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… vu par Arlette

Kennedy Douglas ♦ Une relation dangereuse

Une relation dangereuseDouglas Kennedy traite dans ce roman psychologique de l’intégration dans un pays étranger, de la dépression post-natale et de la bataille judiciaire pour la garde d’enfant.

Sally correspondante américaine au Boston Post, fonceuse, ambitieuse, prête à tout pour décrocher un scoop rencontre Tony reporter anglais au Chronicle, cynique, élégant, jamais plus à l’aise qu’en zone de guerre, en mission au Moyen Orient.
Le journalisme extrême : voilà leur drogue, leur raison de vivre. Jusqu’à aujourd’hui. Un seul regard a suffi pour les rendre accros l’un à l’autre.
Tout va très vite, les amoureux s’installent à Londres où Tony se voit proposer un poste à responsabilités au siège du Chronicle, Sally tombe enceinte au bout de quelques semaines, aussi décident-ils de se marier. Elle pouponnera, il écrira enfin son roman. Le rêve.
Une histoire qui se construit dans la précipitation… Mais le coup de foudre est-elle une bonne arme pour la solidité d’un couple, Sally et Tony ont-ils vraiment pris le temps de se connaître !
Tony un homme indépendant et non impliqué dans son rôle de mari, prend à la légère la grossesse de sa femme, il la néglige et la délaisse pour son travail.
Sally proche de la quarantaine, après une grossesse difficile, est dépassée par l’arrivée de son enfant, elle perd ses repères et sombre dans les affres douloureuses de la dépression post-natale.
Et l’idylle éclatante prend soudain des allures de machination perverse… Ce qui débute par un coup de foudre va en un éclair virer à la descente aux enfers.
L’homme qui partage la vie de Sally se révèle un être pervers et un manipulateur machiavélique qui profitera de deux terribles phrases prononcées par Sally lors d’une bouffée délirante due à sa dépression, pour la faire passer comme une mère irresponsable et enlever leur enfant…

L’auteur :

Douglas KennedyDouglas Kennedy, né le 1er janvier 1955 à Manhattan, New York, est un écrivain américain qui décrit d’un œil acerbe certains côtés des États-Unis d’Amérique, dénonçant notamment le paradoxe du puritanisme religieux.
Il grandit dans l’Upper West Side, étudie à la Collegiate School (le plus vieux lycée de New York) et au Bowdoin College dans l’État du Maine, avant de partir un an au Trinity College de Dublin en 1974.
De retour à New York, il passe plusieurs mois à travailler, sans succès comme régisseur dans des théâtres de Broadway.
En mars 1977, entre deux productions, il décide de partir à Dublin pour rendre visite à des amis. Vingt-six ans plus tard, il habite toujours de ce côté-ci de l’Atlantique.
À Dublin, il devient cofondateur d’une compagnie de théâtre. Il rejoint ensuite le National Theatre of Ireland en tant qu’administrateur de la branche expérimentale. Il y passe cinq années (1978-1983), pendant lesquelles il commence à écrire, la nuit.
En 1980, il vend sa première pièce à la chaîne de radio britannique BBC Radio 4 qui lui en commandera deux autres. La pièce est aussi diffusée en Irlande et en Australie. Suivent deux autres pièces radiophoniques, également diffusées sur Radio 4.
En 1983, il démissionne de son poste au National Theatre of Ireland pour se consacrer exclusivement à l’écriture. Pour survivre, il devient journaliste indépendant, notamment pour l’Irish Times où il tient une rubrique de 1984 à 1986.
En 1986, sa première pièce pour la scène est un échec désastreux, tant critique que public. Peu de temps après, l’Irish Times supprime sa rubrique.
En mars 1988, il déménage à Londres, au moment où son premier livre, un récit de voyage, est publié. Deux autres suivront. Ces trois livres reçoivent un très bon accueil critique. Parallèlement, sa carrière de journaliste indépendant connaît également un essor.
En 1994, paraît son premier roman « Cul-de-sac ». En 1997, il est porté à l’écran par Stephan Elliott, le réalisateur de Priscilla, folle du désert.
Son deuxième roman, « L’Homme qui voulait vivre sa vie », connaît un succès international. Il est traduit en seize langues et fait partie de la liste des meilleures ventes.
Son troisième roman, « Les Désarrois de Ned Allen » est aussi un best seller et un succès critique, traduit en quatorze langues.
« La Poursuite du bonheur » marque un changement radical. Après trois romans que l’on pourrait décrire comme des thrillers psychologiques, il opte pour une histoire d’amour tragique. Il reçoit un excellent accueil critique. La Poursuite du bonheur est traduit en douze langues et se retrouve en course pour le Prix des Lectrices de Elle.
Ont suivi « Rien ne va plus » (Belfond, 2002 ; Pocket, 2004), Prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville 2003, « Une relation dangereuse » (Belfond, 2003 ; Pocket, 2005) qui confirme son succès critique et public, « Au pays de Dieu » (Belfond, 2004 ; Pocket, 2006), l’un de ses trois récits de voyage, « Les Charmes discrets de la vie conjugale » (Belfond, 2005 ; Pocket, 2007), « La Femme du Vème » (Belfond, 2007 ; Pocket, 2009), « Quitter le monde » (Belfond, 2009 ; Pocket, 2010) et « Cet instant-là » (Belfond, 2011).

Parfaitement francophone, divorcé (il a été marié de 1985 à 2009 à Grace Carley, conseillère politique au Royaume-Uni, au ministère de la Culture) et père de deux adolescents, Max, autiste (ce qui a été peut-être le début de la fin de son mariage) et Amelia, Douglas Kennedy vit entre Londres, Paris, Berlin et Wiscasset dans l’État du Maine où il a acheté une maison.
Il est aujourd’hui un des auteurs favoris des Français, avec plus de 5 millions d’exemplaires vendus pour l’ensemble de son œuvre (toutes éditions confondues), dont plusieurs romans sont en cours d‘adaptation cinématographique.
À paraître en mai 2012, « Combien ? », son troisième récit de voyage rédigé à la fin des années 1980 et inédit en France. Dans la lignée d’ »Au pays de Dieu » et d’ »Au-delà des pyramides », une odyssée à travers les places financières du monde pour une étude drôle et piquante sur notre rapport à l’argent. Loin des clichés, porté par la plume géniale de Douglas Kennedy, un document qui n’a rien perdu de son actualité, bien au contraire…

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