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… vu par Arlette

Belleto René

  René Belletto est un écrivain français né à Lyon 2ème arrondissement, le 11 septembre 1945.

 René Belletto suit des études de lettres au lycée du Parc à Lyon. De 1976 à 1982, il est critique de films pour l’hebdomadaire Lyon Poche sous le nom de François Labret.

 Il devient journaliste pour « Lyon-Poche » après des études de Lettres.

 En 1986, il publie « L’Enfer » aux éditions P.O.L. et reçoit 2 prix, puis chez le même éditeur : « La Machine » (1990), « Ville de la peur » (1997) ou encore « Coda » en 2005.

Son premier livre Le Temps mort reçoit en 1974 le prix Jean Ray de littérature fantastique. Mais c’est en 1981 qu’il connaît la consécration avec Le revenant, qui obtient le prix de l’Eté VSD Radio Monte-Carlo, suivi par Sur la t erre comme au ciel qui lui vaut le Grand prix de littérature policière en 1983.

 En 1986 L’Enfer, troisième roman ayant pour cadre sa ville natale, est distingué du prix Femina. Avec La Machine, il aborde le thème fantastique des échanges d’identités. Par la suite, il écrit un scénario pour une série télévisée puis le développe dans deux romans policiers : Régis Mille l’éventreur (1996), Ville de la Peur (1997), pour les conclure par un roman sophistiqué, Créature (2000), qui plonge l’intrigue et les personnages dans un monde parallèle. Il effectue ce faisant la synthèse entre ses talents d’auteur de policiers et de fantastique.

Parallèlement, René Belletto développe une œuvre beaucoup plus sophistiquée et aboutie, voire expérimentale dans certains cas. Cette démarche transparaît dans son récent Coda (2005).

Reviennent dans son oeuvre pour le bonheur des lecteurs un certain nombre de lieux (Lyon par exemple), d’objets (voitures Lancia et matériel haute fidélité) ajoutés à la musique qui est omniprésente.

René Belletto n’avait pas donné de ses nouvelles depuis cinq ans : il était sur la planète Nomen, dans le IX e arrondissement de Paris. Cette dernière phrase, dont nous tenterons d’élucider plus loin l’apparente incongruité, surprendra les lecteurs peu familiers des dérapages spatio-temporels de Belletto. Les autres reconnaîtront la marque de fabrique de l’auteur de « La Machine » et de « Créature ».

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