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… vu par Arlette

Gavalda Anna ♦ Billie

Billie « Franck, il s’appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo et moi, je m’appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson. Autant dire qu’on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu’on n’était pas programmés pour se fréquenter un jour…»

 Billie et Franck, « ces deux êtres si imparfaits et si affreux ». Deux écorchés vifs que la vie n’a pas épargnés et que rien de prédestinait à se croiser. Billie qui vient d’une cité, la Cosette des dépotoirs. Franck qui n’aimait pas les filles, le petit pédé souffreteux. Tout les oppose et pourtant ils s’attirent. Malgré des parcours qui s’entremêlent et se démêlent, l’amour et le respect qu’ils ont l’un envers l’autre n’arrête de croitre et de les réunir.

Un soir, à la suite d’un accident stupide, Billie et Franck se retrouvent au fond d’un ravin. Franck est gravement blessé. Tant bien que mal, Billie tente de lui porter secours. A la belle étoile, isolés de tout et de tous, Billie se blottit contre son petit Prince dans l’attente des secours mais Franck sombre rapidement dans un coma. Dans ce froid et cette interminable attente, Billie va entamer un long monologue avec sa petite étoile. Une conversation à sens unique qui lui permet de faire son mea culpa, de raconter sa vie, sa descente aux enfers, sa rencontre et sa passion indescriptible pour Franck. Elle se livre pour mieux se délivrer. Elle se raccroche à cet astre comme à son dernier souffle d’espoir. Elle lui demande la clémence envers la personne qu’elle admire et qu’elle aime le plus au monde.

 

L’auteur :

Anna GavaldaNée à Boulogne-Billancourt le 09 décembre 1970, Anna Gavalda est une femme de lettres française,

Lorsqu’elle naît, en 1970, son père vend alors des systèmes informatiques aux banques et sa mère dessine des foulards. Après avoir grandi en Eure-et-Loir dans une atmosphère folklorique, Anna Gavalda est envoyée en pension, à 14 ans, à la suite de la séparation de ses parents. Elle suit une hypokhâgne et obtient une maîtrise de lettres à la Sorbonne.

En 1992, elle devient lauréate du prix du Livre Inter pour La plus belle lettre d’amour. Professeur de français au collège Nazareth à Voisenon (Seine-et-Marne), elle obtient en 2000 le Grand Prix RTL-Lire pour son premier recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part publié par Le Dilettante.

Elle exerce divers petits boulots (serveuse, caissière…) avant qu’elle décide d’envoyer sa candidature à Madame Figaro. Elle y témoigne pour un dossier sur les enfants de parents divorcés. Profitant du calme de la Seine-et-Marne, elle cumule les métiers de chroniqueuse pour le Journal du Dimanche, de professeur de français et d’assistante-vétérinaire.

Elle tient une chronique dans le magazine Elle à propos des livres pour enfants et participe au jury pour le festival international de la bande dessinée d’Angoulême.

Cette jeune femme dynamique reçoit le Grand Prix RTL-Lire pour son premier recueil de nouvelles « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » en 1999. Mélange de simplicité, de merveilleuses et tragiques vérités quotidiennes, ce titre ne quitte pas les classements des meilleures ventes pendant des mois et est traduit dans une trentaine de langues. Elle s’essaie les années suivantes à de nouveaux styles, écrit son premier roman et un livre pour enfants.

C’est durant l’été 2003 qu’elle commence à travailler sur son quatrième titre, un nouveau roman, « Ensemble, c’est tout », un véritable succès dans le monde littéraire, critique et public, adapté au cinéma en 2007 par Claude Berri.

Trois de ses livres sont devenus des best-sellers, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part réimpressions et traduit dans 27 pays s’est vendu à 1 885 000 exemplaires, Je l’aimais à 1 259 000 exemplaires et Ensemble c’est tout à 2 040 000 exemplaires[2]. Entre 2004 et 2008, l’auteur a ainsi généré plus de 32 millions d’euros de chiffre d’affaires d’après une étude GfK[3].

 

Elle est mère de deux enfants et vit à Melun. Selon l’hebdomadaire Voici, c’est une descendante de Dorothy Parker. Aujourd’hui, divorcée, avec deux enfants, Anna Gavalda vit à Melun, où elle est documentaliste à mi-temps dans un collège. Elle est également chroniqueuse pour le magazine Elle. (Anna Gavalda. Photo © Mathieu Bourgois. Editions Le Dilletante)

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