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… vu par Arlette

Fottorino Eric ♦ L’homme qui m’aimait tout bas

« L’ Homme qui m’aimait tout bas » est un roman hommage au père d’adoption de l’auteur en même temps qu’une réflexion sur la filiation choisie.

Ce livre étrange, attachant et intime après le suicide du père d’Éric Fottorino, sur un parking de La Rochelle

 

Récit autobiographique reprenant le fil d’un dialogue rompu entre un père, Michel Fottorino, et Eric, né Chabrerie, son fils adoptif.

Après le suicide de celui, qui, dit-il, lui a donné la vie, Eric Fottorino rend hommage à cet homme pudique, renfermé mais joyeux, et mène une réflexion sur la filiation et sur la culpabilité personnelle face au suicide.

 

L’auteur :

Éric Fottorino est né le 26 août 1960 à Nice (Alpes-Maritimes). Il est le fils d’une infirmière, Monique Chabrerie, enceinte à 16 ans d’un juif marocain qui s’appelle Maurice maman, qui est étudiant en gynécologie qu’elle ne pourra pas épouser. La famille ultra-catholique de sa mère, Monique Charbrerie, s’oppose au mariage. Ce n’est que des années plus tard, qu’il parviendra à reprendre contact avec son père biologique.

 Elle épousera plus tard un kinésithérapeute, Michel Fottorino, qui donnera son nom au petit Eric Bruno, âgé de 9 ans.

 Il passe son enfance à Bordeaux et suit ses études à La Rochelle, d’abord au Lycée Fénelon puis à Faculté de Droit d’où il sort avec une Licence, envisageant un temps de s’engager dans une carrière d’avocat ou de magistrat.

 Après La Rochelle, Éric Fottorino intègre l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Paris et s’intéresse dès lors au journalisme.

 En 1981, il envoie au journal Le Monde une tribune sur l’article 16 de la Constitution qui sera aussitôt publiée.

 En 1984, après des études à la faculté de droit de l’Université de La Rochelle puis à l’Institut d’études politiques de Paris,il commence à travailler comme journaliste pigiste pour Libération puis à La Tribune de l’Économie (1984-85). En 1986 il entre au Monde où il effectuera dès lors toute sa carrière.

 Au sein du quotidien du soir, Eric Fottorino est d’abord journaliste spécialisé sur les matières premières et le continent africain tout en étant parallèlement Chargé de conférences à l’IEP de Paris de 1992 à 1995. Il devient Grand reporter (1995-1997), Rédacteur en chef (1998-2003) puis Chroniqueur (2003-06). En 2005 il est chargé de préparer la nouvelle formule du quotidien puis est nommé Directeur de la rédaction en mars 2006, remplaçant à ce poste Edwy Plenel qui a démissionné du journal.

  En juin 2007, suite à l’éviction de Jean-Marie Colombani après un vote négatif de la Société des rédacteurs, Eric Fottorino est élu Directeur du Monde. En raison de désaccords d’ordre financier avec la Société des rédacteurs, il annonce le 19 décembre 2007 sa démission, en compagnie de Pierre Jeantet et Bruno Patino, mais revient finalement sur sa décision.

Il décide de se porter candidat au poste de président du directoire du groupe La Vie-Le Monde, occupé jusqu’alors par Pierre Jeantet, et est élu à l’unanimité le 25 janvier 2008 par les membres du Conseil de surveillance.

Éric Fottorino est aussi l’auteur d’une oeuvre de romancier commencée dès 1991 avec le très autobiographique Rochelle.

Outre quelques essais (Le Festin de la terre 1988, Prix du meilleur livre d’économie, La France en friches, 1989), il a publié une dizaine de romans. Citons notamment Coeur d’Afrique (1997, prix Amerigo Vespucci), Nordeste (1999), Un territoire fragile (2000, prix Europe 1 et prix des Bibliothécaires), Je pars demain (2001, prix Louis Nucera), Caresse de rouge (2004, prix François Mauriac de l’Académie française 2004), Korsakov (2004, Prix du roman de France Télévisions 2004, Prix des libraires et prix Nice Baie des anges 2005) et Baisers de cinéma (2007, prix Femina 2007).

Eric Fottorino est passionné de cyclisme depuis son adolescence. Il a pratiqué ce sport pendant toute son adolescence et l’abandonne à l’âge de dix-neuf ans, écoeuré par l’attitude de certains coureurs.

En 2001, il s’est engagé dans la course pour le Grand Prix du Midi libre, publiant chaque soir dans Le Monde un compte-rendu de l’étape du jour. Il relate cette expérience dans Je pars demain. Il a également publié un Petit éloge de la bicyclette (2007).

Artisan de la nouvelle formule du Monde fin 2005, il remplace Edwy Plenel à la tête de la rédaction en 2006 puis est promu directeur du quotidien après le départ de Jean-Marie Colombani en 2007. La même année, il publie un nouveau roman, ‘Baisers de cinéma’.

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