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… vu par Arlette

De Rosnay Tatiana ♦ Rose

Paris, sous le Second Empire, époque des grands travaux de rénovation de la capitale.

Par soucis hygiénistes – les Parisiens sont encore sous le choc de l’épidémie de choléra de 1932 – et pour faciliter la circulation de la population, l’empereur Napoléon III donne carte blanche au préfet Haussmann pour moderniser la ville, cette dernière ayant toujours ses petites rues lugubres et insalubres. Les destructions commencent alors au profit de grandes avenues. Des centaines de maisons sont rasées et des quartiers entiers réduits en cendres. Alors que le vieux Paris s’effondre sous les ambitions du baron Haussmann, chargé de remodeler la capitale, de nombreux Parisiens protestent sans parvenir à infléchir les ordres d’expropriation.

Dans sa maison de la rue Childebert, à l’ombre de l’église Saint-Germain-des-Prés, Rose Bazelet paisible habitante de la rue Childebert, mène une vie paisible, seule dans une vieille bâtisse, haute et carrée, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à Alexandrine, sa locataire et amie fleuriste du rez-de-chaussée, les soins de Germaine et Mariette ses domestiques dévouées. Depuis plus de deux siècles, cette demeure est la fierté de sa belle famille.

Rose en a fait la promesse à Armand, son défunt mari : jamais elle n’abandonnera cette maison. Jusqu’au jour où elle reçoit une lettre de la préfecture, un ordre d’expropriation : le tracé du boulevard St Germain tel que prévu par le baron Haussmann passe par rue Childebert. La destruction de son domicile est inéluctable.

Liée par une promesse faite à son défunt mari Armand : « Jamais elle n’abandonnera cette maison », Rose ne peut envisager de quitter la demeure familiale. Déterminée à résister jusqu’à son dernier souffle, elle confie à Amand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans son passé et dévoile peu à peu un secret qu’elle a gardé pendant plus de trente ans.

 

L’auteur :

Tatiana de Rosnay, née le 28 septembre 1961, à Neuilly-sur-Seine, en Île-de-France, est une journaliste, écrivaine et scénariste française, écrivant en français et en anglais.

 Née de mère britannique et de père français, Stella et Joël de Rosnay, elle est mariée et a deux enfants. Elle a vécu à Paris, Boston et enfin en Angleterre.

 Après une enfance aux Etats-Unis, elle a fait ses études universitaires en Angleterre. De retour à Paris en 1984, elle est attachée de presse, puis journaliste pour Elle et critique littéraire pour Psychologies magazine. Elle vit depuis vingt ans à Paris.

 Depuis 1992, Tatiana de Rosnay a publié huit romans en français et deux en anglais. Elle a aussi collaboré à la série Affaires familiales pour laquelle elle a écrit deux épisodes avec le scénariste Pierre­-Yves Lebert. Cette série fut diffusée sur TF1 pendant l’été 2000.

 Son roman de 2006, Elle s’appelait Sarah, met en parallèle deux histoires : l’une se déroulant lors de la rafle du Vélodrome d’Hiver en 1942 et l’autre en 2002. Cette dernière relate l’enquête d’une journaliste américaine sur cet évènement-clé de la Shoah en France, à l’occasion de son soixantième anniversaire. Les droits de ce roman ont été vendus pour vingt pays.

 À la fin 2009, indique son éditeur, le livre a dépassé les deux millions d’exemplaires vendus dans le monde. L’adaptation du livre au cinéma, sous le même titre « Elle s’appelait Sarah », avec Kristin Scott Thomas, écrite par Serge Joncour, est en cours de réalisation par Gilles Paquet-Brenner pour une sortie prévue en 2010.

En 2009, Tatiana de Rosnay publie son neuvième roman, le deuxième écrit en anglais, Boomerang.

Il commence par le parallèle entre l’accident de voiture d’un frère et d’une sœur, au milieu des années 2000, et un secret de famille dans les années 1970, avant le décès de leur mère.

En septembre 2009, alors qu’elle a besoin de papiers pour se rendre aux Etats-Unis assister au tournage de Elle s’appelait Sarah, la mairie du 14e arrondissement de Paris lui indique qu’en raison de nouvelles lois elle devait maintenant faire la preuve qu’elle est bien française.

En janvier 2010, le classement de plusieurs magazines dédiés à l’édition, dont Livres-Hebdo en France et The Bookseller en Grande-Bretagne, place Tatiana de Rosnay à la huitième place des écrivains de fiction les plus vendus en Europe en 2009.

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