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Ollivier Mikaël ♦ Frères de sang

Frères de sangHabitués à une existence tranquille, les Lemeunier voient leur destin basculer le soir où Brice, le fils aîné, est arrêté, soupçonné d’être l’auteur de cinq crimes odieux.

D’abord terrassé, mais convaincu de l’innocence de son frère, Martin, 14 ans, se lance dans une terrifiante enquête en solitaire.

Une enquête dont il n’aurait jamais pu imaginer ni même inventer le stupéfiant dénouement.

« Frères de Sang » a été récompensé par les prix suivants :

En 2004 :        Prix Roman Jeune à Laval – Prix Fiction Noire – Prix Romanphile – Prix des collèges du Territoire de Belfort

En 2006 : Prix Encre Noire de la ville de Caen

En 2007 : Prix de Sucy

En 2008 : Prix Gavroche de Rueil-Malmaison

En 2009 : Prix Silure de Mâcon

En 2011 : Prix Ramdam des collégiens du Haut Rhin

« Frères de sang » a été adapté à l’écran pour France 2 et sera diffusé sur cette chaîne fin 2009.

L’auteur :

Mikaël OllivierMikaël Ollivier est un auteur de romans et de nouvelles français, né le 22 mars 1968 à Versailles.

Il vit à Versailles avec ses parents et son grand frère et y suit dès l’école primaire, des études « à horaires aménagés musique ». Il raconte dans « Celui qui n’aimait pas lire » (éditions De la Martinière) qu’il détestait la lecture lorsqu’il fréquentait le collège et le lycée. C’est d’abord le cinéma qui le passionne.

En 1983, une rétrospective Alfred Hitchcock est pour lui un choc.

Après l’obtention de son baccalauréat musical en 1986, il entre dans une école de cinéma pour suivre durant deux ans les cours d’une école de cinéma, option réalisation et commence à travailler pour Canal Plus. Mikaël Ollivier publie des romans de science-fiction, des policiers, des récits intimistes, tant pour adultes que pour la jeunesse. Il est également scénariste pour le cinéma et la télévision.

En 1988, diplomé du CLCF (certificat Libre du Cinéma français), il passe l’année à chercher des stages sur des films et se découvre enfin une passion pour la littérature. C’est aussi l’année où il voit Bruce Springsteen pour la première fois sur scène. Un nouveau choc.

En 1989, il reçoit enfin une réponse à la centaine de CV envoyée. Il rentre à Canal+ comme stagiaire à la production d’une émission de documentaires. Les années suivantes, entrecoupées par mon service militaire, il est assistant de production et régisseur adjoint sur différents programmes télé. Il y découvre le travail des scénaristes, des auteurs qui sont derrière la moindre image.

En 1993, à 25 ans, lassé du monde de la télévision, il décide de faire ce dont il rêve depuis ses 15 ans : des films. Il écrit une adaptation de « Pêcheurs d’Islande » de Pierre Loti, l’un des rares romans qu’il a aimé durant son adolescence. Dans la foulée, il est le premier surpris de se voir débuter un roman. Deux mois plus tard, le manuscrit de « La fièvre bâtisseuse » prend, par la Poste, la direction des principales maisons d’éditions.

Les lettres de refus se succèdent durant des mois, pour son manuscrit comme pour ses nombreux projets audiovisuels.

Son ami Raymond Clarinard rencontre une directrice de collection de romans de science-fiction et, pour elle, ils ressortent des cartons une idée commune de série télé.

En mars 1997, sort leur premier roman aux éditions « Fleuve Noir ».

Si la littérature en reste là pour un moment, les années suivantes voient son activité de scénariste prendre de l’ampleur. Il écrit des sketches pour Canal +, des documentaires et des milliers de gags pour les programmes jeunesses de France5. C’est par ce dernier biais qu’il rencontre Thierry Magnier, qui vient de monter sa maison d’édition spécialisée dans la littérature pour la jeunesse.

En mars 2000 sort son premier roman pour la jeunesse « Papa est à la maison ».

En mars 2001, paraît « La vie, en gros » chez Thierry Magnier qui obtient immédiatement un important succès tant auprès du public que des professionnels du livre.

Le même mois, les Editions Librio publient « Bruce Springsteen », une biographie du chanteur écrite avec Hugues Barrière.

En septembre de la même année, paraît « Premier de la classe », un album illustré par son ami Martin Veyron.

Au printemps 2002, paraît « Tu sais quoi ? », alors que le livre « La vie, en gros » obtient 17 prix littéraires dont le Prix des incorruptibles.

« Star-crossed lovers », son quatrième roman pour adolescents sort en septembre, en même temps que « Vivement jeudi ! », son premier roman pour les plus jeunes, dans la toute nouvelle collection  » Petite Poche  » des éditions Thierry Magnier.

En octobre sort son premier polar pour adultes, « Trois souris aveugles », dans la collection  » Spécial Suspense  » des éditions Albin Michel. Il travaille déjà depuis des semaines avec le réalisateur Mathias Ledoux sur son adaptation pour le cinéma alors qu’il a terminé celle de « La vie, en gros » pour la télé.

En janvier 2003, son livre « Un secret de famille » paraît aux éditions « J’ai Lu jeunesse ». « Mange tes pâtes » le suit d’un mois avec sa parution chez Thierry Magnier.

Le 2 avril de la même année, le téléfilm « La vie, en gros » est diffusé sur M6.

Puis, en mai, sortent « T’es un grand garçon maintenant », « Frères de sang » son premier roman policier pour les jeunes, « Bruce Frederick Springsteen », sa deuxième collaboration avec Hugues Barrière et, ENFIN, « La fièvre bâtisseuse », dix ans après sa rédaction, dans la nouvelle collection adulte de Thierry Magnier.

Le 8 octobre, « Une souris verte », le film tiré de « Trois souris aveugles » est sur les écrans français alors que le roman obtient le Prix Polar 2003 à Cognac.

En novembre, le mensuel  » Je Bouquine  » publie « Sous le même signe ».

Mai 2004, son livre E-den qui marque son retour à la SF et ses retrouvailles avec son premier coauteur Raymond Clarinard, sort en mai 2004 aux éditions Thierry Magnier.

C’est également chez lui que sort son quatrième Petite Poche en septembre : « Peau de lapin ».

En octobre, les éditions De la Martinière font paraître « Celui qui n’aimait pas lire », son premier récit autobiographique dans leur collection  » confessions « .

En même temps, il sort chez Albin Michel son deuxième suspens pour adultes : « L’inhumaine nuit des nuits ».

En janvier 2005 sort « Sous le même signe », paru en 2003 dans le magazine « Je Bouquine », dans la collection roman des éditions Thierry Magnier.

Deux mois plus tard, en mars, le même éditeur publie sa cinquième participation à sa collection Petite Poche: « Jack est là ».

Alors qu’en juin il termine pour TF1 le scénario original d’une comédie intitulée « Maldonne », les éditions Gallimard jeunesse publie dans leur collection « Scripto », un collectif de nouvelles dont les bénéfices sont reversés à l’association SOLIDARITES qui lutte pour l’accès à l’eau des populations les plus démunies. Le livre s’intitule « De l’eau de-ci de-là », et sa nouvelle Côté dames.

Avec « Longue vie à Monsieur Moustache », c’est une autre nouvelle qu’il publie dans le collectif Nouvelles Vertes qui paraît en octobre aux éditions Thierry Magnier.

Ce même mois, au moment où il met la dernière main à « Mémoire de glace », un film policier pour France2, « La vie, en gros », qui reste à ce jour son « best-seller », sort en format poche chez Folio junior.

Le 1er février 2006 sort « Maldonne », simultanément en roman et en film. Le téléfilm, dont il a écrit le scénario pour TF1, est regardé par plus de 10 700 000 personnes.

Un mois plus tard est publié son sixième roman « Le grand mystère » pour la collection Petite Poche des éditions Thierry Magnier.

Les « Editions J’ai lu » ayant décidé de supprimer leur collection jeunesse, il ressort « Frères de sang » chez Magnier en avril, puis « Un secret de famille », sous le titre « Hier encore mon père était mort » en octobre.

« Apprendre à marcher aux enfants », son premier recueil de nouvelles, paraît en mai aux éditions Les Trois Rives, un éditeur « fantôme » qui dépose le bilan trois mois plus tard et ne répond plus au téléphone ! Mystère…

Ce recueil, à son sens l’un de mes meilleurs livres à ce jour, est alors indisponible… mais ressortira ailleurs, un jour, c’est juré ! L’une des histoires qui le compose, Jeu set et match, est également disponible dès le mois de juin dans le collectif « Va y avoir du sport ! » des éditions Gallimard jeunesse.

En novembre, les éditions Albin Michel publient son troisième polar dans la collection « Spécial Suspense », « Noces de glace », alors que « Maldonne », chez le même éditeur, reçoit le prix Handi-Livres 2006 du meilleur roman mettant en scène un personnage atteint d’un handicap.

En janvier 2007, le numéro 275 de « Je Bouquine » voit la parution de son deuxième roman pour ce magazine: « L’Alibi ».

En mars sortent les quatre premiers recueils de la collection Nouvelles qu’il dirige pour les éditions Thierry Magnier. Six nouveaux titres verront le jour chaque année.

Depuis 2007, il est directeur de la collection « Nouvelles » des éditions Thierry Magnier, collection de recueils de nouvelles s’adressant à un public adolescent.

En mai, les éditions Thierry Magnier publient « Tout doit disparaître », le roman inspiré par son voyage à Mayotte fin 2004 dans le cadre du prix littéraire « Narisomé » et qui lui a permis, deux semaines durant, de rencontrer les jeunes lecteurs mahorais.

Le reste de l’année est consacré à ses nombreux projets en tant que scénariste. Lesquels iront au bout et donneront un film ? Impossible à dire, sinon pour l’un d’eux : l’adaptation, pour France 2, de son roman Frères de sang.

Fin 2007, son scénario est quasi terminé, et le tournage du film est prévu pour le printemps 2008.

En février 2008, « Tout doit disparaître » se voit décerner le Prix Jeunesse France Télévision 2008.
Au mois d’avril, « L’Alibi » sort en librairie aux éditions Thierry Magnier.

En juin, c’est la réédition, très fortement actualisée et augmentée de « Bruce Frederick Springsteen » qui voit le jour, aux éditions du Castor Astral, avec la complicité de l’inoxydable Hugues Barrière. Guillaume Godard et Maryvonne Le Meur, producteurs de l’adaptation de son premier polar au cinéma en 2003, « Une souris verte », du regretté Mathias Ledoux, l’appellent pour lui proposer de travailler de nouveau avec eux.

Leur idée : transposer de nos jours, pour le cinéma, l’intrigue du Capitaine Fracasse, de Théophile Gautier. Le projet le séduit. En résulte deux mois plus tard « Samouraï Fracasse », un scénario qui sera mis en image en 2009.

En parallèle, puis pour tout le reste de l’année, il se plonge dans la rédaction de son cinquième roman pour les éditions Albin Michel, un thriller dont l’intrigue, tournant autour des incendies de forêts et la pyromanie, et qui se situe dans les environs de Montpellier.

A la rentrée, Frères de sang, le film, est terminé. Sa diffusion est prévue pour 2009 sur France 2 mais j’ai l’occasion de le voir en DVD : une vraie réussite.

En octobre, les éditions Thierry Magnier publient le collectif Nouvelles re-vertes, la « suite » du recueil écolo Nouvelles vertes auquel j’avais participé en 2005. « La maison verte » est le titre de ma contribution à cet ouvrage.

Le 31 janvier 2009, Frères de sang, le téléfilm tiré de mon roman chez Thierry Magnier est diffusé pour la première fois, en Belgique, sur RTL/TVI.

Le mois de mai voit son entrée dans le catalogue des éditions Pocket, avec la réédition en poche de « Papa est à la maison », son tout premier roman pour la jeunesse.

Le même mois, et toujours en littérature pour la jeunesse, « Tout doit disparaître » reçoit le Prix des Lycéens Autrichiens alors que celui des lycées professionnels du Haut Rhin revient à « L’Alibi ».

Le 22 août, c’est « Tu sais quoi ? » qui ressort chez Pocket Jeunesse.

En septembre, les éditions Albin Michel fêtent les 30 ans de la collection « Spécial Suspense » et sortent pour l’occasion son quatrième thriller : « La promesse du feu ».

Quelques semaines plus tard, c’est « Mémoire de glace », l’adaptation de son précédent polar qui est rediffusé sur France 2, le 7 octobre, alors que le 21, « Frères de sang », le film, est diffusé pour la première fois en France par cette même chaîne.

Le même jour, les éditions Thierry Magnier publient « Tsunami », son septième titre dans la collection Petite Poche.

En janvier 2010, « Noces de glace » sort au Livre de poche.

Quatre mois plus tard, les éditions Thierry Magnier publient « Sur un arbre perché », un « petite poche » inspiré par son fils.

En parallèle il travaille sur deux scénarii pour France Télévision : « Insoupçonnable », un thriller psychologique qu’il coécrit avec Franck Thilliez et que Benoît D’Aubert tourne en région parisienne la même année, et l’adaptation de son roman « Tout doit disparaître », dont le tournage, confié à Christian Faure, est prévu à Mayotte au printemps 2012.

2010 est aussi l’année de la rédaction de son cinquième polar et deuxième « aventure » des frères Le Guen, les héros de « La promesse du feu » qui, en novembre, reçoit à Vienne le prix des lecteurs Sang d’Encre.

En mai 2011, ce sont deux collectifs de nouvelles qui paraissent. L’un en France, pour les éditions Thierry Magnier, intitulé « Comme chiens et chats », et pour lequel il a écrit la nouvelle Le compte à rebours, l’autre en Bulgarie, aux éditions Colibri, en version bilingue français/ Bulgare, à l’initiative de l’Institut Français de Sofia Les mots des autres.

Août 2011 voit paraître « Le monde dans la main », dans la collection « grands romans » des éditions Thierry Magnier.

En octobre, ce sont les éditions Le Passage qui publie « Quelque chose dans la nuit », deuxième polar pour adulte mettant en scène les frères Le Guen.

« Insoupçonnable », le téléfilm écrit avec Franck Thilliez est diffusé début décembre avec succès sur France2.

En 2012, « Paradis amers », le téléfilm tiré de « Tout doit disparaître » se tourne entre la Belgique et Mayotte en mars/avril. Le film est ensuite retenu pour la sélection officielle du festival Fiction TV de La Rochelle, où il reçoit le prix du meilleur scénario.

Alors que 2012 le voit s’atteler à la rédaction de plusieurs films et d’une série pour France Télévision, en octobre parait « Plus jamais sans elle », aux éditions Le Seuil jeunesse.

Au printemps 2013, plus d’une trentaine d’ouvrages ont été publiés sous cette collection, avec des auteurs comme Jean-Marc Mathis, Jeanne Benameur, Jean-Paul Nozière, Colin Thibert, Régine Detambel ou Gudule.

A l’exception de la parution d’une nouvelle, intitulée Madame, dans le collectif Sauve qui peut les vacances! que publient les éditions Thierry Magnier, 2013 est entièrement consacrée aux scénarii, avec l’écriture de deux téléfilms et d’une série auxquels viennent s’ajouter le démarrage des adaptations de « Le monde dans la main » (éditions Thierry Magnier) pour le cinéma (Karé Productions) et de « La promesse du feu » (éditions Albin Michel) pour France 2, en collaboration avec Franck Thilliez.

Pour terminer cette année audiovisuelle, « A corde tendue », de Pierre-Antoine Hiroz, dont il a imaginé et écrit le scénario, est diffusé sur France 3 le 14 décembre à 20 h 45.

En 2014, « Paradis amers », le très bon téléfilm de Christian Faure tiré de mon roman « Tout doit disparaître » (éditions Thierry Magnier), est enfin programmé sur France2, le 15 janvier à 20 h 45, alors que « Ligne de mire », qu’il a écrit pour France2 en collaboration avec Franck Thilliez, et qu’a réalisé Nicolas Herdt, est sélectionné au Festival des créations télévisuelles de Luchon, du 12 au 16 février…

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