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… vu par Arlette

Martin-Lugand Agnès ♦ Nos résiliences

Un seul instant suffit-il à faire basculer toute une vie ? Comment traverser un choc traumatique sans trop de séquelles ? Ce roman nous parle de reconstruction, de fatalité, de couple, de culpabilité, de reconstruction

mais surtout de cette faculté extraordinaire dont certaines personnes font preuve pour rebondir, pour prendre un nouveau départ.

Tout est parfait dans la vie d’Ava qui tient une galerie de peinture, un héritage familial et de Xavier, son mari vétérinaire.

  Tous deux coulent le parfait amour, et vivent une relation harmonieuse basée sur une confiance réciproque, une complicité mutuelle, avec leurs deux enfants Pénélope et Titouan. Il est coutume que Xavier parte un mois tous les ans pour son travail. A son retour, la réadaptation à la vie de famille met toujours un certain temps. Alors qu’Ava organise un grand vernissage, Xavier refuse de venir, préférant se rendre à la clinique vétérinaire… La fête sera interrompue par un coup de fil de l’hôpital, Xavier a eu un accident de moto. Ce malencontreux accident va basculer le couple et entrainant un autre couple, Constance et Sacha, dans l’enfer….

Ils vont devoir se battre pour survivre à ce qui est arrivé. Ils vont devoir faire preuve de résilience pour surmonter toutes les conséquences.

Si l’un est plongé dans un désespoir profond et s’abîme dans la culpabilité, l’autre ne peut se résoudre ni à sombrer avec lui, ni à s’arrêter complètement de vivre. Tenir pour résister, résister pour tenir et s’en sortir. Ce dilemme, universel par excellence, est abordé avec une indicible délicatesse et une justesse sans pareil.

Face à la distance qui s’installe entre celui qui choisit de souffrir contre celui qui choisit de se battre, ce sont les capacités de résiliences de chacun qui sont mises à l’épreuve et passées au crible. Un combat quotidien, intérieur, avec et contre soi qui s’avère long, fastidieux, composé de progrès et de rebuffades, et dont la victoire passe nécessairement par la prise de conscience, l’acceptation d’une nouvelle réalité : la vie d’avant est impossible à retrouver.

Nos résiliences décrypte avec beaucoup de réalisme et de sensibilité cet instant de basculement ainsi que les mécanismes à l’œuvre dans ce qu’on croirait pourtant simple : aller mieux.

 

L’auteur :

Agnès Martin-Lugand est une romancière française née en 1979 à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine (Bretagne).

Après 6 ans d’exercice en qualité de psychologue clinicienne dans la protection de l’enfance à Rouen, Agnès Martin-Lugand se consacre aujourd’hui à la littérature.

Elle analyse et dissèque avec finesse, humour et tendresse les mécanismes de l’âme humaine pour nous livrer des récits qui nous parlent et qui nous vont droit au cœur.

Elle s’essaye ensuite à l’écriture avec son premier roman Les gens heureux lisent et boivent du café. Malheureusement, aucune maison n’accepte de l’éditer. La jeune auteure ne se décourage pas pour autant et tente l’aventure de l’autoédition numérique en 2012. Elle publie son premier roman, Les gens heureux lisent et boivent du café, en autoédition sur la plate-forme Kindle d’Amazon.com le 25 décembre 2012. Son livre est alors disponible sur Amazon se classe rapidement dans les meilleures ventes Kindle.

Vite repérée par des blogueurs littéraires proches du milieu de l’autoédition, elle a été abordée par Florian Lafani, responsable du développement numérique des Éditions Michel Lafon, avec une proposition d’entrer dans l’édition traditionnelle. Il publie le livre en 2013. Le roman une fois entré au catalogue de Michel Lafon s’est vendu à 300.000 exemplaires. L’éditeur a vendu les droits de traduction en plusieurs langues, notamment en allemand, coréen, espagnol, italien, néerlandais, polonais, russe et turc.

Face à cet enthousiasme, la romancière écrit un second roman, Entre mes mains le bonheur se faufile, publié en juin 2014, et un troisième, La vie est facile, ne t’inquiète pas, le 23 avril 2015, qui est la suite de « les gens heureux lisent et boivent du café », toujours chez Michel Lafon.

  Agnès Martin-Lugand a vendu plus de trois millions d’exemplaires de ses romans en France.

  Son premier roman, « Les gens heureux lisent et boivent du café » a été traduit en plusieurs langues et les droits cinématographiques de ce roman ont été acquis par le producteur américain Harvey Weinstein.

Elle a vendu plus de 3 millions d’exemplaires de ses romans en France et à l’étranger. En 2020, elle figure pour la troisième fois au palmarès des dix best-sellers de L’Express, aux côtés d’Amélie Nothomb, Sylvain Tesson, Karine Tuil ou encore Michel Houellebecq… et est publiée dans plus de 30 langues différentes.

Elle a été marraine de la Fête du livre de Saint-Étienne en 2016, membre du jury du prix littéraire Régine-Deforges en 2018 et 2019, et présidente du jury du prix littéraire Aufeminin.com.

Elle vit toujours à Rouen avec ses deux fils Simon et Rémi, de 10 et 6 ans et son mari et ne se sépare que rarement du blouson de cuir qu’elle s’est offert avec son premier cachet.

Œuvre :

  • 2013: Les gens heureux lisent et boivent du café
  • 2014: Entre mes mains le bonheur se faufile
  • 2015: La vie est facile, ne t’inquiète pas (suite de Les gens heureux lisent et boivent du café)
  • 2016 : Désolée je suis attendue
  • 2017 : J’ai toujours cette musique dans la tête
  • 2018 : A la lumière du petit matin
  • 2019 : Une évidence
  • 2020 : Nos résiliences

Dans ses romans, Agnès Martin-Lugand aborde divers sujets de société qui lui tiennent à cœur : le deuil (Les gens heureux lisent et boivent du café), la reconstruction (La vie est facile, ne t’inquiète pas), les choix de vie et l’accomplissement (Entre mes mains le bonheur se faufile), l’addiction au travail (Désolée, je suis attendue), l’ambition (J’ai toujours cette musique dans la tête), l’adultère (À la lumière du petit matin), les secrets de famille (Une évidence) …

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