Club lecture…

… vu par Arlette

McCarthy Cormac

Cormac McCarthy est né à Providence, Rhode Island le 20 Juillet 1933, sous le nom de Charles McCarthy et a déménagé avec sa famille à Knoxville, Tennessee, en 1937, alors qu’il a quatre ans. Il est le troisième de six enfants, trois sœurs et deux frères.

 Son père était un avocat réputé de la Tennessee Valley Authority de 1934 à 1967. Il travaille de 1934 à 1967 pour la Tennessee Valley Authority, entreprise américaine chargée de la gestion et du développement économique de la vallée du fleuve Tennessee.

 A Knoxville, Cormac McCarthy est allé à la « Knoxville Catholic High School ». Il y fait toute sa scolarité.Puis, il entre à l’University of Tennessee en 1951-1952 où il étudie les Arts.

 En 1953, il rejoint l’United States Air Force pour quatre ans, dont deux qu’il a passé en Alaska , où il a animé une émission de radio.

 En 1957, il est retourné à l’Université du Tennessee. Pendant ce temps, il écrit deux histoires «Littéraires » et « Phoenix Art Magazine », pour la revue littéraire des étudiants. Il fait une publication de premier cycle, remporte des prix de la Fondation Merrill Ingram en 1959 et 1960.

 En 1961, lui et sa collègue étudiante à l’université, Lee Holleman, se sont mariés et ont eu leur fils Cullen. Il quitte l’école sans avoir obtenu un diplôme et déménage avec sa famille à Chicago. Là, il travaille comme mécanicien automobile, et écrit son premier roman.

Il retourne à Sevier County, Tennessee après son divorce avec Lee Holleman.

Son roman « Le Gardien du verger » est publié en 1965 par l’éditeur de Faulkner. Juste avant la publication, McCarthy reçoit une bourse de voyage de l’American Academy of Arts and Letters. Il part dans l’idée de visiter les terres de ses ancêtres irlandais. Pendant la traversée, il rencontre Anne DeLisle, qu’il épouse en Angleterre en 1966. Cette même année, il reçoit une bourse de la Fondation Rockefeller, qui lui permet de voyager avec sa femme en Europe, avant de s’installer à Ibiza où il écrit son deuxième roman.

Le couple rentre aux Etats-Unis en 1967 et habite Louisville, dans le Tennessee, près de Knoxville.

« L’Obscurité du dehors » est publié et reçoit, tout comme « Le Gardien du verger », des critiques très favorables.

En 1969, la Fondation Guggenheim attribue à McCarthy une bourse qui lui permet d’acheter une grange, qu’il rénove tout en écrivant son troisième livre, « Un enfant de Dieu », basé sur des faits réels et se déroulant comme son roman précédent dans le sud des Appalaches, (1973).

Après son second divorce, en 1976, il déménage pour El Paso, au Texas.

Suttree, son quatrième roman, souvent considéré comme le meilleur, sort en 1979. Oeuvre de longue haleine, il y travaillait par intermittence depuis vingt ans. Deux ans plus tard, il reçoit une bourse MacArthur qui lui permet de vivre jusqu’à la publication en 1985 de « Méridien de sang », western apocalyptique et historique se déroulant au Texas et au Mexique dans les années 1840. Malgré une sortie assez discrète, il est maintenant vu comme capital dans l’oeuvre de McCarthy, dont il marque un tournant.

Après la retraite de son éditeur chez Random House, il passe chez Knopf, qui lui assure une plus grande couverture médiatique. Fait rarissime, il donne une interview au New York Times Magazine. Le premier tome de sa « Trilogie du confin », « De si jolis chevaux » sort en 1992 et reçoit des critiques élogieuses, mais surtout touche le large public qui échappait jusque-là à McCarthy. Le deuxième tome, « Le Grand Passage », sort en 1994, tiré à 200 000 exemplaires, et réédité à 25 000 avant la fin du premier mois en librairie. En 1998, « Des villes dans la plaine » clôt la trilogie. Bien qu’il soit moins remarquable que les deux premiers tomes, il les unit et les fait résonner avec Suttree

Dans le même temps, il se marie une troisième fois et déménage avec sa nouvelle femme à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, où il habite encore aujourd’hui. Non, Ce Pays n’est pas pour le Vieil Homme paraît en 2005, suivi en 2006 de La Route, où McCarthy raconte la lutte d’un homme et de son fils dans une Amérique post-apocalyptique. Non, ce n’est pas pour le vieil homme est en cours d’adaptation cinématographique par les frères Coen. Cormac McCarthy mène aujourd’hui une vie secrète, à l’instar d’un autre grand romancier américain à qui on l’a souvent comparé, Thomas Pynchon. A part les grandes lignes de sa biographie, nous savons peu de choses sur lui, si ce n’est qu’il n’aime pas parler d’écriture, que son roman préféré est Moby Dick, et qu’il est mis sur le même pied que Pynchon, DeLillo ou Philip Roth par le critique Harold Bloom.

McCarthy vit maintenant dans la Tesuque, Nouveau-Mexique, au nord de Santa Fe, avec sa troisième femme, Jennifer Winkley, et leur fils, John. Il vit dans une relative discrétion et accorde très rarement des interviews.

Son dernier roman, The Road (La Route), publié en 2006 aux États-Unis chez l’éditeur new-yorkais Alfred A. Knopf, obtient le prestigieux prix Pulitzer, et le pousse à sortir de sa campagne en accordant pour la première fois un entretien télévisé, conduit par la journaliste américaine Oprah Winfrey, et diffusé le 5 juin 2007.

Il a été publié en France en 2008 par les éditions de l’Olivier traduit de l’anglais par François Hirsch. Ce roman a été récompensé par le prix Pulitzer de la Fiction en 2007.

Dans une de ses rares interviews (avec le New York Times ), McCarthy révèle qu’il n’est pas un fan des auteurs qui ne sont pas « traiter des questions de vie ou de mort », citant Henry James et Marcel Proust à titre d’exemples.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *