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… vu par Arlette

Gavalda Anna ♦ La consolante

la consolanteCharles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d’une femme qu’il a connue quand il était enfant, et adolescent. ‘Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant. Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez… C’est fini. C’est fini, tu comprends ?

Le problème, c’est que non, il ne comprend pas. Et il n’y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tout se fissure en lui. Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.

 

L’auteur :

 Née à Boulogne-Billancourt le 09 décembre 1970, Anna Gavalda est une femme de lettres française,

 Lorsqu’elle naît, en 1970, son père vend alors des systèmes informatiques aux banques et sa mère dessine des foulards. Après avoir grandi en Eure-et-Loir dans une atmosphère folklorique, Anna Gavalda est envoyée en pension, à 14 ans, à la suite de la séparation de ses parents. Elle suit une hypokhâgne et obtient une maîtrise de lettres à la Sorbonne.

 En 1992, elle devient lauréate du prix du Livre Inter pour La plus belle lettre d’amour. Professeur de français au collège Nazareth à Voisenon (Seine-et-Marne), elle obtient en 2000 le Grand Prix RTL-Lire pour son premier recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part publié par Le Dilettante.

 Elle exerce divers petits boulots (serveuse, caissière…) avant qu’elle décide d’envoyer sa candidature à Madame Figaro. Elle y témoigne pour un dossier sur les enfants de parents divorcés. Profitant du calme de la Seine-et-Marne, elle cumule les métiers de chroniqueuse pour le Journal du Dimanche, de professeur de français et d’assistante-vétérinaire.

 Elle tient une chronique dans le magazine Elle à propos des livres pour enfants et participe au jury pour le festival international de la bande dessinée d’Angoulême.

Cette jeune femme dynamique reçoit le Grand Prix RTL-Lire pour son premier recueil de nouvelles « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » en 1999. Mélange de simplicité, de merveilleuses et tragiques vérités quotidiennes, ce titre ne quitte pas les classements des meilleures ventes pendant des mois et est traduit dans une trentaine de langues. Elle s’essaie les années suivantes à de nouveaux styles, écrit son premier roman et un livre pour enfants.

C’est durant l’été 2003 qu’elle commence à travailler sur son quatrième titre, un nouveau roman, « Ensemble, c’est tout », un véritable succès dans le monde littéraire, critique et public, adapté au cinéma en 2007 par Claude Berri.

Trois de ses livres sont devenus des best-sellers, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part réimpressions et traduit dans 27 pays s’est vendu à 1 885 000 exemplaires, Je l’aimais à 1 259 000 exemplaires et Ensemble c’est tout à 2 040 000 exemplaires[2]. Entre 2004 et 2008, l’auteur a ainsi généré plus de 32 millions d’euros de chiffre d’affaires d’après une étude GfK[3].

 

Elle est mère de deux enfants et vit à Melun. Selon l’hebdomadaire Voici, c’est une descendante de Dorothy Parker. Aujourd’hui, divorcée, avec deux enfants, Anna Gavalda vit à Melun, où elle est documentaliste à mi-temps dans un collège. Elle est également chroniqueuse pour le magazine Elle. (Anna Gavalda. Photo © Mathieu Bourgois. Editions Le Dilletante)

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