Club lecture…

… vu par Arlette

Legardinier Gilles ♦ Quelqu’un pour qui trembler

Quelqu'un pour qui tremblerUn médecin humanitaire Thomas Sellac, parti au bout du monde, en Inde apprend que la femme qu’il a autrefois quittée a eu une fille Emma de lui.

Décidé à découvrir celle qui n’est plus une enfant, il rentre en France pour se rapprocher d’elle et s’occuper au passage d’une maison de retraite un peu particulière. Il cherche donc un travail proche de son point de chute en France et devient le directeur d’une maison de retraite.

Quelle place peut-il trouver auprès de cette jeune femme de 20 ans, pour qui il a moins fait que pour n’importe quel inconnu ?

Il rencontre le petit ami de celle-ci, Romain, avant de faire connaissance avec Emma qui s’intéresse à l’humanitaire. Sa route croise aussi celle de Michael, un jeune chanteur au talent méconnu, qu’il va aider. Mais un jour la vérité éclate. En même temps que le jeune homme, c’est sa fille que Thomas risque de perdre. Comment protéger ceux qu’on aime en ne leur disant pas toute la vérité ?

Quelqu’un pour qui trembler, ou ce que l’on peut ressentir en tant que parent, entre joies et craintes.

L’auteur :

Gilles LegardinierGilles Legardinier est un écrivain et scénariste français né en 1965. Il a grandi dans la vallée de Montmorency, où il réside avec sa femme et ses deux enfants.

Il travaille dès l’âge de 15 ans, il décroche des stages et travaille sur les plateaux de cinéma anglais et américain comme pyrotechnicien. Il s’oriente ensuite vers la production et réalise des films publicitaires ainsi que des bandes-annonces et quelques documentaires sur les coulisses de grands films. Il se consacre aujourd’hui à la communication écrite sur le cinéma et la réécriture de scénarios.

Parallèlement, il a publié plusieurs romans, dont des adaptations, mais aussi des livres pour la jeunesse « Le Sceau des Maîtres » et le « dernier Géant », récompensés à maintes reprises. Son dernier roman, « L’Exil des Anges », un thriller associant une intrigue résolument originale à une émotion rare, a été plébiscité et primé du « Prix SNCF du polar 2009 ».

Avec sa femme, Pascale, il se consacre aujourd’hui à la communication écrite pour le cinéma et aux scénarios.

L’agence qu’il dirige avec sa femme est spécialisée en dossiers de presse, mais il est aussi script doctor et coach.

Sous ses apparences joviales, Gilles Legardinier n’a pourtant pas toujours eu une vie facile. Dans les dernières pages de ses ouvrages, le romancier a l’habitude de livrer quelques bribes de son existence personnelle. C’est ainsi qu’on apprend qu’il a été abandonné à sa naissance devant la porte d’une chapelle du VIe arrondissement de Paris, avant d’être adopté par des parents «formidables». Il œuvre au sein de plusieurs associations qui viennent en aide aux enfants adoptés. «C’est devenu mon combat le plus virulent», concède-t-il.

Quel meilleur moyen de faire connaissance que de dire franchement ce que l’on adore ou ce que l’on déteste ? Alors voilà…

Je n’aime pas la cannelle, l’amertume (au goût ou dans la vie…). J’aime bien les explications franches. Les manifestations de loyauté me bouleversent. Je ne suis pas fan de ceux qui mettent des citations partout pour faire cultivé. Je préfère de loin quelqu’un de simple qui a du cœur à un pseudo-intello qui n’a rien d’autre hormis l’estime de lui. J’aime beaucoup les gens qui font les choses sans se demander ce qu’elles vont leur rapporter. J’adore la sensation de la première gorgée d’eau avalée quand on a soif. Je n’aime pas lire pendant les périodes où j’écris – si c’est bien écrit, je me dis que je suis minable et si c’est mal écrit, je me demande pourquoi on dérange le public avec du boulot mal fait. Je déteste ceux qui méprisent les gens pour qui ils travaillent. Je n’aime pas la méchanceté gratuite. J’aime échanger des sourires ou parler de trucs très personnels avec des gens que je ne reverrai jamais – j’ai mis du temps à oser mais c’est vraiment génial. J’aime attendre les miens en sachant qu’ils viendront. J’adore faire des surprises. Je n’aime pas trop qu’on m’en fasse. Je déteste danser. J’adore regarder ceux qui dansent bien, ils m’inspirent. J’adore apercevoir des gens amoureux. Je regrette de ne pas savoir jouer du piano. Je me sens proche de ceux qui pensent que tout le devoir ne vaut pas une faute commise par tendresse. Je me sens aussi très proche de ceux qui disent qu’il faut être fort pour affronter une catastrophe et qu’il faut être grand pour s’en servir. Je n’aime pas les textes trop longs et nombrilistes alors soudain j’ai peur et je m’arrête là.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *