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… vu par Arlette

Higgins Clark Mary ♦ Je t’ai donné mon cœur

Natalie Raines, célèbre comédienne des théâtres de Broadway, est assassinée dans sa maison de Cap Code, après avoir découvert accidentellement l’identité du meurtrier d’une amie de jeunesse.

Elle était en instance de divorce de Gregg Aldrich, un agent théâtral qui était aussi son agent, et sur qui se portent tous les soupçons.

Après deux années d’enquêtes voilà que Gregg devient le suspect numéro un car un homme l’a clairement identifié comme étant celui qui l’avait payé pour faire tuer Natalie. Cet homme est un malfrat multirécidiviste qui en échange de sa coopération reçoit une remise de peine. Un suspect idéal pour la police et la perspective d’un procès retentissant pour la presse. Mais cet homme est-il fiable ???

Se fondant sur ce témoignage, un Grand Jury fait comparaître Aldrich pour un procès qui s’annonce retentissant. Le procureur général charge Emily Wallace, son assistante, de l’affaire.

Elle n’a jamais connu une affaire d’une telle ampleur. Il la prévient que sa vie personnelle risque d’être exposée, notamment le fait qu’elle ait subi une transplantation cardiaque. Emily est ravie d’avoir un aussi gros dossier à traiter, mais en même temps, elle est contrainte de rendre des comptes à son supérieur, le Procureur Général qui ne va pas tarder à être nommé Ministre de la Justice des États-Unis. Elle se sent coincée et veut connaître la vérité.

Au cours du procès, Emily ressent des sentiments qui défient la raison et dont elle ne réussira pas à se défaire, même après la condamnation d’Aldrich. Ce qu’elle ignore, c’est que sa propre vie est maintenant menacée…

Dans ce roman, nous n’assistons que brièvement au meurtre de Natalie Raines. Durant tout le reste du roman nous suivons le procès accusant Gregg, le mari de Natalie. Parallèlement nous découvrons que le voisin d’Emily n’est pas le voisin bienveillant qu’il essaye d’être : c’est en réalité un tueur en série obsédé par Emily qui l’espionne chaque jour.

 

L’auteur :

Mary Higgins plus connue sous le nom de Mary Higgins Clark est née aux États-Unis le 24 décembre 1927 à New York, dans une famille d’immigrants irlandais de milieu modeste. Elle revendique l’influence de ses origines sur son écriture de cet héritage culturel : « Les Irlandais sont des conteurs-nés » rappelle-t-elle souvent. Et pourtant, rien ne prédestinait Mary Higgins Clark à devenir écrivain.

Elle a dix ans quand son père meurt d’une attaque, laissant sa femme très démunie pour élever la petite Mary et ses deux fils.

À 15 ans, Mary Higgins Clark entre à l’université Fordham, dont elle ressort cinq ans plus tard avec un diplôme de philosophie. Malgré de brillantes études, Mary, à la sortie du lycée, s’inscrit dans un cours de secrétariat pour trouver du travail le plus rapidement possible, afin d’aider sa famille.

Pendant trois ans, elle travaille dans une agence de publicité comme hôtesse d’accueil. Une envie de voyages la pousse à s’engager comme hôtesse de l’air à la Pan Am en 1949. Elle y restera un an (1949-1950), avant d’épouser, à l’âge de 20 ans, Warren Clark, qu’elle connaît depuis l’âge de seize ans.

Peu après son mariage, elle suit des cours d’écriture par correspondance. Elle commence à écrire des nouvelles qu’elle envoie aux journaux. Les refus sont nombreux mais Mary s’obstine et, en 1956,  » Extension Magazine  » publie enfin une de ses nouvelles « Passager clandestin ».

Warren Clark meurt d’une crise cardiaque en 1964, la laissant seule avec cinq enfants dont une fille, Carol, elle-même écrivain sous le nom de Carol Higgins Clark, tandis que sa belle-fille Mary Jane Clark est elle aussi auteur de romans policiers et de comédies romantiques.

Mary retrouve du travail. Elle écrit alors des scripts pour la radio de 1965 à 1970 et devient ensuite vice-présidente d’Aerial Communications pendant dix ans.

En 1980, elle préside sa propre société, la D.J. Clark Entreprises.

Dès 1969,elle fait paraître son premier livre, Le Roman de George et Martha (Aspire to the Heavens), une biographie romancée de George Washington destinée à la jeunesse, qui n’a aucun succès, et dont elle publiera une version refondue en 2000 sous le titre Mount Vernon Love Story, en enrichissant la description des relations entre le célèbre homme politique et son épouse.

En 1975, elle décide alors d’essayer un autre genre, le suspense. Son premier roman « La maison du guet », le récit d’une mère accusée d’avoir assassiné ses propres enfants, devient tout de suite un best-seller. Le succès accompagnera tous ses livres par la suite.

En France, les éditions Albin Michel publient en 1979 « La Nuit du Renard » qui obtient le Grand prix de littérature policière, donnant par la même occasion aux Editions Albin Michel, le coup d’envoi à la collection Spécial Suspense qui compte à ce jour 22 des 26 livres écrits par Mary Higgins Clark. Le succès accompagne tous ses titres, même si avec Un cri dans la nuit (A Cry in the Night), Higgins Clark ne fait que « calquer son intrigue sur celle de l’excellent Rebecca de Daphné du Maurier ». En outre, à partir de son cinquième roman, Le Démon du passé (Stillwatch), elle a recours à « de nombreux ingrédients destinés à faire palpiter les âmes sensibles : coups de téléphone mystérieux, maison en flammes, tueurs sadiques, fou mystique en liberté, tendre romance entre l’héroïne et son sauveur, et bien sûr une bonne dose de mystère. Pourtant la mayonnaise a un peu de mal à prendre, comme si les ficelles du métier ne pouvaient que gâcher la sincérité du récit ». En fait, « l’atmosphère d’angoisse qu’elle excelle à créer devient sa marque de fabrique, mais peu à peu un côté artificiel, sentimental et mondain tend fâcheusement à se développer dans son œuvre ».

Après ses premiers succès, Mary Higgins Clark qui s’était beaucoup consacrée à l’éducation de ses enfants, décide de rattraper le temps perdu : elle entre à l’Université de Fordham au Lincoln Center dont elle ressort cinq ans plus tard avec un diplôme de philosophie.

En 1986, elle préside l’International Crime Congress, à New York, et en 1987, le Mystery Writers of America dont elle a été un membre actif pendant de nombreuses années et qui lui décerne en 2000 son prestigieux Grand Master Award.

En 1996, elle s’est remariée avec John J. Conheeney, un ancien directeur de chez Merrill-Lynch. Ils habitent à Saddle River dans le New Jersey, possèdent un appartement à New York dans Manhattan et des maisons de campagne à Spring Lake (New Jersey) et Dennis (Massachusetts).

La reine du suspense est l’auteur féminin du genre qui vend le plus de livres aux Etats-Unis : plus de 50 millions en hard cover.

Ses romans sont des best-sellers dans le monde entier, en France notamment avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus dans l’édition d’origine. Mary Higgins Clark a reçu en 1980 le Grand Prix de Littérature policière pour La Nuit du renard et en 1998 le Prix du Festival du film de Deauville.

En 1998, elle reçoit le prix du Festival du cinéma américain de Deauville. En France, elle a vendu plus de 20 millions d’exemplaires en édition d’origine. En 1999, un sondage paru dans Le Monde la donnait en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans.

En 1999, un sondage paru dans Le Monde la place en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans.

Mary Higgins Clark apparaît brièvement dans les téléfilms Un jour de chance de Penelope Buitenhuis, où elle joue le rôle de la grand-mère d’une amie de Nora qu’elle rencontre dans la rue (aux environs de la 35ème minute), et de Souviens-toi de Michael Switzer, se présentant en caméo lors d’une garden party comme Mary Clark écrivain, ces téléfilms sont tous les deux des adaptations de ses romans du même nom.

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