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… vu par Arlette

Higgins Clark Mary ♦ Dans la rue où vit celle que j’aime

Dans la rue où vit celle que j'aimeEn 1891 à Spring Lake, vieille station balnéaire chic de la côte atlantique ? des jeunes filles disparaissent mystérieusement. Un meurtrier resté à jamais inconnu les a assassinées, à quelques années d’intervalle.

Un siècle plus tard, cette riche et calme station balnéaire du New Jersey se trouve endeuillée par les disparitions successives et inexpliquées de Martha Lawrence et Carla Harper. On découvre leurs squelettes ainsi que les cadavres de mortes plus récentes. Les deux jeunes femmes ont été victimes d’un individu qui, telle une réincarnation du premier tueur, utilise le même macabre stratagème.

La petite ville de Spring Lake est tétanisée. Chacun semble avoir quelque chose à cacher. Le docteur, l’agent immobilier, le restaurateur… tous paraissent suspects. Mais sont-ils pour autant coupables ?

Dans cette atmosphère d’angoisse grandissante, et pour s’éloigner d’un maniaque qui la harcèle, l’avocate new-yorkaise Emily Graham vient s’installer à Spring Lake et rachète la maison d’une de ses aïeules, jadis victime du psychopathe. Lorsqu’elle fait creuser une piscine dans sa propriété, les ouvriers mettent à jour un squelette. On identifie Martha Lawrence. Le soir même, Emily trouve sous sa porte une enveloppe qui contient une photo d’elle prise la veille. Qui la harcèle ? Son ex-mari qui veut récupérer une partie de sa fortune ? Le maniaque qu’elle avait fait hospitaliser ? Ou bien le tueur à l’affût de sa troisième proie ? Une fois de plus, Mary Higgins Clark ne décevra pas ses admirateurs car elle sait utiliser tous les ressorts du genre pour décrire la peur qui se répand sur la ville et les réactions des notables.

 

L’auteur :

Mary Higgins ClarkMary Higgins plus connue sous le nom de Mary Higgins Clark est née aux États-Unis le 24 décembre 1929 à New York, dans une famille d’immigrants irlandais. Elle revendique l’influence de ses origines sur son écriture de cet héritage culturel : « Les Irlandais sont des conteurs-nés » rappelle-t-elle souvent.

Et pourtant, rien ne prédestinait Mary Higgins Clark à devenir écrivain.

Elle a dix ans quand son père meurt d’une attaque, laissant sa femme très démunie pour élever la petite Mary et ses deux fils.

Malgré de brillantes études, Mary, à la sortie du lycée, s’inscrit dans un cours de secrétariat pour trouver du travail le plus rapidement possible, afin d’aider sa famille.

Pendant trois ans, elle travaille dans une agence de publicité comme hôtesse d’accueil.. Une envie de voyages la pousse à s’engager comme hôtesse de l’air à la Pan Am.

Elle y restera un an avant d’épouser, à l’âge de 20 ans, Warren Clark, qu’elle connaît depuis l’âge de seize ans. Peu après son mariage, elle commence à écrire des nouvelles qu’elle envoie aux journaux. Les refus sont nombreux mais Mary s’obstine et, en 1956,  » Extension Magazine  » publie enfin une de ses nouvelles.

Warren Clark meurt d’une crise cardiaque en 1964, la laissant seule avec cinq enfants dont une fille, Carol, elle-même écrivain sous le nom de Carol Higgins Clark, tandis que sa belle-fille Mary Jane Clark est elle aussi auteur de romans policiers et de comédies romantiques.

Mary retrouve du travail. Elle écrit alors des scripts pour la radio et son premier livre, une biographie de George Washington, qui n’a aucun succès. Elle décide alors d’essayer un autre genre, le suspense. Son premier roman « La maison du guet » devient tout de suite un best-seller. Le succès accompagnera tous ses livres par la suite.

En France, les éditions Albin Michel publient en 1979 « La Nuit du Renard » qui obtient le Grand prix de littérature policière, donnant par la même occasion le coup d’envoi à la collection Spécial Suspense qui compte à ce jour 22 des 26 livres écrits par Mary Higgins Clark.

Après ses premiers succès, Mary Higgins Clark qui s’était beaucoup consacrée à l’éducation de ses enfants, décide de rattraper le temps perdu : elle entre à l’Université de Fordham au Lincoln Center dont elle ressort cinq ans plus tard avec un diplôme de philosophie.

En 1986, elle préside l’International Crime Congress, à New York, et en 1987, le Mystery Writers of America. Elle a par ailleurs présidé en 1988 l’International Crime Congress, à New York.

En 1987, elle était présidente du Mystery Writers of America dont elle a été un membre actif pendant de nombreuses années.

En 1996, elle s’est remariée avec John J. Conheeney, un ancien directeur de chez Merrill-Lynch. Ils habitent à Saddle River dans le New Jersey, possèdent un appartement à New York dans Manhattan et des maisons de campagne à Spring Lake (New Jersey) et Dennis (Massachusetts).

La reine du suspense est l’auteur féminin du genre qui vend le plus de livres aux Etats-Unis : plus de 50 millions en hard cover. Ses romans sont des best-sellers dans le monde entier, en France notamment avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus dans l’édition d’origine. Mary Higgins Clark a reçu en 1980 le Grand Prix de Littérature policière pour La Nuit du renard et en 1998 le Prix du Festival du film de Deauville. En 1999, un sondage paru dans le monde la donnait en seconde position des auteurs les plus lus par les jeunes de 18 ans.

En 1998, elle reçoit le prix du Festival du cinéma américain de Deauville. En France, elle a vendu plus de 20 millions d’exemplaires en édition d’origine. En 1999, un sondage paru dans Le Monde la donnait en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans.

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