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Dicker Joël

Ecrivain Suisse romand, de langue française, Joël Dicker est né à Genève le 16 juin 1985. Sa famille est originaire de France et de Russie.

 C’est à Genève, entre autres au collège Madame de Staël, que Joël effectuera toute sa scolarité.

 Depuis son plus jeune âge, il se passionne pour la musique et l’écriture.

 A l’âge de sept ans, il fait ses premières armes de musicien à la batterie.

 A l’âge de dix ans, il fonde « La Gazette des Animaux », une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années et qui lui vaudra de recevoir le « Prix Cunéo » pour la protection de la nature et d’être désigné « Plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par La Tribune de Genève.

 A l’âge de 19 ans, assez peu stimulé par l’école, il s’offre une parenthèse au Cours Florent à Paris, avant d’étudier finalement le droit à l’Université de Genève, d’où il sortira diplômé en 2010.

 Il fait ensuite ses premiers pas d’écrivain.

 Une première nouvelle de trente trois pages, « Le Tigre », est primée en 2005 dans le cadre du « Prix International des jeunes auteurs », destiné aux 15-20 ans à Lausanne, et publiée dans le recueil des lauréats, aux éditions de l’Hèbe (Suisse). Le plaisir de voir son travail prendre vie sous la forme d’un livre imprimé lui donne envie de se lancer dans l’écriture d’un roman.

Après quelques essais, il écrit « Les derniers jours de nos pères », un roman qui raconte l’histoire véritable et méconnue du SOE, une branche noire des services secrets britanniques qui ont notamment formés les résistants français durant la Seconde guerre mondiale. Le manuscrit, achevé courant 2009 peine à trouver un éditeur. Joël le range alors dans un tiroir. Mais le destin tourne. Courant 2010, il soumet « Les derniers jours de nos pères » au « Prix des écrivains genevois », un important prix décerné tous les quatre ans pour le roman, et qui récompense des manuscrits uniquement.

A sa grande surprise, Joël reçoit le prix en décembre 2010. Il est alors contacté par Vladimir Dimitrjevic, monstre sacré de l’édition, directeur des Editions de l’Age d’Homme, à Lausanne, qui propose de l’éditer.

Le livre est censé sortir à la fin avril 2010. Mais Vladimir Dimitrjevic, qui pense que le sujet intéressera le public français, suggère de reporter sa sortie à septembre 2010 afin de proposer une coédition à l’éditeur parisien Bernard de Fallois. Malheureusement, Vladimir Dimitrjevic ne verra jamais la parution du livre : fin juin 2010, il se tue sur la route vers Paris.

« Les derniers jours de nos pères », paraîtra finalement au début janvier 2012, en coédition De Fallois / L’Âge d’Homme.

Joël découvre alors que le sujet même du livre – l’apport méconnu des Britanniques à la résistance française – fait grincer des dents en France. Néanmoins, joli signe de reconnaissance, l’Ambassade de Suisse à Paris célèbre le livre à l’occasion de l’anniversaire du débarquement. Au cours d’une table ronde, l’historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac, grand spécialiste de la résistance, et le professeur Georges-André Soutou louent la qualité historique du livre. Puis, quelques semaines plus tard, le Général Ract-Madoux, chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre française décerne aux « Derniers jours de nos pères » une mention spéciale du prestigieux Prix Erwan Bergot, remise lors d’une cérémonie aux Invalides.

Mais depuis début 2010, depuis qu’il a terminé « Les Derniers jours de nos pères », Joël est plongé dans l’écriture d’un nouveau roman, plus contemporain. C’est une envie de longue date : écrire un roman américain, long et haletant. Il reprend chacun des retours qu’il a eus pour le manuscrit des derniers jours de nos pères et décide de retravailler son style. Quant à l’Amérique du Nord, il la connaît bien : enfant il a passé tous ses étés en Nouvelle-Angleterre, puis il a traversé une partie du Quebec et du Maine en vélo, avant de sillonner le Midwest, Colorado, Montana et Wyoming, jusque dans le mythique parc de Yellowstone, où il a planté sa tente durant plusieurs semaines pour observer les ours et les loups. Il a également traversé la Colombie-Britannique et le Yukon, jusqu’en Alaska.

Après deux ans de travail acharné, le manuscrit « américain » et ses 670 pages est achevé en mai 2012. Il s’intitule La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert

Ce livre obtient le Grand Prix du roman de l’Académie française 2012. Il a fait partie de la sélection finale pour le Prix Goncourt 2012. Il reçoit le prix Goncourt des lycéens 2012.

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