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… vu par Arlette

Schlink Bernard

  Bernhard Schlink est né le 6 juillet 1944 à Bielefeld en Allemagne.

 Il partage son temps entre Bonn et Berlin. Il grandit à Heidelberg dans une famille typiquement allemande et protestante. Ses parents se sont mariés en 1938 et ont eu deux filles et deux garçons. Son père, pasteur et professeur d’université où il enseignait la théologie, avait été relevé de ses fonctions par le régime nazi et n’avait retrouvé sa chaire qu’à la fin de la guerre. Sa mère était originaire de Suisse alémanique et était une étudiante de son père.

 Schlink étudie le droit à Heidelberg et à Berlin, et exerce comme professeur à Bonn et à Francfort.

 En 1987, il est également devenu juge au tribunal constitutionnel du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

 Depuis 1992, il est professeur de droit public et de philosophie du droit à l’université de Humboldt à Berlin.

 Il a débuté sa carrière comme écrivain par plusieurs romans policiers, dont seul le premier, Brouillard sur Mannheim, est écrit en collaboration avec Walter Popp.

 On retrouve dans les romans policiers suivants son personnage principal, Gerhard Selb (Selb vient de « selbst » qui veut dire « soi-même », l’auteur s’étant imaginé plus âgé). Selb est un ancien procureur nazi rejeté du système judiciaire à la fin de la guerre et devenu détective privé. Il n’accepte pas la réintégration qui lui est proposée et son caractère têtu et indiscipliné de détective s’affirme en réaction contre l’obéissance aveugle dont il regrette avoir fait preuve comme procureur. L’un de ces romans (Die gordische Schleife) a obtenu le prix Glauser en 1989

 En 1995 il publie Der Vorleser (Le liseur, publié en France en 1996), un roman partiellement autobiographique. Ce livre devient rapidement un best seller et est traduit dans 37 langues.

 Il a été le premier livre allemand à arriver en première position sur la liste de best-sellers publiée par le New-York Times.

« Le Liseur » fait entendre la voix des Allemands nés immédiatement après la guerre. Le livre est à la fois un roman d’amour et un roman qui pose des problèmes d’éthique, ceux de la culpabilité et du rapport entre comprendre et juger et évite le terrible écueil de la banalisation des crimes de guerre nazis qui aurait pu lui être reproché.

En 1997 il a obtenu le prix Hans Fallada, une récompense littéraire allemande et le prix Laure Bataillon, prix décerné à des œuvres traduites en Français. En 1999 il a reçu le prix de littérature du journal ‘Die Welt’.

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