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… vu par Arlette

Delaney JP. ♦ Mensonge

Claire Wright, jeune comédienne au passé douloureux, orpheline, ayant vécu chez des familles d’accueil nombreuses et variées, a été contrainte de fuir Londres, où elle commençait à avoir un certain succès au théâtre, après une histoire d’amour avec un comédien marié, tordu, pour lequel coucher avec ses partenaires ne compte pas, cela fait partie du « packaging ».

Elle part donc à New York et s’inscrit dans les cours de Paul, dans une école d’art dramatique, reconnue mais chère. Alors pour payer le loyer, elle se fait embauchée par un cabinet d’avocats, spécialisé dans les divorces, pour jouer la comédie et piéger les hommes dans des situations d’adultère. Elle flirte avec des hommes mariés suspectés d’infidélité.

Ce n’est pas tout à fait le personnage qu’elle rêvait d’incarner, mais la jeune femme se laisse prendre au jeu.

 Un jour, une femme Stella, lui demande de tendre un piège à son mari Patrick. Mais le piège ne fonctionne pas et surtout la femme est retrouvée morte, assassinée de manière violente.

La police, avec l’inspecteur Durban et une psy criminologue, Kathryn, exige de Claire qu’elle utilise ses talents d’actrice pour pousser Patrick Fogler à confesser son crime. En somme, qu’elle leur serve d’appât.

Pourtant, l’homme qu’elle doit charmer est un universitaire élégant, loin du suspect qu’on lui a décrit. Elle l’aborde dans un bar, alors qu’il a, à côté de lui, un exemplaire des fleurs du mal. Mais il demeure indifférent aux avances de Claire.

Pourquoi cette mise en scène ressemble-t-elle de plus en plus à un vaste mensonge ?

Alors que Claire pensait y faire une apparition de figurante, y tiendrait-elle, sans le savoir, le premier rôle le plus dangereux de sa vie ? Mais il est maintenant trop tard pour reculer.

 

L’auteur :

J.P. Delaney est le pseudonyme d’un écrivain anglais Anthony Capella qui a publié plusieurs romans à succès sous d’autres noms (Tony Strong…).

Il est né en 1962 en Ouganda. Mais ses parents sont revenus au Royaume-Uni quand il avait six semaines. C’est un auteur de romans policiers et un scénariste.

Il a étudié la littérature anglaise de St Peter’s College à l’Université d’Oxford. Il en ressort diplômé.

Il a été professeur d’anglais à Rome. Journaliste spécialisé dans le tourisme, il a collaboré avec le Sunday Times et le chef cuisinier Jamie Oliver.

Il a ensuite travaillé comme rédacteur publicitaire.

En 1997, il publie son premier roman, sous le nom de Tony Strong, « The Poison Tree », le premier tome de diptyque « Terry Williams ».

Deux autres livres suivront, « L’Appât » (The Decoy, 2001) et « Un mauvais rêve » (Tell Me Lies, 2003).

Après une brillante carrière dans la publicité, il s’est distingué dès son premier roman, « L’Appât » (The Decoy, 2001), par son indéniable talent de conteur.

Il a lu l’anglais à Oxford sous la direction du dramaturge et poète Francis Warner et a ensuite travaillé comme rédacteur publicitaire à Ogilvy et Mather, une agence qui avait déjà élevé des écrivains tels que Salman Rushdie et Fay Weldon.

Tony Strong a réalisé plus de trente publicités télévisées, y compris la célèbre campagne BUPA «Vous êtes incroyable, Nous voulons que vous soyez ainsi» et la campagne American Express. Il a remporté un BAFTA pour une campagne visant à réduire les abus de solvants – l’une des très rares campagnes d’abus de drogue qui ont déjà eu un effet mesurable.

« The Food of Love » (2004), publié sous le pseudonyme d’Anthony Capella, devient un best-seller, suivi de « The Wedding Officer » (2006), « The Various Flavours of Coffee » (2008), « Love and Other Dangerous Chemicals » (2015).

« La Fille d’avant » (The Girl Before, 2017), publié sous le pseudonyme de J. P. Delaney, est sa première incursion dans le thriller psychologique. Traduit dans 37 pays, il sera porté sur grand écran par Ron Howard.

Tony vit avec sa femme et leurs trois enfants et travaille alternativement à Londres et dans le comté anglais de l’ Oxfordshire .

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