personnel
Ernest Hemingway
Ce que Pavarotti est devenu
Les phrases qui commencent par « Je suis le genre de personne qui… »
Les boissons glacées ou gazeuses
Les universitaires d’âge moyen
Les livres de chroniques judiciaires
Les brutes
Telefonini
Le gaspillage
Les films et la télévision
Qu’on me dise quoi faire
Le vacarme
Le tourisme de masse
Les conversations salaces ou les blagues graveleuses

Œuvre :

Les Enquêtes du Commissaire Brunetti :

Toutes les traductions françaises sont de William Olivier Desmond puis de Gabriella Zimmermann à partir de L’Inconnu du Grand Canal suite au décès de William Olivier Desmond.

  1. Mort à La Fenice – 1997 (Death at La Fenice, 1992)
  2. Mort en terre étrangère, 1997 (Death in a Strange Country, 1993)
  3. Un Vénitien anonyme – 1998 (Dressed for Death, 1994)
  4. Le Prix de la chair – 1998 (Death and Judgment, 1995)
  5. Entre deux eaux – 1999 (Acqua Alta, 1996)
  6. Péchés mortels – 2000 (The Death of Faith, 1997)
  7. Noblesse oblige – 2001 (A Noble Radiance, 1997)
  8. L’Affaire Paola – 2002 (Fatal Remedies, 1999)
  9. Des amis haut placés – 2003 (Friends in High Places, 2000)
  10. Mortes-eaux – 2004 (A Sea of Troubles, 2001)
  11. Une question d’honneur – 2005 (Wilful Behaviour, 2002)
  12. Le Meilleur de nos fils – 2006 (Uniform Justice, 2003)
  13. Dissimulation de preuves – 2007 (Doctored Evidence, 2004)
  14. De sang et d’ébène – 2008 (Blood from a Stone, 2005)
  15. Requiem pour une cité de verre – 2009 (Through a Glass Darkly, 2006)
  16. Le Cantique des innocents – 2010 (Suffer the Little Children, 2007)
  17. La Petite Fille de ses rêves – 2011 (The Girl of His Dreams, 2008)
  18. La Femme au masque de chair – 2012 (About Face, 2009) –
  19. Brunetti et le Mauvais Augure – 2013 (A Question of Belief, 2010)
  20. Deux veuves pour un testament, 2014 (Drawing Conclusions, 2011)
  21. L’Inconnu du Grand Canal – 2014 (Beastly Things, 2012)
  22. Le Garçon qui ne parlait pas – 2015 (The Golden Egg, 2013)
  23. Brunetti entre les lignes – 2016 (By its Cover – 2014)
  24. Brunetti en trois actes – 2016 (Falling in Love 2015)
  25. The Waters of Eternal Youth, 2016

Autres ouvrages :

  • Sans Brunetti
  • Brunetti passe à table (2011)
  • Les joyaux du paradis (2012)

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *