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… vu par Arlette

Ruhaud Bernard ♦ La première vie

la première vie Dans ce premier récit, Bernard Ruhaud raconte Nanterre, son père et le Parti communiste et termine cette courte évocation par la mort de sa mère.

C’est comme un album photo dont les pages se tournent sous un commentaire sobre, sans aucun effet littéraire, par phrases courtes.

La banlieue rouge dans les années 50, ce sont des ouvriers, des Algériens, des bidonvilles et pas mal de misère. C’est, pour le jeune Ruhaud, la lutte au sein du Parti, les chants révolutionnaires et plus tard les manifs.

Ce sont les massacres, par la police, de ceux qui soutiennent la révolution de leur pays, l’Algérie.

C’est, surtout, la mère fragile, jamais heureuse et tôt disparue.

Pour dire cela, l’auteur met ses souvenirs à plat. Et il y parvient si bien, qu’aucun souffle, aucun relief n’habite ces pages. L’humilité de l’écriture peut toucher, c’est vrai, et la maladresse des dernières lignes où il évoque la mort de la mère donne à l’autobiographie un peu de singularité. Mais l’absence de prétention ne suffit pas à faire une œuvre littéraire.

 

L’auteur :

 Bernard Ruhaud, né en 1949 en banlieue parisienne, est éducateur spécialisé, titulaire du Diplôme Supérieur de Travail Social et écrivain de romans, de poèmes et de nouvelles.

 Il vit à La Rochelle où il assure la formation des assistantes maternelles de l’Aide Sociale à l’Enfance de Charente-Maritime.

 Il a écrit les ouvrages suivants :

  • La première vie (récit – Stock 1999)
  • Strictement pour Josiane (poèmes – Rumleur des Ages 2001)
  • On ne part pas pour si peu (roman – Stock 2002)
  • Isabena, le livre des mois (poèmes, avec 12 peintures de Gérard Monnier – Rumeur des Ages 2003)
  • Rien qu’une présence (nouvelle, pour des photos de Sylvie Tubiana – Le temps qu’il fait 2003)
  • Là-Bas est publié dans le 1er numéro de la revue de l’association « Quai des Lettres » qui sort cette semaine et paraîtra avec d’autres nouvelles chez André Raynaud (Rumeur des Ages).

Il est connu dans le Quercy, en particulier sur la commune d’Escamps (où naquit son épouse), à laquelle il rend hommage dans ces ouvrages.

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