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… vu par Arlette

Pancol Katherine ♦ La valse lente des tortues

Pancol

Après le formidable succès des Yeux jaunes des crocodiles, nous retrouvons comme de vieux amis les personnages auxquels Katherine Pancol a insufflé une vitalité trépidante.

 la valse lente des tortuesJoséphine, romancière désormais célèbre, qui n’a rien perdu de sa modestie et de sa gentillesse. Sa fille aînée Hortense, qui démarre très fort dans l’univers de la mode londonienne. Sa cadette Zoé, si attachante au sortir de l’enfance. Sa soeur Iris, championne toutes catégories de l’imposture et du mensonge. Son beau-frère Philippe, si séduisant… Sans oublier un tueur en série qui sème la terreur dans le XVIe arrondissement. Ce livre tendre et drôle est un remède garanti contre la morosité !

Qu’un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s’en moque désormais.

Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l’argent de son best seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s’attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs.

Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas.

Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode.

Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu’au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression.

La présence de Philippe, son beau-frère, qui l’aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d’oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l’a chavirée.

Le bonheur est en vue, à condition d’éliminer l’inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d’immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes.

 

L’auteur :

La romancière française Katherine Pancol est né le 22 octobre 1954 à Casablanca (Maroc).

Après des études de lettres, une maîtrise et deux ans de doctorat de lettres modernes, Katherine Pancol devient professeur de français et latin à Lausanne, de 1970 à 1972, voyage, avant de se tourner vers le journalisme après une rencontre avec Juliette Boisriveaud de Paris-Match.

 Un éditeur la remarque et lui demande d’écrire un roman ? Ce sera chose faite en 1979, date à laquelle parait son premier roman, Moi d’abord, sorte de roman initiatique, vendu à 300 000 exemplaires : un succès qui lui permet d’aller vivre à New York où elle s’installe de 1979 à 1989 et où elle suit des cours d’écriture à l’université de Columbia. Elle revient en France après un mariage en 1987.

 Son deuxième roman, La Barbare, paru en 1981, puis le troisième « Scarlett, si possible » en 1985 confirment sa vocation. Elle sera désormais écrivain à plein temps, se partageant entre ses romans et la rédaction d’articles pour Paris-Match et Elle (elle interviewe aussi bien Ronald Reagan et Jacques Chirac que Johnny Halliday ou Louise Brooks…).

 Elle donne naissance en 1987 à une petite Charlotte, puis en 1989 à Clément.

 Bien qu’occupée par ses deux enfants, elle continue à écrire. Viennent « Les Hommes cruels ne courent pas les rues », « Vu de l’extérieur », « Une si belle image », « Encore une danse ».

Poursuivant sa collaboration avec l’hebdomadaire Paris-Match, elle interviewe des personnalités venant d’horizons divers : Ronald Reagan, Lionel Jospin, Jacques Chirac, Meryl Streep, Vanessa Paradis, Louise Brooks.

Editée chez Albin Michel depuis 1999 et son « J’étais là avant », elle publie au moins un roman par an. « Et monter lentement dans un immense amour … » (2001), « Un homme à distance » (2002), « Embrassez-moi » (2003).

 

En 2006, son roman Les Yeux jaunes des crocodiles la propulse à nouveau au sommet des listes des meilleures ventes. Succès que ne démentiront pas les deux autres livres de la série : La Valse lente des tortues et Les Écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Plus de 3 millions d’exemplaires vendus toutes éditions confondues. Traduits dans 25 langues dont l’anglais (Grande-Bretagne et États-Unis), l’espagnol, l’allemand, le chinois…

 

Éditée chez Albin Michel depuis 1999, Katherine Pancol publie au moins un roman par an.

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