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Qais Akbar Omar ♦ Kaboul était un vaste jardin

Kaboul était un vaste jardinDans son roman « Kaboul était un vaste jardin », Qais Akbar Omar revient sur l’histoire contemporaine d’un pays qui a sombré dans l’horreur, et nous en dévoile toute la complexité. Il nous rappelle, de manière poignante, qu’il y a eu effectivement un « avant » de l’Afghanistan.

Blasés, saturés d’images horribles et de nouvelles accablantes en provenance de Kaboul depuis des décennies, nous avons tendance à oublier qu’il fut un temps où les Afghans vivaient en paix.

Ce livre est basé sur les souffrances du peuple de l’Afghanistan au cours de la guerre. Il a été publié la première fois en 2013 par Farrar, Straus and Giroux, New York.

Ce n’est pas un roman de fiction. L’auteur raconte ses souvenirs d’enfance et comment il survit durant la guerre. Omar Qais Akbar révèle que son travail est en fait inspiré par les œuvres de Khaled Hosseini.

Afghanistan, début des années 1990. Le jeune Qais Akbar Omar, neuf ans, vit en harmonie avec sa nombreuse famille, frère, sœurs, grand-père, oncles, tantes, cousins, cousines, dans une immense demeure de Kaboul, en 1991, quand les prosoviétiques furent chassés de Kaboul.

Le lecteur traverse les éprouvantes années 1990 avec lui : le règne de terreur des seigneurs de la guerre, vainqueurs mais incapables de s’entendre, qui transforment la capitale en champ de bataille, puis l’arrivée des talibans, implacables, mais qui ont le mérite de mettre fin au chaos, les bombardements américains enfin.

Omar Qais Akbar commence par décrire les vieux jours avant les Taliban et les moudjahidine.

L’arrivée des moudjahidine met la capitale à feu et à sang, brise l’équilibre et le bonheur familial et oblige Qais et les siens à fuir. Ils trouvent d’abord refuge dans un ancien fort, dans un fortin, à Qala-e-Noborja aux environs de Kaboul puis décident d’émigrer quand la violence devient encore plus meurtrière. Ils entament alors un long périple à travers tout l’Afghanistan, jusque dans les cavernes creusées à l’arrière des grands bouddhas de Bamiyan, entre-temps détruits par des fanatiques qui inventaient ainsi un nouveau type de crime contre l’humanité, où la famille vit quelque temps une existence troglodyte, puis sous la tente de nomades qu’ils accompagnent dans leur transhumance.

Mais quitter le pays devient impossible et Qais va devoir grandir dans le monde absurde et dangereux que régentent les talibans… Ne parvenant pas à émigrer, Qais et ses parents reviennent finalement à Kaboul où le jeune adolescent grandit dans un monde absurde et dangereux régenté par les talibans.

Jusqu’au jour où les bombes américaines, au lendemain du 11 septembre 2001, font fuir les tyrans…

« Lire ce témoignage, c’est comprendre l’Afghanistan tel qu’il existe aujourd’hui. »

Khaled Hosseini, auteur des Cerfs-volants de Kaboul

L’auteur :

Qais Akbar OmarQais Akbar Omar (dont le prénom prononcé « Kice ») est l’auteur de « Un Fort of Nine Towers », – « Kaboul était un vaste jardin » – publié dans plus de vingt langues.

Omar est né en 1982 à Kaboul, en Afghanistan.

Il détient un baccalauréat en journalisme de l’Université de Kaboul. Il a étudié le commerce à l’Université Brandeis et a une maîtrise en création littéraire de l’Université de Boston. En 2007, il a été chercheur invité à l’Université du Colorado. Actuellement, il est « Scholars at Risk Fellow à l’Université Harvard.

Omar est la quatrième génération de sa famille à être dans le commerce de tapis. Il a donné des conférences sur des tapis afghans en Afghanistan, en Europe et aux États-Unis.

Quand il n’écrit pas, Qais Akbar Omar dirige son entreprise familiale de tapis à Kaboul.

Il a donné des conférences sur les tapis afghans en Afghanistan, en Europe et aux États-Unis.

Il est le coauteur de Shakespeare in Kabul, avec Stephen Landrigan.

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