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… vu par Arlette

Fournier Jean-Louis ♦ Je n’ai plus le temps d’attendre

La promesse de rire et sourire de nous, de nos vies… cette fois de nos impatiences, des attentes, de toute notre condition d’humain !

Avec son ton unique, son humour, son esprit inimitable, Jean-Louis Fournier nous offre un récit plein de tendresse, de mélancolie et de rires sur la patience et son contraire : nos impatiences, nos urgences, notre rapport au temps.

À la lecture de ces pages « comptées », car Jean-Louis Fournier le reconnaît lui-même : il fait de plus en plus court ! On sourit toujours de cet état d’esprit, ironique, facétieux, provocateur, pince-sans-rire… Rire de soi pour éviter de se prendre au sérieux, ou de se complaire dans les auto-apitoiements…

 

 « Je ne voulais pas attendre plus longtemps pour vous écrire, vous parler de mon impatience, peut-être pour apprendre à attendre et ne plus être l’enfant gâté qui veut tout, tout de suite. En attendant, j’attends le bonheur et mon plombier.»

L’auteur :

Jean-Louis Fournier est un écrivain, humoriste et réalisateur de télévision, né à Calais le 19 décembre 1938. Il passe toute son enfance à Arras.

Il est le fils aîné du médecin Paul Léandre Emile Fournier, alcoolique, (né le 23 août 1911 à Avesnes-le-Comte et mort le 4 mai 1954 à Arras) et de Marie-Thérèse Françoise Camille Delcourt, professeur de lettres et réalisatrice, mariée à 20 ans, neurasthénique (née le 17 juillet 1916 à Saint-Pol-sur-Ternoise et morte le 20 septembre 1998 à Arras). Elle renonça à son métier de professeur de français pour élever ses 4 enfants.

Il a deux frères : Yves-Marie (1940-2019) et Bernard (1943) ainsi qu’une sœur Catherine (1953).

Écrivain, mais aussi humoriste et réalisateur, Jean-Louis Fournier est un véritable touche-à-tout qui s’est essayé à de nombreux arts. Après des études de cinéma à l’IDHEC en 1960 qu’il abandonne bien vite pour suivre son amour à la campagne, il devient en 1961 assistant-réalisateur pour la télévision et s’installe à Paris, où il réalise de nombreux documentaires.

Entre 1971 et 1974, il réalise régulièrement l’émission télévisée Italiques de Marc Gilbert, un talkshow littéraire à l’américaine diffusé chaque semaine.

Entre un frère polytechnicien et une sœur éducatrice spécialisée, il choisit la voie de l’humour. Toujours en tant que réalisateur, il crée 98 épisodes de La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède, une émission humoristique française présentée par Pierre Desproges, son fidèle complice, à qui il voue une grande admiration, qui aborde, en à peine une minute et avec humour, des sujets aussi variés que controversés et qui se conclut systématiquement par la désormais célèbre formule « Étonnant, non ? ». L’émission sera diffusée pendant deux ans sur France 3.

Outre son travail sur cette chronique humoristique, Jean-Louis Fournier réalise également plusieurs miniséries et téléfilms durant les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix.

Il réalise aussi les captations de ses spectacles au théâtre Grévin en 1984 et au théâtre Fontaine en 1986.

Mais son talent littéraire n’est pas en reste. Et c’est en tant qu’auteur facétieux et touchant que le public le découvre véritablement.  Auteur notamment de nombreux essais drolatiques tels que « Peinture à l’huile et au vinaigre : Les Grands Peintres et leurs Mauvais Elèves » en 1994 ou « Je vais t’apprendre la politesse, p’tit con » en 1998, et de courts récits, il a également écrit plusieurs albums jeunesse devenus célèbres, dont « La Noiraude » en 1999, et « Antivol, l’oiseau qui avait le vertige » en 2003.

Avec ses essais humoristiques, Jean-Louis Fournier rencontre un succès immédiat. Dans « Arithmétique appliquée et impertinente » (1993), il apprend au lecteur à calculer le poids du cerveau d’un imbécile ou la quantité de caviar que peut acheter un smicard !

Dans un même registre, sa « Grammaire française et impertinente » conjugue culture et absurde. Jean-Louis Fournier consacre également deux ouvrages à son enfance.

Jean-Louis Fournier s’essaie à l’autobiographie et raconte son père alcoolique dans « Il a jamais tué personne, mon papa ».

En 2008, Jean-Louis Fournier publie le roman « Où on va, papa ? » dans lequel il décrit sa relation avec ses deux fils handicapés. Le livre, qui reçoit le Prix Femina, suscite un certain nombre de controverses et une réponse de la mère de Mathieu et Thomas sur le blogue qu’elle tient.

Depuis, il a écrit d’autres romans : « Poète et Paysan » en 2010, « Veuf » en 2011, dans lequel il évoque avec pudeur et humour la douleur qu’il ressent depuis la perte de son épouse décédée et « La servante du Seigneur » en 2013, dans lequel il parle de sa fille, dans un mélange d’humour, d’ironie et de dérision. Il y évoque le décès de ses deux fils et l’attitude de sa fille qui, de jeune femme légère et ouverte d’esprit, serait devenue, à la suite à la disparition de ses frères et de sa rencontre avec un homme dévot, une triste bigote. Elle serait sous la coupe d’une sorte de gourou qu’il nomme «Monseigneur». Selon l’auteur, elle aurait troqué son charme et sa drôlerie pour se muer en «dame grise, sérieuse comme un pape», «dogmatique» et «autoritaire»…

Celle-ci a exigé et obtenu un droit de réponse. A la fin du roman, elle signe 5 pages, caustiques, avec sa version des faits.

            Jean-Louis Fournier a écrit et joué au Théâtre du Rond-Point deux pièces inspirées de ses écrits, « Tout enfant abandonné sera détruit », donnée en novembre 2011 et Mon dernier cheveu noir, donnée en novembre 2012.

Depuis, il écrit un roman chaque année.

En 2013, il sort « La servante du Seigneur » dans laquelle il parle de sa fille. Celle-ci a exigé et obtenu un droit de réponse. A la fin du roman, elle signe 5 pages avec sa version des faits.

En 2020, ii publie « Merci qui? Merci mon chien » et en 2021 « Je n’ai plus le temps d’attendre ».

 

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